Question : De plus en plus de maladies proviennent (sinon
toutes) d’un manque d’harmonie entre le corps et l’esprit. Voudriez-vous nous
dire, qu’elle est la véritable approche de la psyché, quel conseil pourriez-vous
nous donner pour devenir plus efficace dans les techniques de psychothérapie.
Faut-il utiliser les régressions dans les vies antérieures, même la vie fœtale,
les affirmations, l’imagerie mentale, etc. ?
Pour répondre complètement à cette question et ces sous-questions, il faudrait y passer plusieurs soirées, car elle est très complexe.
Non pas qu’elle soit compliquée, mais parce qu’elle demande de répondre et
d’enseigner à propos de la constitution occulte de l’homme dans sa totalité.
(Celle-ci vous pouvez commencer à l’étudier dans Corps subtils : caractéristiques)
Pour trouver des moyens plus performants pour guérir
l’homme, ou en tout cas le soulager de ses maux, afin qu’il puisse aller plus
librement sur le chemin de la vie, ou sur le chemin de l’évolution, il existe
diverses techniques données à l’humanité par des initiés, ou par des gens, dont
l’inspiration a pu capter cette vérité ou ce moyen d’intervenir.
Tout ce qui a été trouvé à l’heure actuelle est
d’utilisation facile. Cependant, le résultat dépendra essentiellement du
patient, parce qu’en fait, tant que l’individu ne s’est pas réellement pris en
charge, quelle que soit l’épaisseur de son problème, la noirceur de son
problème, tant qu’il n’a pas, de façon insoupçonnée, une toute petite dose de
volonté. La volonté de se prendre en charge, le psychologue, le psychiatre ou
le soignant ne vont pas pouvoir agir pour lui. Ils ne pourront rien faire, quelle que
soit leur technique, parce que dans cette situation, il y a en fait une volonté
plus grande que celle du thérapeute, c’est la volonté du patient, et c’est une
volonté qui dit non, qui refuse d’avancer, qui refuse la vie.
À partir du moment où quelqu’un, quel que soit son
problème, quel que soit son état de dégradation, à partir du moment où un
individu dans cet état-là, dit non à la vie, personne ne peut l’aider, personne
ne peut le soigner. Donc, ce qu’il va falloir d’abord soigner dans l’individu, ce
n’est pas proprement sa maladie, mais c’est la négation qu’il émet.
Si l’on arrive, à force de paroles, à force de
conversations, à force justement de nettoyage au niveau conscient, au niveau
conscient seulement, à force donc de le faire parler, de le faire témoigner, de
faire sortir hors de lui toutes les choses qu’il garde et qui ont abouti à ce
non magistral qu’il fait à la vie. Si on arrive à lui faire dire oui. Alors, à
ce moment-là on va pouvoir le soigner et on pourra le guérir.
Donc, la démarche du thérapeute ne va pas être de soigner
son malade ou de soigner son patient, mais la démarche du thérapeute va être
d’arriver par n’importe quel moyen, à lui faire dire oui à la vie.
QUEL EST LE DRAME DE L’ESPRIT OCCIDENTAL ?
Étant accablé par trop de matérialisme, étant accablé par
aussi trop de problèmes qui sont dus à la société, étant accablé par une
certaine léthargie, étant donné que la race européenne est en passe de
cristallisation (comme cela se passe pour chaque race) les gens qui sont accablés
par toutes ces léthargies, ces cristallisations, finissent par tomber sous un
poids l’inaction. Et de ce poids d’inaction sort un non à la vie. Alors,
lamentablement ils se traînent, soit chez leurs amis, soit auprès de leur
conjoint, ou de leur compagne, soit chez le thérapeute, pour avoir encore une
raison de vivre.
(Pastor a mentionné les Européens parce que son auditoire
était principalement constitué par des Français et des Suisses, et je me
souviens que quand j’ai vécu avec eux, en effet il y avait une lourdeur dans
l’atmosphère qui faisait que beaucoup de gens souffrent de dépression.
Cependant, le matérialisme, le stress et autres problèmes de la société sont
mondiaux aujourd’hui et ce problème de dépression massive on le voit dans tous
les pais, surtout dans les pais riches.)
Ils se disent, si je vais me plaindre, ce sera ma raison
de vivre aujourd’hui. Si je me sens malade, ce sera cela ma raison de vivre
aujourd’hui. Ainsi il y a des gens dépressifs ou malades, de façon
psychologique ou psychiatrique, qui trouvent dans leur maladie la raison
d’exister.
À partir de ce moment-là, le thérapeute ne peut rien
faire pour ce malade-là, pour ce dépressif-là, car il a remplacé Dieu par sa
maladie. Au lieu de chercher l’illumination, il cherche de plus en plus la
maladie, c’est sa façon initiatique d’évoluer. Il faut donc faire comprendre à
l’individu, qu’il y a aussi la possibilité de dire oui à la vie.
DE QUELLE MANIÈRE ?
Non pas en lui disant : « Tu sais, la vie est jolie.
Imagine un grand champ de fleurs, avec des biches et des lapins, un ruisseau
qui coule, des enfants qui jouent, et puis tu te trouves à ton quatrième
anniversaire et tu reçois un gros gâteau, avec plein de jouets, et ta maman qui
est habillée en dentelles te prend sur les genoux, et tout va bien et tu es
heureux. Lorsque tu te réveilleras, lorsque tu te lèveras, tu devras garder
cette impression-là toute la journée. »
Ce n’est pas comme cela que l’on apprend à quelqu’un à
dire oui à la vie. C’est plutôt en le faisant parler. La psychanalyse en fait,
a bien trouvé le chemin qu’il fallait prendre pour aider les malades, aider les
gens à problèmes, c’est de faire parler l’individu de son problème.
Mais il ne faut pas s’en arrêter là et c’est pour cela
que la psychiatrie actuelle doit être dépassée, elle doit aller plus loin. On
doit aussi commencer à faire comprendre au malade ce que sont les énergies de
l’âme, et on doit lui apprendre à manipuler les énergies de son âme. C’est là
où la sophrologie devient une science, je ne dirais pas plus poussée, mais une
technique qui permet des guérisons véritables.
La psychologie et la psychiatrie permettent de faire le
diagnostic, permettent de créer ou de faire un état de choses, l’état des
dégâts en quelque sorte. Mais pour pouvoir réellement soigner, se requièrent des
techniques qu'à l’heure actuelle sont connues comme la sophrologie, mais qui
dans l’avenir, par suite des extensions à la psychiatrie, vont donner lieu à
d’autres noms, à une nouvelle psychiatrie.
La sophrologie telle qu’elle est connue à l’heure
actuelle va être renouvelée. Il y aura des extensions à la sophrologie, et la
sophrologie qui existe à l’heure actuelle on n’en fera plus cas, elle sera
considérée comme l’antichambre en quelque sorte d’une technique complètement
différente, qui va permettre au thérapeute de faire utiliser à son patient les
énergies de son âme.
Cela va passer par les moyens de la relaxation. C’est
pour cela qu’il faut absolument à l’heure actuelle, étudier à fond toutes les
méthodes de relaxation, pour ceux qui en sont justement les précurseurs, ou qui
en sont les gens qui manipulent cette matière-là. Il faut absolument aller plus
loin dans la relaxation, parce que plus de thérapeutes vont s’intéresser à ce
champ-là, à cette matière-là, et plus de découvertes vont être faites. Et c’est
là où la sophrologie va permettre de basculer dans ce nouveau champ de
thérapie, qui sera la nouvelle psychanalyse, la nouvelle psychiatrie.
(Cependant, il ne faut pas confondre la relaxation avec l’état
de transe qui se produit avec l’hypnotisme, la médiumnité, ou la méditation
quand elle est mal pratiquée, car cet état de transe est nocif et même dangereux pour la
personne, voir comment se protéger pour méditer sans
danger ?)
En plongeant l’individu en ondes alpha, on s’apercevra que
l’individu peut aller plus loin que les ondes alpha, jusqu’à un point d’abandon
tel, où en fait, il ne réside plus une seule parcelle de la conscience
véhiculée par la personnalité. À ce moment-là, il n’existera que la particule
de conscience qui est l’âme.
Ce qui ne veut pas dire que l’on va trouver avec cette
nouvelle discipline, tous les moyens de résoudre les problèmes ou de guérir
l’individu. Non, mais il y aura une grande avancée en permettant à l’individu de
commencer à incorporer les énergies de son âme, et par ce fait à soigner sa
psychologie. Et comme je l’ai déjà dit, il est capital que cette chose se
fasse.
Pastor (guide spirituel, 18.05.88)
OBSERVATION
L’ange dans le livre Dialogues avec l’Ange
donne une réponse en accord avec Pastor :
Lili : La psychanalyse me gêne tellement. Qu’il y a-t-il de faux en elle ? Je sens ce
quelque chose de faux, mais je ne peux pas dire pourquoi.
L’Ange : Elle démonte, mais elle ne peut pas
remonter. C’est cela qui te trouble. Démonter c’est facile.
Lili : Ceux que le comprennent mieux que moi, m’assurent
que la psychanalyse reconstruit.
L’Ange : Oui, ils reconstruisent, mais comme les enfants,
le font sans raison avec leur jeu de cubes. Ils jouent avec la tâche la plus
sacrée [l’évolution de la conscience de la personne]. Ils sont plus coupables
que tous les autres, car ils trompent ceux qui leur font confiance. Ils déchirent
le vivant, celui qui est en train de prendre forme et ils le pétrissent, ils l’écrasent.
[Puis] Ils collent ensemble les débris tombés, déchiquetés, morts. C’est
partout ainsi.
(Entretien 17)
(Entretien 17)
L’Ange est trop sévère avec les thérapeutes, car ceux-ci sont
le reflet de leur temps, et par là même, aussi le reflet de l’ignorance de leur
société. Actuellement, l’âme est un concept que les psychothérapeutes évitent, pour
ne pas être vus comme des gens pas sérieux. Mais comme nous avons vu, l’âme
est très importante pour soigner, car c’est-elle qui peut reconstruire à la personnalité.
Elle a cette capacité qui va au-delà de l’intellect et qui empêche aux psychanalystes
actuels de bien faire leur travail.
Mais pour que la psychologie et la psychiatrie officielle
(celle que s’enseigne dans les universités et les hôpitaux) puissent travailler avec
les énergies de l’âme, il est nécessaire que la science et la société conçoivent
l’âme comme une réalité (ce qui n’est pas le cas) et ne la positionnent plus
comme une spéculation religieuse. Il faut que la majorité des gens la conçoivent comme
une réalité, même si c’est une « réalité abstraite ». Ainsi comme maintenait
s’accepte l’existence du subconscient, même si on ne peut pas le voir ou le
mesurer. Et pour arriver à ce niveau, il faut approfondir les recherches sur la
relaxation et les appliquer dans la psychiatrie, comme a dit Pastor.
Voir aussi :
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