Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


COMMENT ÉVALUER L’AUTHENTICITÉ D’UN MESSAGE ?




Quand un étudiant de spiritisme lui a posé cette question à Maître Pastor :

Comment peut avoir certitude sur la validité des messages reçus par médiumnité ?

Ceci est ce qu’il a répondu :


« Pour m’exprimer sur la médiumnité il me faudrait des séances entières car c’est un phénomène très large et on ne peut pas tirer des généralités parce que chaque individu est spécifique.

Pourquoi ?

À cause de la teinte de ses astres et la teinte de son rayon. Ce qui fait que les médiumnités sont fort diverses et en fait chaque être est médium, de la même manière que chaque être est branché à un quelconque degré sur l’Akasha, chaque être est au même temps ouvert sur l’au-delà.

Tout dépend à quel degré et par quelle particularité ou par quelle porte vous êtes branché avec l’au-delà. Ce qui fait que la médiumnité peut avoir plusieurs visages comme la voyance, la prédiction, les guérisseurs, et toutes les autres choses que vous connaissez bien.

Tout ce qui compte c’est le degré initiatique auquel appartient l’individu. Et une fois que ceci est connu, il y a un certain vibrato qui se met dans les airs, admettons.

Et à ce moment-là il y a toute une hiérarchie d’êtres et de vibrations qui correspondent à ce degré initiatique qui investissent à l’individu. Et cela fonctionne de même pour ceux qui sont branchés sur des degrés bas que sur des degrés hauts. C’est la fréquence radio en quelque sorte du médium qui détermine le type d’êtres qui viendront parler, mais ce n’est pas tout.

Ces êtres ne vont pas pouvoir se communiquer à moins qu’ils ne puissent véritablement pénétrer le médium (si le médium est du type à transe laissant totalement son corps et son mental à la disposition de cet être). Mais si le médium est quelque peu conscient ou totalement conscient, à ce moment-là va jouer un plus qu’est sa propre alchimie planétaire, et il va se construire en petit une forme d’Akasha dont nous parlions tout à l’heure.

La substance mentale, la substance initiatique du médium va temporairement s’élever à un certain degré, et la substance mentale, la substance initiatique du guide qui se communique par lui va venir à sa rencontre. Et il y aura à ce moment-là construction d’une mini-Akasha où il va y avoir un mélange des deux substances mentales en quelque sorte, et redistribution par le médium de manières diverses, comme par exemple : en transmettant une énergie, ou en transmettant un message, ou en ayant une vision, etc.

Pourquoi cette alchimie énergétique entre le médium et ce guide ?

Cette alchimie se présente dans le cas où le médium comme je vous l’ai précisé est conscient.

Et pourquoi ?

Parce que tout se passe de conscience à conscience. Ça c’est simple à comprendre, et je ne veux pas trop en dire là-dessus parce qu’il faudrait des séances et des séances pour détailler sur ce thème et nous nous écarterions de la question posée.


Comment donc vérifier si le branchement médiumnique est avec des êtres évolués ou pas ?

C’est simple.

Première analyse c’est l’étude du texte reçu, ou l’étude du message en image reçu. Mais en plus il est très difficile de parler de la médiumnité sans savoir à quelle médiumnité se référer car il en existe beaucoup et très diverses.

Lorsque vous pouvez comparer le contenu du texte, ou de la vision, ou de l’intuition reçue, auprès d’autres textes existants et étant dans des livres sacrés par exemple. Alors cela doit vous réconforter jusqu’à un certain point et cela doit vous indiquer que la source du message est bien intentionné. Et cela doit vous indiquer aussi l’altitude de cette source.

Ça c’est la première des vérifications à faire : voir s’il y a concordance avec les vérités établies dites sacrées.

Et ensuite pour les choses plus ou moins d’avant-garde. Là où il faut justement, je ne dirais pas être sur ces gardes, mais où il faut alors faire un véritable travail de rétrospection. C’est dans votre capacité de recevoir quelque chose sans à priori.

Parce qu’est-ce qui fait qu’un médium pourra être un médium sans défaut ?

(Dans son système de captation j’entends.)

Eh bien, c’est d’après la neutralité dans son mental, la neutralité de son esprit. Et ceci ne se passe pas seulement avec les médiums mais aussi pour tous ceux qui veulent vivre en communion avec l’au-delà, avec l’invisible et les Maîtres.

Être souple, vivre sans principes étroits, sans y à priori, sans s’accrocher à tel ou tel dogme, telle ou telle croyance. Être souple. Mais cette souplesse elle s’acquière à force de discernement et non pas en vous entrainant à le devenir. Car si vous vous entrainiez à devenir souple en disant :

« Eh bien je n’ai plus d’avis là-dessus et je ne cherche plus à avoir des idées préconçues sur tel sujet parce qu’il faut que je sois souple. »

À ce moment-là vous risqueriez au contraire de devenir de plus en plus bête. Donc il faut au contraire vous réserver un temps où vous vous édifiez, donc que vous vous solidifiez avec des principes. Ça c’est un fait. Et c’est pourquoi il ne faut pas désirer être un médium, désirer être un canal, désirer être ou ceci ou cela parce qu’il faut être ce que vous pouvez être.

Et ce n’est qu’en acceptant la chose que vous pourrez être autre chose. Et ainsi vous gagerez du temps. Les gens qui voudraient être ceci ou être cela, alors qu’ils ne le peuvent pas encore et qui travaillent comme tel, perdent énormément de temps sans jamais arriver au but. Alors que si vous vous dites :

« Eh bien voilà, j’en suis là, j’en suis à ce degré et j’ai ça et ça à acquérir. Donc je laisse tomber cette chose où pour le moment je ne peux pas aller plus loin. Cette médiumnité, cette inspiration télépathique, et au lieu de cela j’édifie ce que je peux en ce moment. »

Et ensuite lorsque vous avez fini avec cette édification, vous vous rebranchez et vous êtes ce que vous désiriez être. Mais si vous mettez la charrue avant les bœufs, comme vous dites, ce n’est pas demain que vous ferez la moisson.

J’espère que c’est clair.

Mais revenons à la question et à son centre.

Pour tout médium en connexion il est bon jusqu’à un certain point d’entretenir le doute, ce qui ne veut pas dire qu’il faut entretenir un climat qui systématiquement nie ce qui est reçu. Il faut savoir jouer avec le doute, comme il faut savoir jouer avec l’inspiration et l’intuition. Et savoir avoir une modération de tout cela.

Vous savez, dans le tarot il y a une carte importante qu’illustre très bien cette chose et c’est la carte du charriot où vous voyez la bête blanche et la bête noire tenues pareillement en laisse par le conducteur qui devient par là même triomphant. Et c’est pourquoi il faut savoir tout mesurer, parce que sinon gare à la déroute.




Encore quelque chose à spécifier. Et c’est que le médium ou celui qui a une certaine forme de connexion avec l’au-delà ou avec un guide. Ne doit jamais cesser d’évoluer lui-même, car autant il sera évolué, autant il permettra chaque fois la pénétration de quelque chose de plus grand.

Pourquoi ?

C’est simple, mais en expliquant cela, beaucoup de croyances vont s’effondrer et c’est dommage. Et c’est dommage parce que les hommes ont besoin de croire en quelque chose.

Depuis toujours les médiums ont existé. Autrefois on les appelait des prophètes, mais en fait ils n’étaient pas prophètes, ou très peu. Ils étaient avant tout des êtres inspirés. Ils étaient avant tout des médiums, et il y a avait au-dessus : les initiés.

L’initié ne reçoit pas uniquement le message médiumniquement. L’initie distribue ce qu’il connaît de façon claire et objective. Ce qu’il porte déjà en lui. Tandis que le prophète, celui qui dit « entendre la voix de Dieu ». Celui-là au contraire crée une sorte de mini Akasha comme nous disions tout à l’heure, et fait donc une première digression par rapport à la voix entendue.

J’éclaircis ce que je viens de vous dire.

Pourquoi est-ce qu’il y a diverses religions ?

Pourquoi est-ce qu’il y a divers mythes ?

Pourquoi est-ce qu’il existe diverses formes représentant en fait le même Dieu, une même conscience et énergie divine, un même aspect de la Divinité ?


Si vous allez dans les différentes cultures, vous allez trouver différents termes et pourtant dans chacune de ces civilisations les prophètes disaient être inspirés du Dieu unique, du Dieu vivant, le seul, l‘éternel, etc.

Et chaque fois ce Dieu unique et universel donnait quelque chose qui correspondait très bien à la civilisation en question, ou à l’époque en question, ou au prophète en question.

Pourquoi ?

Parce que cette universalité descend à travers cette Akasha et ce manifeste par le médium en question. Et le médium est le terrain même de l’alchimie où va être construit cette mini-Akasha. Le médium prend à ce moment-là toutes les substances conscientes et inconscientes de sa civilisation et les présente donc comme autant de filtres vis-à-vis de l’universalité qui descend.

Ce qui fait qu’admettons que l’esprit ou l’énergie de la force se manifeste à un prophète qui est du type hindou, alors cette force divine aura l’aspect de Shiva. Mais cette même force-là faites la manifester dans un pays africain et cette force aura un autre aspect et un autre nom. Et faites-là manifester dans un pays de culture hispanique et tout aura un autre sens. Et faites-là apparaître dans un pays occidental tel que vous le connaissez maintenant et les choses auront aussi un autre sens.

Tout dépend donc du filtre et c’est pourquoi avant tout l’élève doit se concentrer sur un travail personnel, mais ce sont tous les élèves du monde qui doivent faire cela. Ils doivent avant tout penser à se dépouiller l’esprit pour interpréter de façon chaque fois plus exacte et plus juste, ce qui est reçu.

Alors comment faire, s’il ya tant d’interprétations à cause de ce qui est l’être humain ?

Il ne faut pas tout jeter en se disant :

« Mais cela n’est qu’un pâle reflet. »

Non

Car ce sont justement ces reflets-là qui ont permis l’édification des religions et des civilisations elles-mêmes. Car plus vous remontez dans l’histoire et plus vous vous apercevez que la religion est toujours en accord avec la civilisation et que c’est presque toujours la religion qui a été le fondement même d’une civilisation.

Pourquoi ?

Parce que la religion c’est la morale, l’institution. C’est tout justement ce qui permet de constituer une société à l’intérieur de laquelle le développement peut avoir lieu. Donc il ne faut pas rejeter tout ce qui vient du passé, ni vous rejeter vous-même. Il faut simplement être conscient d’une chose :

Dieu est Universel

L’homme est dans le microcosme, mais l’homme peut devenir le macrocosme. Et tout ce qu’il peut ramasser au-delà de lui, peut profiter à ceux qui sont dans le microcosme.


Je vous l’ai dit que pour parler sur ce sujet il faudrait plusieurs séances, mais il n’est point encore temps d’aller plus au fond de ces explications.

Pourquoi ?

Parce que beaucoup trop de dogmes religieux seraient ébranlés et il n’est pas question que je fasse ni de chasse aux sorcières ni de jugement. Du moins pas encore. Connaissez simplement la technique, car c’est comme pour tout !  Un travail personnel amène une meilleure connexion avec le Ciel. Un travail personnel amène une connexion de plus en plus pure et grande et divine.

Quand un initié exprime ce qu’il sait de la sagesse, c’est encore moindre que quand c’est un Maître qui s’exprime, et pourtant ils sont reliés à la même source. Mais pourtant il y a quand même des altérations, même chez un initié par rapport au Maître. Et ce que pourrait en dire un Maître, c’est encore moindre par rapport à ce que peut dire le Logos lui-même. Et sa version est encore moindre par rapport à ce qu’est véritablement l’Univers.

Parce que chaque fois qu’il y a une interprétation pour aider l’autre (c’est un fait), on rétrécit la vérité, pour qu’elle puisse entrer justement dans le cube carré de l’esprit de l’homme. Mais chaque fois qu’on la rétrécit elle perd de sa nature, et elle perd un peu de sa valeur.

Donc tous ces cubes il faut les assembler les uns aux autres pour édifier avant tout l’escalier qui vous permettra de plonger vous-même dans l’universalité.

Il ne faut pas dire :

« Ceci n’est pas bon, ceci est moindre, ceci finalement c’est de la foutaise et il ne faut plus croire en personne parce que chacun donne son idée et son interprétation et ainsi on n’arrive à rien. »

Non, je ne veux pas créer des révolutions ce qui vous amènerait à un suicide spirituel. Donc prenez chaque chose comme le moyen de construire, et quand vous êtes au sommet de votre construction, ajoutez le triangle.

Le triangle perçant ne peut le faire et l’ajuter que vous-même, parce que c’est vous-même ce triangle. Vous pouvez avec toutes les religions, avec toutes les connaissances, avec tous les rituels et avec toutes les interprétations, construire la base de la pyramide. Mais le sommet aucun matériau ne pourra le construire, le sommet n’appartient qu’à votre âme. Et c’est lorsque votre âme rejoint son point initial et qu’elle ferme enfin ce triangle, qu’elle construit la véritable pyramide. »

(Conférence du 15.11.86)






OBSERVATION

L’enseignement théosophique explique qu’il faut aussi examiner la qualité de vie de la personne qui reçoit ce message car plus cette personne aura une vie spirituelle (pas d’alcool, pas de viande, pas de mauvaises vibrations, etc.) et plus il y aura des probabilités que le message soit authentique parce que plus facilement les êtres de lumière pourront se contacter avec cette personne.






DE QUELLE MANIÈRE ABORDER NOTRE INCARNATION SUR LA TERRE ?


 

Quand on lui a posé cette question à Maître Pastor, ceci est ce qu’il a répondu :

Il ne faut pas séparer la vie quotidienne de la vie spirituelle, car tout se confond l’un dans l’autre comme ce signe venu d’Orient que vous connaissez bien et qui s’appelle le yin et le yang. Tout se confond l’un dans l’autre et même existe l’un par l’autre, donc éliminez l’un et l’autre meurt aussi. Et de la même manière enlevez la vie que vous dites quotidienne sur cette planète et il n’y a plus de vie du tout.

Qu’est-ce qui fait qu’elle est quotidienne la vie ?

C’est parce que l’homme est automatique, parce que l’homme accepte, parce que l’homme se résout, se résigne, subit, pleur, souffre sans comprendre. Mille fois il reçoit le même coup de marteau sur le doigt, et il regarde le marteau, et il regarde le doigt, et il se crie :

« Ça fait mal ! »

Mais est-ce qu’il retire son doigt ?

Non. Il attend un Messie pour faire ça.

Les humains sont comme cela, c’est très caricatural la description que je viens de vous donner, mais ils sont comme ça en fait. Et par rapport à la conscience c’est le même phénomène.

Mille fois l’homme et la femme veulent découvrir le grand amour et ils se brouillent à des passions qui meurent lamentablement. Si bien qu’au bout de quelques mésaventures, ils se disent :

« Eh bien l’amour n’existe pas. Cette vie n’est pas belle, ce monde n’est pas beau. Il n’y a pas de place pour le cœur, il n’y a pas de place pour l’amour. Les humains sont trop méchants. »

Mais penser comme ça c’est une erreur.

Est-ce parce qu’un homme ou une femme, un humain n’arrive pas à comprendre ce qu’est l’amour, que l’amour n’existe pas ?

Non

Pour quoi nier ce qui est si proche mais que vous ne voyez pas encore ?

Tous les athées nient Dieu parce qu’ils ne le voient pas et c’est ce qu’ils disent :

« Je ne le vois pas donc il n’existe pas. »

Pourquoi utiliser cette manière si restreinte de réflexion ?


La vie n’est pas quotidienne. La vie elle devient quotidienne et elle devient pesante, elle devient pleine de soucis, elle devient pleine d’épreuves lorsque l’homme vit avec son ignorance, avec ses dépendances, son attachement, ses mesquineries, ses défauts, etc.

Alors automatiquement il lui semble qu’exercer la spiritualité entre en conflit avec le fait de vivre une vie sociale. Mais ça c’est une erreur et une erreur profonde !

Car celui qui se prend pour un moine à la fin de la journée, et qui au cours de la journée se prend uniquement pour une secrétaire, un chef ou je ne sais pas quoi d’autre. Cet être-là n’a rien compris.

Qu’est-ce que vous êtes ?

Vous êtes une secrétaire ou vous êtes une étincelle divine ?

D’accord les petits malins vont me répliquer que c’est une étincelle divine qui est devenue secrétaire. Mais je ne suis pas d’accord avec cette réponse-là, car tout dépend de ce que vous imaginez à propos de vous et de ce que vous imaginez à propos du monde.

C’est encore ce fameux masque dont nous parlions l’autre fois. L’homme se met toujours des masques sur sa figure et après il s’étonne de ne plus pouvoir se contempler comme il est réellement, il s’étonne de ne plus se sentir ou de trouver une réalité en lui-même ou autour de lui.

Il se met le masque déjà de son nom, de son prénom, de son âge, de son aspect physique, de son compte en banque, de sa race, de sa culture. Et ensuite pour ceux qui commencent à s’intéresser aux choses spirituelles, il se met le masque de tel ou tel degré initiatique, de tel ou tel rayon, de telle ou telle appartenance. Et ça n’arrête pas !

Alors que les efforts des Maîtres visent à casser tous les masques pour faire ressurgir uniquement la flamme. Et dans la flamme il y a la lumière, l’amour, la chaleur, l’abondance, la vie éternelle.


Mais tant que vous vivez en masquant cette flamme, vous serez tout le contraire de cette flamme. Vous serez le manque d’amour, le manque d’affection, le manque d’argent, le manque de nourriture, le manque matériel, et finalement la mort.

Donc choisissez votre camp. Vous vivez avec votre flamme divine ou avec votre masque. Et de chaque côté les lois sont différentes et pour autant ne vous plaignez pas ensuite d’être pauvre et de mourir si vous vivez avec le masque.

Par contre si vous vivez avec la flamme, il n’est pas du tout promis que cette flamme fasse de vous une personne riche, mais la pauvreté ne vous altérera pas. Elle ne vous fera pas souffrir. Et bien que vous ne possédiez rien, vous ne manquerez de rien. Ça c’est la différence de vivre avec la flamme.

L’homme s’imagine qu’il faut posséder énormément pour être satisfait et pour se sécuriser. Or la Conscience divine (et aussi les Maîtres) donnent juste ce qu’il faut à tout être humain, comme à toute créature vivante sur cette planète. Ils donnent ce qu’il faut.

Alors si l’être humain a besoin d’un vêtement, Dieu ne va pas se transformer en un grand couturier pour lui faire toute une garde-robe fantastique. Mais si c’est une personne pauvre, il lui fera par exemple rencontrer un riche qui lui donnera un habit de bonne qualité pour qu’il dure longtemps, car cet habit c’est tout ce dont il a besoin pour s’habiller. D’un bon habit qui dure longtemps, qui le tienne bien chaud et que soit bien confortable.

Mais l’homme s’imagine qu’il lui faut une énorme garde-robe, alors il se dit qu’il doit gagner beaucoup d’argent pour acheter divers habits et puis il faut que ce soit à la mode et puis en telle et telle couleur, et puis en telle et telle longueur, etc. etc.

L’homme amplifie ses besoins, et plus il amplifie ses besoins, plus il amplifie sa misère, car Dieu n’a pas prévu ces choses de cette manière. Ce qui ne veut pas dire que l’homme n’a pas droit à l’abondance car elle existe mais pour être en harmonie avec l’abondance, il faut vous brancher sur elle. Et vous brancher sur l’abondance c’est immanquablement vous unir à Dieu et à tous les Maîtres. Et alors automatiquement tout vient avec abondance. Mais il faut en quelque sorte le mériter.

Cependant la pauvreté ne doit pas être jugée comme un signe de fatalité venue du Ciel, pas plus que la richesse, car cela ne veut rien dire à l’heure actuelle. Il faut simplement regarder quand est-ce que vous avez eu un besoin et si la chose est arrivée. Il ne faut pas regarder votre compte en banque ou le statut social de la famille dans laquelle vous êtes né pour savoir si vous êtes un gracié de Dieu et des Maîtres.

Non

Les grands guides spirituels du monde, ils ne sont pas tous nés chez des princes. Oui, il en a eu quelques-uns, ça c’est un fait, mais c’était plus par idée préconçue pour pouvoir agir de manière occulte sur les plans politiques que la richesse permettait d’atteindre, que pour simplement avoir le plaisir d’être riche. Car un initié son premier désir est d’être pauvre. Non pas parce qu’il est là comme tous les initiés à se flageller le dos et le ventre.

Non, non pas par goût pour le martyr comme certains pourraient le croire, mais simplement parce que la notion même de la richesse et de la pauvreté n’existe pas pour lui puisque tout ce dont-il a besoin lui est donné par Dieu.

Et dans cette situation, ce qu’il veut avant tout c’est d’être libre. C’est tout. Et le seul moyen d’être libre dans ce monde c’est d’être pauvre, quoi qu’il en paraisse parce qu’il n’y a pas plus attaché qu’un riche et ceci n’est pas une critique contre les riches, car je ne parle pas contre eux mais c’est un fait psychologique.

Plus l’homme a des possessions et plus il se cramponne à ses possessions, par peur de les perdre ou par peur de les voir diminuer, et pour certains aussi par peur de devoir les partager. Et il devient esclave de ses possessions à ce moment-là.

Tandis que celui qui est pauvre mais qui a la flamme en lui, il a l’esprit libre parce qu’il ne se souci de rien d’autre que de faire du bien pour qu’il mérite son pain de demain. Rien d’autre que d’aller aider la voisine pour qu’elle l’invite à partager sa soupe. Rien d’autre que d’aller aider une paroisse pour qu’on lui donne des vêtements en retour. Et ce pauvre-là est un pauvre de Dieu.

Les pauvres ne savent pas vivre leur condition de liberté, ils croient qu’au contraire ils n’ont plus de liberté, et ils tombent dans leur misère, ils s’asphyxient dans leur peur, dans leur regret et dans la peine.

Mais agir comme cela c’est une erreur car en réalité ils sont une puissance fantastique s’ils savaient exploiter leur liberté parce qu’ils n’ont rien à perdre. Et ils pourraient refaire le monde parce qu’en plus ils sont les plus nombreux.

Un riche, il a tendance à parasiter tout le temps les évolutions du monde parce qu’il veut garder sa richesse, et automatiquement il veut exploiter aux autres. Soulever une guerre ici pour pouvoir s’enrichir davantage, ou renverser une démocratie là pour pouvoir grossir son influence. Et ainsi de suite jusqu’à pourrir littéralement le monde avec sa convoitise.

Tandis que le pauvre, lui il n’a rien d’autre que son âme. Il n’a aucune usine à perdre, aucune entreprise, aucune fortune, etc. Il ne dit que « oui » à Dieu. Il ne dit pas un « oui, mais…».

Et ils sont les plus nombreux. Ils pourraient changer la face du monde si au lieu de croupir sur la misère, sur le poids des riches, ils se soulevaient pour créer une société plus fraternelle, un monde meilleur, celui de la liberté.

Le pauvre est un être libre car il n’a rien à perdre.



Mais revenons-en à discuter sur cette vie dite quotidienne, car je veux absolument que l’esprit de la personne qui a posé cette question soit clair lorsqu’elle sortira de cette pièce.

C’est souvent la déprime et la lassitude qui amènent ce genre de question qu’on m’a souvent posé. Quelqu’un qui est trop en fait en confrontation avec ses problèmes intérieurs plus qu’avec les problèmes extérieurs du monde.

L’homme a beaucoup de mal à s’insérer dans la vie sociale et au même temps à vivre sa propre psychologie. Un homme qui est automatique n’a aucun problème pour s’insérer dans la vie sociale, parce qu’il est comme une pièce du rouage du système et il fonctionne avec un petit coup d’huile par-ci et un petit rodage par-là, et il est plus ou moins heureux parce qu’il fait partie du système.

Mais par contre celui qui essaye un petit peu de s’éveiller ou qui est en confrontation avec certains problèmes. Problèmes qui arrivent dans sa vie dans un but initiatique pour lui faire comprendre quelque chose ou le délivrer de quelque chose.

À ce moment-là il n’arrive plus à s’insérer bien dans la société parce qu’il est en marge psychologiquement, moralement, il est en marge du monde, et il est en marge au même temps du monde du Ciel parce qu’il n’est pas assez pur et il n’a pas assez compris de choses pour pouvoir vivre complètement en connexion avec le Divin.

Alors il est entre ces deux mondes, entre ces deux zones, ni avec Dieu ni avec les hommes, et il souffre car c’est un écartèlement. Et dans cet écartèlement il y a quelque chose qui doit craquer justement.

Et c’est quoi ?

Ce sont les illusions qui doivent craquer pour qu’elles disparaissent. Et ça vous auriez pu me le dire, car on en a déjà tellement parlé sur ce sujet.

Vous vivez le monde avec toute cette bande de données, de mémoire que vous avez dans le cerveau dans votre inconscient et dans votre subconscient comme je vous l’ai déjà expliqué. Et toutes ces données viennent à la surface et vous font interpréter le monde.

Ces données sont issues de votre race, du niveau d’évolution de la planète et aussi de votre propre évolution et de vos propres compréhensions et incompréhensions. Et tout ceci crée un voile où vous regardez à travers. Et dans ce voile, Dieu apparaît comme ceci et le monde apparaît comme cela.

Mais ne regardez plus à travers ces voiles. Déchirez les voiles. Et si vous avez une déprime, libérez-vous de cette déprime, ne laissez pas que cette déprime vous emprisonne. Ce qui ne veut pas dire que vous devez vous forcer à voir les choses de manière positive, mais mettez votre déprime de coté et regardez ce qui fait naître cette déprime, mais aussi cette lassitude, cette mauvaise interprétation, cette illusion. Et étudiez, analysez et évaluez. Et ainsi tout ce qui suscite ses dépressions disparaîtra.

Un homme qui vit en connexion profonde avec le Ciel ne peut jamais être désespéré.

Pourquoi ?

Parce qu’à l’intérieur de lui sa flamme brille et automatiquement il ne manque de rien, automatiquement il voit les choses d’après leur réalité et non pas d’après ce voile. Ce qui ne veut pas dire qu’il met un emplâtre de bonheur sur tous les malheurs du monde. Non, au contraire parce qu’il n’y a pas plus lucide qu’un initié, il n’y a pas plus lucide qu’un Maître. Mais lorsqu’il contemple le malheur des hommes, il sait pourquoi ce malheur arrive. (Le Karma)

Et malgré cela il vient se sacrifier, souffrir avec l’homme pour le faire évoluer, où il le regarde mais il ne pleure pas. Il ne passionne pas la chose en quelque sorte parce qu’il sait la raison des choses.

Donc la vie n’est pas quotidienne. Il y a la vie un point c’est tout, Et dans cette vie il y a les hommes qui ne comprennent rien, il a ceux qui comprennent un peu mais qui se battent encore avec certaines illusions, et il a ceux qui ont compris et qui essayent d’aider les autres à comprendre.



Les deux aspects de la création

Et lorsque vous avez compris vous avez deux voies : la voie ouverte et la voie secrète. Autrement dit, travailler de façon publique pour les autres comme le font périodiquement certains initiés, et comme ça a été le cas de Jésus.

Et il y a ceux qui travaillent au contraire dans l’ombre de manière secrète, et qui édifient par avance tout ce qui se passera sur la Terre. Et ils travaillent en collaboration très serrée avec le côté secret aussi de la Hiérarchie.

Tout dépend au près de quelle voie vous faites partie.

Dans l’Univers tout est scindé en deux, et de la même manière qu’il y a la dualité sur la Terre, il y a aussi une forme d’aspect binaire dans l’Univers qui n’est plus dualité lorsque vous élevez dans les hauts plans. Cela devient tout simplement une relation binaire entre les forces introverties et extraverties.

Ainsi il existe des Christ extérieurs et intérieurs qu’on appelle dans d’autres pays des Bodhisattvas que l’on dit tournés vers l’extérieur, ou secrets tournés vers l’intérieur.

Pourquoi ces deux aspects ?

Ce n’est pas parce que Dieu décidément jusqu’au bout veut s’amuser avec les hommes et faire des mystères. Non. Mais parce que ce sont les deux forces qui ouvrent dans l’Univers.

Au début il y a l’UN, le Point. Et dans cette conférence ne parlons pas de ce qu’il y a avant ce point parce que cela ferait une trop longue conversation. Imaginons tout simplement qu’il y ait cet UN qui est le premier aspect de la manifestation, c’est le premier souffle en quelque sorte, c’est-ce que vous appelez « Le Père ».

Et ce Père Cosmique crée deux forces basées sur un aspect binaire qui dans la matière vont donner la dualité. Ce qui fait que dans le monde, si vous vivez d’après l’aspect trop primaire de ces deux forces, vous les vivez en tant que dualité. Mais si vous les vivez dans un aspect supérieur, alors vous les vivez dans son aspect binaire, et à ce moment-là vous vivez dans un cercle de complémentarité.

J’espère que c’est compris. Tout dépend donc à quel degré vibratoire vous arrivez à vous développer vous-même, et ainsi vous sortez de la dualité pour jouer avec le binaire. Et à ce moment-là, lorsque vous jouez avec le binaire, quelque part vous êtes une unité.




Donc mettons les choses au clair. Plus de crises de larmes à propos de la vie dite quotidienne. Je ne veux pas, je vous le répète, vous faire croire que le monde est beau, que Dieu viendra demain et qu’il va frapper à tous les méchants et récompenser à tous les gentils, et qu’il y aura des banquets de joie, que tous les enfants du monde auront à manger, qu’aucun enfant ne sera plus jamais battu, qu’aucun homme ne sera jamais plus tué à la guerre ou torturé dans les prisons.

Je ne peux pas vous promettre cela.

Pourquoi ?

Parce que c’est aux hommes de le faire, car ce n’est pas Dieu qui a fait la société ainsi, c’est vous.

Donc comptez sur vous-même pour que cette vie ne soit plus quotidienne, mais qu’elle devienne divine. Parce que si elle devient quotidienne, c’est parce que vous êtes quotidien. Si elle est banale, c’est parce que vous agissez de manière banale. Si elle est triste c’est parce que vous êtes un individu triste.

Alors,

Pendant combien de temps vous allez jouer avec la banalité et la tristesse ?

Une bonne fois pour toutes changez d’attitude. Et pour cela, rentrez chez vous, prenez une bonne douche, et dites-vous :

« Demain je commence à avoir une autre attitude face à la vie. Demain je commence à agir comme un enfant de Dieu et dès demain je vais changer le monde, tant que je le peux, avec mes faibles moyens ou avec mes gros moyens, peu importe mais je participerai à améliorer le monde, car j’ai ma part de responsabilité et en plus je veux aimer, je veux aider, je veux sauver. »

Et vous le pouvez si vous le voulez, mais pour cela agissez et réunissez entre vous, vous qui voulez servir à quelque chose, vous qui voulez faire quelque chose, car il ne suffit pas d’imaginer. Il faut passer à l’action. Parlez aux gens sur le bien. Amenez-les au bien. Faites-les se comprendre en analysant avec amour leur cap psychologique, leur manque matériel. Montrez-leur la voie qui leur convient et ainsi vous édifierez le nouveau monde.

Beaucoup de gens sont tellement déprimés qu’ils finissent même par douter de Dieu, et ils s’exclament :

« Pourquoi est-ce que cela m’arrive !  Moi qui essaye de faire le bien, moi qui essaye d’être amour, et voilà qu’il m’arrive un gros problème, voilà qu’il m’arrive un gros obstacle. »

Mais quand vous priez sur ce genre d’interrogation ne vous le permettez pas longtemps. Vous avez le droit de vous insurger, c’est un fait et c’est normal que vous vous sentiez abattu face à l’adversité, mais cependant ne vous le permettez pas longtemps. Ne permettez pas à la vermine de s’installer en vous, a la mite d’attaquer votre charpente intérieure.

Attention !

L’homme devrait davantage considérer la foi et l’homme devrait davantage méditer sur le mot « espoir ».  Jusqu’à présent j’ai évité d’avoir un langage religieux, ça vous le savez bien. Et chaque fois que j’ai dû utiliser un mot religieux, je l’ai d’abord dépourvu de toute sa religiosité pour le montrer dans la clarté de son universalité.

Cependant dans ce cas-ci je vous dis que vous devez avoir la foi et faites vibrer cette foi en vous, parce que cela animera l’espoir. Et quand un homme a la foi et quand un homme a l’espoir, même s’il est tout petit, il peut faire de grandes choses parce qu’il devient alors dépositaire d’une force titanesque.

Toutes les forces du Cosmos convergent vers lui et s’expriment en ouragan à travers lui. Et il peut bâtir alors que tout est contraire. Mais il faut avoir l’espoir. Donc allumez les torches d’espoir dans vos esprits.

À quoi est-ce que cela sert même si vous m’aimez, même si vous aimez à Dieu ou à un quelconque autre Maître, à quoi est-ce que cela sert de venir avec des mines tristes et dire en pleurant :

« Oui, je crois en Dieu mais j’ai trop de problèmes. »


Mais ce n’est pas ça Dieu. Ce qu’il faut ce que quand vous sortiez d’ici vous vous ayez pardonné tout à vous-même.

L’homme fait mille et une erreurs et ce n’est pas seulement depuis hier, mais depuis même avant-hier dans la nuit des temps qu’il fait des bêtises.

Et qui est-ce qui le juge ?

Personne et surtout pas Dieu.

Pourquoi ?

Parce que Dieu sait très bien que vous êtes tout simplement dans un microsystème d’évolution. Et à l’intérieur de ce microsystème, eh bien tout arrive. Et ce n’est que lorsque vous sortez éjecté para la lumière et la prise de conscience, que l’on peut faire un jugement et c’est toujours le bon à ce moment-là.

Par contre l’homme se juge constamment, c’est sa conscience qui le ronge, et il peut ainsi perpétuer des malheurs. Donc une bonne fois pour toutes pardonnez-vous. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut laver la conscience et recommencer dès demain une somme encore plus énorme d’erreurs.

Non

Mais repartez à zéro en quelque sorte et demandez pardon aux gens et pas forcément de manière matérielle, physique. Simplement dans votre conscience envoyez leur de la lumière et dis-leur mentalement et sincèrement :

« Pardon »

Et sentez-vous pardonner car c’est ainsi que cela se passe, parce que quand il y a la prise de conscience automatiquement Dieu pardonne. Car s’il a jugement ce n’est que pour vous faire prendre conscience. Donc pardonne-vous. Repartez à zéro et faîtes les choses complètement différemment à comme vous les aviez fait jusqu'à présent. Plus positives avec amour et fraternité.

Regardez dans la Bible.

Qui étaient les apôtres ?

Pour beaucoup d’entre eux, ils étaient d’une banalité affolante et certains mêmes pêcheurs. Il y en avait même un qui tuait les chrétiens et qui ensuite s’est mis à devenir chrétien lui-même.

Pourquoi ?

Parce qu’au fur et à mesure que vous faites, par exemple chaque jour la même prière, ou la même méditation, ou le même petit rituel, vous créez en vous un dépôt d’énergie qui est positif. Et au fur et à mesure ce dépôt va grandir si bien qu’un jour il va devenir prédominant. Et de manière naturelle tout le négatif aura été chasé. Mais il faut prendre en main les choses et il faut s’astreindre au travail.

Donc qu’est-ce qu’un disciple ?

  • UN c’est un être de discipline.
  • DEUX c’est un être plein d’espoir.
  • TROIS c’est un être qui passe à l’action.

Remplissez ces trois tâches et soyez un véritable disciple.







Pour conclure, je voudrais vous laisser sur une image que j’espère elle vous portera de la chaleur et alimentera votre espoir.

Et chaque fois que vous ne l’aurez plus, pensez à cette image.

Mettez-vous debout en esprit, les bras le long du corps et la tête complètement dirigée vers le ciel. Et imaginez qu’une torche incendiaire et flamboyante d’une couleur dorée resplendissante vous touche et vous remplit d’énergie, vous réchauffe, vous régénère, vous fait sourire et vous fait hurler de joie.

Chaque fois que quelque chose ne va pas en vous, qu’il y a un obstacle qui vous fait souffrir, chaque fois que vous avez un problème, mettez-vous dans cette flamme dorée, mais d’une couleur dorée étincelante. Une flamme vive qui brille comme le soleil. Et montez vers le ciel, offrez votre souffrance, et dites :

« Regarde Seigneur, je souffre pour telle et telle chose. Est-ce que ce n’est pas bête ?  Je suis encore prisonnier d’une illusion. »

Car toute souffrance est née de l’illusion. Ça je vous l’assure. Toute souffrance née de l’illusion. Il n’y en a pas d’autre, je peux vous l’affirmer. Qu’elle soit physique, qu’elle soit morale ou affective, c’est forcément une illusion. Il faut enlever le voile.

Quel que soit votre prétexte, votre argument à souffrir, il faut l’enlever parce que c’est un voile.

Certains souffrent parce que par exemple ils n’ont pas eu de père ou de mère. Alors cela ne leur suffit pas d’avoir été orphelin, mais même une fois devenus adultes ils continuent à souffrir et à porter cette croix. Mais je te dis que c’est une illusion et je sais que ça c’est dur à entendre pour celui qui souffre, mais je t’assure que c’est une illusion car en vérité l’existence physique est une réalité temporaire.

Et dans l’enfance, le père et la mère visent à sécuriser psychologiquement à l’enfant. Mais si la personne reste à ce stade infantile où il a besoin d’être sécurisé par la présence du père et la mère, alors émotionnellement il ne deviendra jamais un être adulte.

Si vous avez été un orphelin, je sais que ça n’a pas été facile, mais voyez l'autre côté de cette expérience et rendez-vous compte que vous êtes nés libres comme si Dieu lui-même avait accouché de vous en vous mettant tout simplement sur l’herbe, dans le jardin de la Terre.

« Voilà enfant, je t’ai fait et tu es né. Va sur la Terre. »

Et sentez votre véritable lien paternel, car le seul lien qui existe réellement c’est celui avec le Père Cosmique.


Et d’autres personnes souffrent pour mille et une autres raisons, comme par exemple, parce qu’ils ne trouvent pas l’amour. Mais ça c’est aussi une erreur, parce que si c’est un fait que l’amour est réconfortant, cela n’est pas le principe même de la vie, car beaucoup d’hommes et de femmes trouvent aujourd’hui l’amour. Mais un jour ils le détruisent et ils ne croient plus.

Vous dites vous-même :

« Tout passe, tout lasse. On croyait s’aimer et puis on ne s’aime plus. »

Il faut que l’homme s’engage dans des quêtes plus réelles, dans des quêtes authentiques. Et au fur et à mesure ses souffrances ne seront plus, car quand viendra l’épreuve, le moment du détachement, le moment de la pauvreté, il dira :

« Je reconnais l’instant, je sais ce qu’il est, et je l’offre à Dieu. Cette expérience ne me déprime pas, car elle me purifie. »

Chaque fois que quelque chose vous arrive, pensez à l’instant de purification qui vous est offert et voyez le juste et non pas la souffrance. Ne soyez pas victimes, soyez disciples.


(Conférence du 15.11.86)






OBSERVATIONS

Je pense qu’effectivement plus vous vivrez en harmonie avec votre flamme divine, et plus la vie vous aidera. Et plus vous accumulerez des mérites, et plus l'abondance viendra à vous.

Cependant cela ne va pas vous libérer, ni des épreuves que vous devrez subir durant votre vie, ni du karma négatif que vous devrez payer (et ceci aussi bien individuellement que collectivement), et cela ne va pas non plus vous protéger contre la méchanceté humaine.

Donc considérez ceci comme un outil pour améliorer votre vie, mais ne commettez pas la maladresse de croire que cela va vous assurer une vie sans problèmes parce que alors vous feriez la grave erreur de baisser vos défenses et deviendriez la proie facile pour les personnes malintentionnées.

Mais malgré ces limites, cela vaut beaucoup la peine de mener une vie en harmonie avec les lois divines. Un, parce que la vie va être meilleure. Et deux, parce que cela va faire une grande différence lorsque vous serez confronté à l'adversité.

Et bien que Pastor ne semble pas être trop préoccupé pour l'insécurité qui existe sur la Terre (probablement parce qu'il s’est déjà libéré de ce problème depuis longtemps), je vous conseille fortement d'économiser et de prendre vos précautions parce qu’ils se viennent des moments très difficiles à vivre et ceux qui ne seront pas préparés souffriront beaucoup face aux crises qui se produiront dans un avenir pas trop lointain.

Et pour terminer, bien que je comprenne le point de vue de Pastor, je voudrais faire l’apologie des riches, car ce sont les entrepreneurs qui génèrent la majorité de la richesse qui se produit dans la société d'aujourd'hui. Et si les entrepreneurs n'existaient pas, alors la société se trouverait beaucoup plus restreinte de ce qu’elle est déjà.

Le problème ce ne sont pas les riches, le problème c’est qu'il n'y a pas un système équitable de redistribution de la richesse qui se génère. Le problème c’est qu'il n'y a pas des véritables moyens pour arrêter la cupidité et le manque d'éthique. Le problème c’est que la plupart des humains sont encore très égoïstes, et tant qu'ils continueront à agir ainsi, alors l'humanité continuera à en souffrir les conséquences.