Les Stances de Dzyan constituent la colonne des ouvrages théosophiques La Doctrine Secrète et La Voix du Silence, et Blavatsky a
expliqué que ces strophes font partie d'un livre secret que se trouve en
possession des maîtres transhimalayens.
Mais René
Guénon voulant discréditer à Blavatsky, au chapitre 9 de son livre Théosophisme, il a écrit :
« Nous ajouterons encore un mot en ce
qui concerne spécialement l’origine des textes tibétains soi-disant très
secrets que Madame Blavatsky a cités dans ses ouvrages, notamment les fameuses
Stances de Dzyan, incorporées dans La
Doctrine Secrète, et La Voix du Silence.
Ces textes
contiennent bien des passages qui sont manifestement « interpolés »
ou même inventés de toutes pièces, et d’autres qui ont été tout au moins
« arrangés » pour les accommoder aux idées théosophistes ; quant
à leurs parties authentiques, elles sont tout simplement empruntées à une
traduction de fragments du Kandjur et du Tandjur, publiée en 1836, dans le XX e
volume des Asiatic Researches
de Calcutta,
par Alexandre Csoma de Körös. »
(p.95)
Mais ceci
qu'affirme René Guénon est faux et le professeur Georges Méautis l'a prouvé en
écrivant ce qui suit :
« Personne ne peut ignorer la
gravité de cette accusation, et si Madame Blavatsky s’était vraiment contenté
de prendre ces Stances de Dzyan (dont elle a toujours affirmé qu’il
s’agissait d’un ouvrage ésotérique de la plus grande antiquité) à partir d'un
volume publié en 1836, on pourrait alors trouver étrange qu'elle n'ait jamais
indiqué d'où elle tenait ces données.
Les enquêtes
asiatiques de Calcutta sont une
série très rare que très peu de bibliothèques européennes possèdent, mais
heureusement on les trouve au musée Guimet (Document n°7060). De plus, il est
actuellement assez facile de vérifier si ce qu'a affirmé Guénon est vrai
puisque la traduction française de l'œuvre de Csoma a été publiée dans le tome
II des annales du musée Guimet par Léon Feer (1881, pages 131-573),
Et ainsi les
lecteurs qui voudront prendre la peine de le vérifier peuvent être sûrs que
l'affirmation de Guénon est totalement fausse, puisque l'œuvre de Csoma
consiste presque exclusivement en analyses et non pas en traductions, et aucune
de ces dernières correspond avec le texte des stances de Dzyan ou La
Voix du Silence. »
(Théosophie
et théosophisme)
~ * ~
Et ceci est un exemple de plus qui montre le peu
d’éthique qu’avait René Guénon qu’inventait de fausses accusations simplement
pour pouvoir discréditer les gens qu'il haïssait, mais la personne qu'il
dénigre véritablement c'est à lui-même en montrant son côté pernicieux.
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