Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


LES HANDICAPS PHYSIQUES SONT DUS AU KARMA ?



Pas toujours, en fait, quand il s’agit d’un handicap de naissance, c’est plus un engagement volontaire fait par la personne avant de naître pour aider l'humanité à évoluer. Lorsqu'on lui a demandé à Pastor (Maître de Sagesse) :

Dans une famille il y a quatre membres nés non voyants.
Pourriez-vous nous dire s’il existe, dans ces cas-là, une hérédité ou un karma familial ?
Quelle mission peut avoir une personne avec une incapacité par rapport à son entourage, aux gens qu’il rencontre ?
Qu’attend-on de lui, plus particulièrement dans cette incarnation ?
A-t-il la possibilité d’épurer son karma et de dissoudre son handicap ou est-ce impossible ?

Ceci il a répondu :

Comme je l’ai si souvent dit, l’homme ne vit pas uniquement pour lui-même, séparé des autres. Les hommes vivent principalement les uns pour les autres, et contrairement à ce que les gens pensent, lorsqu’une défaillance s’inscrit dans un code génétique, ce n’est pas parce qu’il faut créer cette lignée génétique incorrecte, pour que les âmes ayant commis des erreurs dans le passé, puissent rencontrer les corps avec défaillance qui leur permettront d’épurer leur karma. La raison est tout simplement, et à un niveau beaucoup plus abstrait, dans une dimension beaucoup plus large, la matière qui doit être purifiée.

Pour purifier la matière, les âmes avant de naître acceptent tous ses problèmes, ce que l’individu ne sait plus lorsqu’il se trouve réincarné dans son corps physique avec cette défaillance. Il ne sait plus qu’il a accepté de purifier la matière, de purifier le corps du monde, de purifier le corps de l’humanité. Alors, ayant oublié, il se demande de quel mal il est frappé.

Il existe davantage de karma collectif que de karma individuel. Non pas parce que l’homme vit d’après la loi de la collectivité, comme je viens de le dire, mais parce qu’un homme n’est pas le seul à faire une erreur, des millions d’autres hommes font la même erreur, et c’est à cause de cela qu’il y a correspondance. C’est à cause de cela qu’une défaillance peut s’inscrire dans un code génétique et s’exprimer sur toute une génération ou toute une famille.

Le karma collectif, ou disons, la purification collective, est quelque chose qui s’opère de façon beaucoup plus magistrale que la purification individuelle. Si l’homme n’avait que la purification individuelle, il serait rapidement libéré de son évolution sur terre. Seulement, on ne vit pas égoïstement sur sa petite planète. On vit pour un être que l’on compose (l’Humanité) et qui s’appellera plus tard un Logos, un Être Planétaire, un Être Cosmique.


RAPPORT ENTRE LES HUMAINS ET LE LOGOS

Chaque humain doit découvrir cette responsabilité qu’il assume sans problème, sans défaillance, quand il demeure dans les plans invisibles, à l’état d’âme, mais dont il perd cette connaissance lorsqu’il tombe dans le plan physique. Chacun perd la notion de l’Universalité que l’on compose.

Un Être Cosmique qui s’incarne, va créer inévitablement des humanités et des formes diverses, depuis les minéraux, en passant par les végétaux, les animaux, les êtres humains et plus tard même les anges. (L’Être Cosmique en se matérialisant forme les différents règnes)


En même temps qu’il crée ces êtres qui paraissent extérieurs et différents de lui, ces êtres ne sont pas différents de lui. Ainsi, vous ne pouvez pas dire de votre cellule, la cellule qui est dans votre corps en ce moment, qu’elle n’est pas de vous, et elle ne peut pas dire qu’elle n’est pas vous-même. Cette cellule c’est vous et elle le sait aussi. C’est pour cela qu’elle a une intelligence et c’est pour cela qu’elle a un développement, car de la même manière que les hommes assument le développement pour cet être cosmique qu’il compose, la cellule assume et assure le développement pour l’individualité que vous représentez.

Dans le cheminement initiatique, ce phénomène est connu. L’adepte essaie de dégager le pouvoir de sa matière, le pouvoir de sa cellule, pour que chacune de ses cellules soit un être réalisé comme lui-même peut l’être en disant « Je ». Il faut que chacune de ses cellules résonne du même « Je », de cette capacité à être auto consciente et puissante. Si vous comprenez exactement le rapport de votre conscience avec votre corps, votre cellule, vous comprenez exactement le rapport qui existe entre cet Être Cosmique, ce Logos et vous-même.

Il faut comprendre que toute la vie est représentée comme une succession d’emboîtements, comme des poupées russes, la plus petite s’emboîtant dans une plus grande, s’emboîtant dans une autre encore plus grande, jusqu’à ce qu’on en arrive à ne plus pouvoir mesurer la grandeur de la dernière poupée (que les néophytes appellent Dieu). Tous construits (à leur niveau) avec la même structure, ce qui permet que le principe « comme c’est en haut, c’est en bas » existe, sinon il n’y aurait pas de relation entre le bas et le haut.


Au niveau de votre vie individuelle, vous devez donc savoir qu’il existe cette même analogie entre vous et le Logos qui est à naître, que vous êtes, que nous sommes nous tous, depuis le plus petit des êtres humains jusqu’au plus grand Maître, jusqu’au plus grand Bouddha.

Lorsque l’on parle de la purification de cette matière, il faut s’attendre à ce que des âges, des décennies entières soient utilisées pour purifier cette matière, pour la dynamiser, pour la retrouver. Quand je dis retrouver, je parle de la puissance qui est dans la matière. Donc, pour retrouver cette puissance, il faut supprimer tout ce qui empêche cette puissance de s’exercer.

(Il faut que cette matière retourne à son état originel d’énergie, mais cette fois-ci en énergie conscientisée qui permette à l’être qui la compose, pouvoir la diriger et utiliser sa puissance de façon active. Au niveau humain, cela se produit quand le corps devient « lumière », comme par exemple avec la résurrection de Jésus, qui est devenu à ce moment-là une cellule éveillée et lumineuse du Logos.)


PEUT-ON Y REMÉDIER ?

L’humain a le pouvoir, puisque l’intelligence lui a été donnée, d’accélérer toutes les purifications. Et c’est à cause de cela que sont nées des disciplines comme la médecine. Par la médecine il a le pouvoir d’accélérer la purification de façon que les étapes, le partage du fardeau en quelque sorte, soit plus court, pour qu’un individu ne vive pas le handicap, la difformité, toute sa vie. Cela, la médecine le découvrira, et cela est son but, car c’est le pouvoir qui a été donné à l’homme. On peut l’appeler médecine, mais en fait c’est tout simplement l’intervention de l’homme dans la vie de l’homme. (Donc, ce n’est pas une obligation pour les personnes de vivre avec un handicap ou une difformité, si la médecine trouve le moyen de les guérir.)

La médecine du futur aura le pouvoir d’écourter ce moment de purification, d’intervenir dans sa matière. Par la recherche sur la génétique, les hommes découvriront dans les laboratoires qu’il existe une part de lumière et une part d’obscurité à l’instant de la création de la cellule. Exactement comme cela existe dans l’Univers, dans la Création.

Quand je dis obscurité, je ne parle pas de l’antagoniste de la lumière, des mages noirs, ou du diable, ou de tout le contraire du divin. Lorsqu’il y a création, il y a manifestation d’une énergie qui vient des plans subtils. Lorsque cette énergie se manifeste dans le territoire du monde visible, elle crée un déchet. C’est inévitable. Même Dieu ne peut pas créer autrement et c’est pour cela qu’il s’incarne. (Voir pourquoi Dieu descend dans la matière ?)

C’est parce qu’il y a production de ce déchet, qu’il faut éliminer par toutes sortes d’âges, par toutes sortes de civilisations, par un grand théâtre qui n’arrête pas de tourner, et à force de tourner, les impuretés se déposent sur les côtés et disparaissent. Et ainsi, à la fin, il ne reste que le cœur qui est pur.

Les généticiens vont donc découvrir qu’à la base, à l’instant de la formation de la vie existe déjà cette cohabitation entre une masse d’énergie qui se densifie en matière et une masse obscure et lourde que l’on ne peut dissocier. C’est ce que dans l’ésotérisme on appelle véritablement la matière. C’est la poussière de l’Univers. Et il faut du temps, aussi bien à la cellule, aussi bien à l’homme qui est la grande cellule du Logos Planétaire, ainsi qu’à ce Logos qui est la cellule d’un Logos encore plus grand, il faut du temps à toutes ces cellules pour écumer cette part de poussière, d’impureté. C’est pour cela que l’on pense à une imperfection originelle. C’est vrai, mais en même temps c’est faux, parce que cette imperfection ne vient pas du fait que l’être est imparfait, elle vient de la production même de la vie que laisse toujours un déchet qu’il faut purifier. (Voir le mal originel)


Je sais bien que ce que je vous dis, doit surement beaucoup vous déconcerter, mais il faut que vous commenciez à comprendre réellement ce que vous êtes, et votre place dans l’Univers et même dans Dieu. L’homme de demain sera un homme qui comprendra Dieu, non pas comme une substance extérieure à lui-même, mais comme étant lui-même l’expression de Dieu. Il se verra  comme étant l’expression véritable de l’être Cosmique et ainsi il n’aura plus besoin de religions, ni de sociétés initiatiques. Tout deviendra par là même, sacré.

Donc, en ayant une vision nouvelle, la puissance d’intervention pour la purification de la matière va être renforcée. Ainsi, celui qui, malgré le grand mouvement, accuserait encore un « handicap » sera soigné très vite, exactement comme on soigne un rhume, parce que si la cellule se déforme, si la cellule ne fonctionne pas dans le cas d’un handicap, c’est qu’au cœur, la donnée n’est pas vécue. Donc, il suffira de redonner une vitalité à la donnée, de redonner une âme à la cellule, un code, et elle fonctionnera à nouveau.

C’est au niveau de la génétique que l’homme découvrira les moyens de purifier sa matière et de libérer sa matière de l’emprise de cette poussière originelle, et cette poussière deviendra par là même de la lumière. C’est ce qui se passe, tout à fait individuellement, quand l’homme devient un Maître, lorsqu’il atteint ce que l’on appelle la 5e initiation majeure. À ce moment-là toute sa matière est sublimée. La lumière de son âme enfin retrouvée, si je puis m’exprimer ainsi, se précipite au cœur des cellules et fait de la cellule non plus un agent étranger de la lumière, mais une partie active de la lumière. Comme l’atome est une partie nécessaire à l’énergie.


QUE FAIRE À PRÉSENT ?

À l’heure actuelle, l’homme avance du pas qu’il peut et s’il ne peut pas aller aussi vite que ce que la souffrance humaine lui réclame, il faut savoir continuer encore un peu, à porter le fardeau et être l’endroit où s’opère la purification. Donc, pour qu’il n’y ait plus jamais de problème, pour l’avenir de la race humaine, il doit savoir être le laboratoire où s’opère la mutation. Il faut, je dirais même à la limite, être fier de ce travail, car c’est un travail.

L’homme doit donc travailler cette matière pour redonner un maximum de lumière à chacune de ses cellules, à chacun de ses atomes, en compensation de la particule de poussière inévitable qui existe à l’origine. Il ne faut pas qu’il plie sous le fardeau et sur l’aspect émotionnel de son état, sous le regard que donne l’émotion. Il ne faut pas que le regard des autres soit de la pitié, ou soit un jugement, et à un quelconque moment un affaiblissement de la considération pour l’autre.

Dire le pauvre, à quelqu’un qui a un problème ou un handicap, ce n’est pas connaître le pouvoir d’action des humains. Non seulement de celui qui paraît être la victime, mais des autres autour de lui qui doivent l’aider, parce que c’est de la responsabilité humaine de purifier la matière globale que représente le corps des hommes. C’est donc une responsabilité qui incombe à tous, et il ne faut pas l’exécuter avec émotion. Il faut tout simplement se dire : « je mets toutes mes énergies à effacer cette obscurité. »

Si vous voulez vous aider vous-même, ou si vous voulez aider les autres, c’est-ce qu’il faut faire, engager vos forces, les faire converger dans un acte conscient et volontaire pour transformer cette matière. Il ne faut pas perdre de temps avec les émotions, il ne faut pas perdre de temps avec les sentiments, il faut découvrir la joie d’exister et il faut rire. Autant l’homme saura rire, autant il saura travailler, et s’il sait rire et travailler, il aboutira à la victoire.


DERNIER CONSEIL

Pour parler un peu plus longuement sur la question qui a été posée et pour dire quelque chose de plus individuel à propos des gens qui ont été cités, ce qu’il faut donc, c’est leur apprendre, si cela est possible, si elles acceptent, à visionner la vie. Si l’on ne peut pas voir la vie, la visionner reste possible parce que cela est la vérité. La vision intérieure ne passe pas par les yeux, par l’activité d’un quelconque membre. La vision de la vie passe par l’ouverture de l’âme. C’est donc un état de choses, un état intérieur. La vision de la vie c’est cela, c’est sentir la nature de la vie au cœur et au creux de l’âme. Peu importe si à l’extérieur il y a quelque chose d’autre. Cela ne sera jamais la vie. Tous les hommes qui vivent à l’extérieur ne connaissent pas la vie. Ils la voient, mais ils ne la connaissent pas. C’est pour cela que le sage dit :

« Que ceux qui ont des yeux pour voir ne voient plus et ceux qui ont des oreilles pour entendre n’entendent plus. »

Que voulait-il dire par là ?

Il voulait dire que par l’instrument que représente le corps, les gens font toujours référence à l’extérieur, et ainsi, si à l’extérieur ils voient la vie, ils ne cherchent plus la vie ; si à l’extérieur ils ressentent la vie, par le désir, par le plaisir, ils ne cherchent plus la vie, son bonheur et sa vitalité.

Donc il faut que l’être humain ne voie plus pour qu’il puisse visionner la vie. Il faut qu’il n’entende plus la vie pour qu’il puisse écouter la vie. Alors, ne vous appesantissez pas sous des poids, des poids de reproches, d’amertumes, ou de constats de vos incapacités. Vos incapacités, elles existent si vous y croyez. Elles n’existent plus si vous travaillez à obtenir la puissance, si vous travaillez à obtenir le divin.


(Conférence du 23.05.88)

Voir aussi :

ALLER VERS DIEU À TRAVERS LE MENTAL



Question : depuis quelques années l’ésotérisme fait recette, un nombre sans cesse accru de personnes est à la recherche d’un enseignement dit ésotérique. Beaucoup de personnes pensent en toute bonne foi, qu’en accumulant un savoir dans ce domaine, elles vont nécessairement évoluer spirituellement. Cependant, n’y aurait-il pas une nécessité supplémentaire et interactive pour une authentique évolution de la conscience ?

À propos de ceux qui comme cela est dit dans la question engrangent, engrangent et engrangent la connaissance, qu’elle soit ésotérique, religieuse ou scientifique, il n’y a pas de mal, ni de contradictions à ce que l’homme apprenne et soit un connaissant.

Lorsque l’on parle de connaissance et que l’on se moque de ceux qui ont trop de connaissances, on ferait mieux souvent de se regarder soi-même et de conclure que si on avait au moins cette connaissance, il est moins probable qu’on aurait fait la bêtise d’hier à midi ou d’avant-hier soir, car il est à la mode à l’heure actuelle de se moquer de celui qui est une véritable bibliothèque vivante et ambulante, et de penser qu’il est trop mental, qu’il n’a que des livres dans la tête et qu’il n’a pas d’état de conscience, qu’il n’a même pas d’amour dans le cœur, donc il n’a pas de flamme, pour autant il n’est pas un être spirituel, il se trompe et il s’égare sur le chemin.

L’erreur qu’il ne faut pas commettre, c’est de prendre l’instrument pour le but. L’instrument qui est la connaissance, n’est pas le but de la vie de l’homme ou de l’évolution de l’homme (si c'était le cas, les ordinateurs seraient de grands adeptes). La connaissance est un instrument, c’est tout. Et un instrument doit être utilisé comme tel. Tous les instruments sont utilisés sur le plan mental et justement visent à développer le mental.

Pourquoi ?

Parce que tous les instruments sont des étapes nécessaires à celles qui sont après. C’est-à-dire que l’on ne va pas pouvoir parler de l’état spirituel qui se trouve après le plan mental, sans être d’abord passé par le plan mental. On ne va pas pouvoir non plus aider les hommes à se sortir du plan astral, sans les impliquer dans une approche du plan mental.


Ce qui ne veut pas dire que l’homme doit devenir mental et que tous les hommes doivent avoir des cerveaux aussi immenses que des bibliothèques, et connaître toutes les définitions de l’ésotérisme pour être considéré comme un initié. Absolument pas. Ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas aller vers une vision du monde dualiste, une vision de l’homme dualiste, mais il faut comme je l’ai déjà dit si souvent, admettre les paradoxes et arriver à jouer avec les paradoxes. Si vous voulez comprendre Dieu et l’univers, il faut absolument vous habituer aux paradoxes.

Par exemple, tout en étant multiple, la Vie est Une, et à l’intérieur même de son unité, elle est toujours multiple. Forcément lorsque l’on essaie d’admettre les deux concepts en même temps, cela paraît contradictoire et le cerveau commence à éprouve de la douleur. Pour autant la personne se dit : je verrais ça lorsque je serais plus ancien, pour l’instant je continue avec ma vision, avec ma technique et je travaille sans me compliquer la tête.

C’est pourquoi à un moment donné, il faut que le mental rentre en jeu, parce qu’au début, dans les premières initiations qui sont en fait les plus importantes, car il est toujours plus important de commencer que de s’acheminer par la force de l’élan acquis, ces premières initiations s’acquièrent par le phénomène de la compréhension, et cette compréhension déclenche des états de conscience.

Cela, vous pouvez l’expérimenter, vous avez sans doute dû déjà l’expérimenter dans votre vie. Quelque chose qui vous était incompréhensible devient d’un seul coup compréhensible. Automatiquement vous lâchez l’erreur, vous lâchez l’illusion que vous pratiquiez. Pourtant, cela est passé par le mental. Étrange non ?  On croyait le mental être une barrière. C’est vrai que le mental est une barrière si l’individu passe systématiquement et toujours par ce filtre, car c’est un filtre et c’est pour cela que certaines écoles le considèrent impur.

C’est un filtre impur lorsque l’on veut aller du haut en bas, mais pas lorsque l’on va du bas en haut. Lorsque l’on va du bas en haut, c’est-à-dire lorsque la personne essaie de monter vers son esprit (Atma), vers sa divinité, ce filtre est absolument nécessaire, parce qu’il va permettre de filtrer, de nettoyer toutes les grossièretés qui viennent de la personnalité, qui viennent des suppositions, des doutes, des complexes, des traumatismes, tout ce qui vient justement de la psychologie.


Mais lorsqu’on essaie un branchement inverse, lorsque l’âme descend, à ce moment-là le mental va devenir une limite. L’âme descendant, s’approchant de la matière, de sa personnalité, rencontrant le filtre du mental, va nécessairement être diminuée, et ce qui restera dans la personnalité sera peut-être la moitié ou un quart de l’expression de l’âme (à mesure qu’on évolue, cette portion augmente).


Encore une fois il faut que l’homme apprenne à jongler, à se servir de ces aspects, et non pas se dire je choisis cette chose-là et je l’exécute, comme l’on fait d’un grand coup de hache sur la bûche. Il faut être souple et savoir que l’homme est un être magnifique et une subtile mécanique, et je ne parle pas que du corps, je parle de tous ses corps.

Pastor (guide spirituel, 15.05.88)

LE CHEMIN DU CŒUR ET LE CHEMIN DE LA TÊTE



Question : II existe généralement deux types de communautés spirituelles, celles où l’accent est placé sur l’amour, mais où il manque la connaissance, et celles où l’accent est placé sur la connaissance, mais elles sont souvent dépourvues d’amour. Comment faire passer la qualité de l’une dans l’autre et vice-versa ?

Votre intérêt porté sur cette question, demande à ce que l’on parle de l’évolution spirituelle, car s’il est reconnu qu’existent plusieurs voies de développement et que ces différentes voies peuvent se classifier en deux grands groupes : le chemin du cœur et le chemin de la tête, il ne faut pas pour autant croire que le chemin qui mène vers le divin ou si vous préférez qui mène à Dieu, pour ceux qui préfèrent ce terme, soit divisé.

Ceux qui suivent le chemin de la tête, c’est-à-dire qu’ils se canalisent à travers le mental, ne sont pas forcément des gens qui vont être incapables d’intuition ou d’amour. Ce sont des gens qui ont plutôt des affinités avec ce que l’on pourrait appeler le mental divin, la loi divine. Tandis que ceux qui suivent le chemin du cœur, c’est-à-dire qu’ils se canalisent à travers l’affection sont ceux qui ont une affinité avec l’amour divin, avec la substance divine.

L’être parfait est l’union des deux, car un jour ou l’autre, celui qui se canalise avec le mental devra rejoindre les régions du cœur, et celui qui se canalise avec le cœur devra rejoindre les régions de la tête, pour devenir un être total.

Mais avant qu’il y ait cette grande unité dans l’être, avant que les deux pôles soient réunis, il faut avoir la patience et la tolérance que les uns puissent être sur un plan mental et que les autres puissent être sur un plan d’expression complètement cardiaque. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas lui rappeler à celui qui est trop mental, qu’existe aussi l’amour, pour que cette connaissance ne soit pas stérile. Et à celui qui est trop amour, lui rappeler qu’existe aussi la tête pour que cet amour soit juste, pour que cet amour ait du discernement.

On attendant d’atteindre ce haut degré évolutif où l’humain devient un être complet et parfait, on ne peut pas empêcher la grande séparation entre ces personnes et leur existence. Il faut simplement laisser aller les initiations, les incarnations, pour que chacun dans sa différence arrive à découvrir la même unité. Et même à l’intérieur de l’unité qu’est l’esprit, il existe toujours les différences. Même le jour où chacun se découvre comme étant du même esprit, de la même unité, de la même divinité, etc., il existe quand même encore une différence, c’est la différence des rayons.

Pastor (Guide spirituel, 15.05.88)

Voir aussi :