A propos de Max
Heindel, au chapitre 22 de son livre Théosophisme,
René Guénon a écrit ce qui suit :
« À propos de l’ouvrage de Steiner
auquel nous avons emprunté la citation précédente, il convient de faire une
remarque assez curieuse : ce livre, intitulé La Science Occulte, fut publié à Leizpig en 1910 ; or, l’année
précédente, il avait paru à Seattle (Washington) un autre ouvrage ayant pour
titre The Rosicrucian Cosmo-Conception,
par Max Heindel, dans lequel étaient exposées des théories tout à fait semblables dans leur ensemble.
On pourrait
donc, au premier abord, penser que Steiner,
qui ne donne aucune explication de l’identité de ses affirmations avec celles de Heindel, a fait des emprunts à
celui-ci ; mais, d’autre part, comme Heindel a dédié un livre à Steiner lui-même, il est permis de supposer qu’il a au
contraire tiré ses idées des
enseignements de ce dernier avant qu’ils n’aient été rendus public, à moins pourtant que tous deux n’aient simplement
puisé à une source commune.
En tout cas, la différence la plus appréciable qu’il
y ait entre eux (toute question de forme mise à part), c’est que Heindel n’hésite pas à attribuer nettement ses
conceptions à la tradition
rosicrucienne, tandis que Steiner se contente le plus souvent de parler au nom de « la science occulte », d’une
façon extrêmement générale et vague, ce qui, du reste, est peut-être plus prudent.
En effet, il
n’est pas bien difficile de s’apercevoir que
la plus grande partie des enseignements de Heindel, aussi bien que de ceux de Steiner, est tirée directement de la
Doctrine Secrète, avec quelques modifications qui ne portent guère que sur les détails, mais en écartant avec soin
tous les termes d’apparence orientale
; aussi ces conceptions n’ont elles que fort peu de rapports avec le Rosicrucianisme authentique, et même
ce qui y est présenté plus spécialement comme
« terminologie rosicrucienne », ce sont presque toujours des expressions inventées par Mme Blavatsky.
. . .
Nous ajouterons
qu’il a dû se produire assez rapidement une
scission entre Steiner et Heindel, car la dédicace de The Rosicrucian Cosmo-Conception a disparu dans les éditions plus
récentes, et Heindel, qui a constitué de son
côté une « Rosicrucian Fellowship » ayant son siège à Oceanside
(Californie), a écrit dans un autre
ouvrage, publié en 1916, que le premier messager qui avait été choisi et instruit par les Frères de la
Rose-Croix pour répandre leurs enseignements
échoua dans certaines épreuves, de sorte qu’il fallut en chercher un
second, qui n’est autre que Heindel
lui-même ; et, bien que le premier ne soit pas nommé, il est certain que c’est de Steiner qu’il
s’agit. »
(p.219-220)
OBSERVATIONS
Si René Guénon
avait fait l'effort de faire des recherches supplémentaires, il saurait que Max
Heindel est allé en Allemagne pour étudier avec Rudolf Steiner et donc que c’est
évident que Heindel lui a copié à Steiner.
Mais surtout, il
saurait que les enseignements de Max Heindel et Rudolf Steiner ne sont pas
tirés de la Doctrine Secrète comme il
l’affirme, mais qu’en réalité ils sont tirés de la pseudo-théosophie élaborée
par Charles Leadbeater (laquelle est remplie d’erreurs et de mensonges).
Et Max Heindel
et Rudolf Steiner ont dit des choses tellement aberrantes qu'il est évident que
ces deux individus ont été des charlatans.
Et le fait que
René Guénon n'ait pas remarqué le charlatanisme de ces deux individus montre que
Guénon lui-même était très ignorant parce que quiconque sait de théosophie ou de
science se rend immédiatement compte à quel point Max Heindel et Rudolf Steiner
ont été des immenses trompeurs.
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