Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


COMMENT ATTIRER L’ATTENTION DES MAÎTRES VERS NOUS ?




Sur ce thème Maître Pastor a dit ce qui suit :

« Les Maîtres n’aiment pas se montrer parce que cela crée une incorrecte relation des humains avec eux.

Et c’est dans ce sens que je n’ai jamais voulu dire mon nom, parce que dès qu’il y a évidence, eh bien, l’homme n’étant pas toujours suffisamment dépouillé de sa mémoire religieuse, dépouillé de sa personnalité, dépouillé de l’influence astrale, et dépouillé de sa nature trop émotive, il va fixer une étincelle émotionnelle dans la relation qu’il veut avoir avec le Maître.

Et c’est cette étincelle émotionnelle qui va complètement fausser la relation parce qu’à partir de ce moment-là, le disciple est en attente auprès du Maître, il attend tout du Maître, il attend que le Maître lui parle, il attend que le Maître lui disse ce qu’il doit faire, il attend que le Maître le critique, il attend que le Maître le protège, il attend que le Maître fasse les choses pour lui, il attend toujours quelque chose de la part du Maître.

Il est là et il lui dit :

« Je suis tout à toi, je suis ouvert, aussi bien à tes reproches qu’à tes félicitations, mais sois là, pour moi, je t’attends. »

Or ce n’est pas de cette manière-là que le Maître entend entretenir les relations avec un disciple. Le Maître au contraire veut voir dans son disciple à un futur Maître. Exactement comme un chef d’entreprise essaie de sélectionner dans son personnel celui qui est le plus capable à être son bras droit, donc son semblable.

Et sur celui-là, il va s’appuyer. Il va convoquer le Comité Central pour le nombrer son directeur adjoint et il va lui confier la marche des affaires quand il ne sera pas là. Tandis que les ouvriers restent des ouvriers et travaillent en tant qu’ouvriers.


Et quelle est la différence entre un ouvrier et un directeur ?

Eh bien, la différence n’est pas forcément dans l’intelligence ou dans l’instruction. La différence est tout simplement dans la prise des responsabilités. Que cette prise des responsabilités soit stimulée par l’ambition ou l’appât du gain, peu importe, mais la différence fondamentale c’est celle-là, c’est la capacité de prendre des responsabilités, la capacité à se déterminer un but, à tenir ce but malgré l’adversité, et à tout faire pour arriver à ce but.

Et dans la relation entre le disciple et le Maître c’est exactement la même chose. Et la façon qu’ont les Maîtres pour recruter à leurs disciples (de chercher des résonances auprès de l’humanité donc), cette façon de faire s’établit dans ces mêmes relations.

Ils ne cherchent pas des personnes qui veulent dépendre d’eux, Ils ne cherchent pas des personnes qui vont les adorer, des personnes qui vont les aimer. Par contre, ils cherchent des êtres conscients, des êtres responsables qui vont pouvoir investir leurs efforts, investir leur temps, investir leur croyance, investir jusqu’à leur sang s’il le faut, pour que le but évolutif qu’a la Hiérarchie s’établisse sur la Terre.

Et si la Maître a cette exigence, c’est uniquement parce que Lui n’est pas le but. Car des nombreux disciples font des erreurs dans la façon de se représenter, ou de vouloir, ou de désirer la rencontre avec le Maître. Parce qu’ils ignorent que le Maître n’est pas le but. Et c’est pour cela que les véritables Maîtres ne veulent pas jouer cette comédie et entrer dans ce type de relation d’indépendance, parce qu’ils savent eux-mêmes qu’ils ne sont pas le but des disciples.

Les Maîtres sont tellement conscients des besoins du Plan divin qu’ils décident eux-mêmes être un instrument du Plan. Donc si le disciple veut rencontrer un Maître, la meilleure façon de le faire est d’entrer dans le Plan, de devenir nécessaire au Plan, de devenir même indispensable au Plan. Et le Maître étant un instrument du Plan, lorsqu’il voit qu’un humain qui devient utile, alors il se s’intéresse automatiquement pour cet humain, il s’approche progressivement de cet humain et le rend conforme aux exigences vibratoires du Plan.

Cela peut prendre quelque temps, voire même quelques années, et après il y a précipitation du Plan sur le disciple. Et à partir de ce moment-là où le disciple a reçu cette précipitation du Plan, il devient lui-même investit du travail. Et cela quelle que soit sa relation personnelle avec le Maître, ou quel que soit son besoin initiatique personnel. Cette relation devient par la suite indépendante du travail qu’il peut accomplir.



Pourquoi est-ce que le Maître est si désintéressé
de l’adoration des disciples ?


 
Parce que comme je l’ai déjà dit (mais il faut le redire) le Maître n’est qu’un instrument de Dieu, ou du Logos Planétaire si vous préférez, ou de la Conscience Cosmique. Il est un instrument de la Nécessité humaine.

Lorsqu’il y a une humanité en bas, qui a tous les problèmes que vous connaissez, les Maîtres qui se trouvent en haut et qui sont hors de tous ces problèmes. Eux tous se concentrent pour aider à cette humanité souffrante à évoluer à fin de la libérer de cette souffrance.

Et qu’est-ce que fait dans tout cela l’adoration d’un disciple, je vous demande ?

N’est pas même ridicule ?

Que vient faire la dévotion d’un cœur enflammé, la dévotion de quelqu’un qui ne connaît pas encore suffisamment la Nécessité humaine ?

Que vient faire donc cette adoration au milieu de tout ce Plan qui ne fonctionne que par nécessité et que par besoin du plus petit par rapport au plus grand ?


RIEN !

Au contraire cela encombre !


(Et ceci l'a confirmé Maître Kuthumi dans une lettre qu'il a écrit à Annie Besant il a expliqué que : "nous ne voulons pas être vénérés, nous travaillons silencieusement et les continues références vers nous et les continues répétitions de nos noms fait surgir une aura confuse qui complique notre travail."  Pour vous donner une analogie, c'est un peu comme si beaucoup de personnes étaient constamment en train de vous appeler tout le temps.)




Je continue avec ce qu'a dit Pastor :

Que de temps peut être gâché justement à cause de ces comportements où les hommes passent parfois des heures et des heures à prier un Maître, ou à se lamenter devant la photo d’un Maître parce que le Maître ne vient pas, et alors les dévots se demandent ce qu’ils ont bien pu faire à ce Maître-là pour ne pas mériter sa présence.

Mais quel comportement tant égoïste ont ces gens-là quand pas forcément loin de chez eux, il y a quelqu’un qui se morfond dans un drame familial. Et que de l’autre côté de sa rue, il y a quelqu’un qui meure de faim. Et que de l’autre côté de la mer, il y a des hommes qui souffrent dans la misère, etc.

Alors, au lieu de vouloir égoïstement un petit moment de bonheur avec le Maître X, Y ou Z, comme si l’on voudrait serrer la main à je ne sais trop quel chanteur ou quel acteur. Au lieu d’être égoïste et de s’avancer dans cette vision astrale de la relation avec le Maître, il vaut mieux être utile au Maître et démontrer son amour pour le Maître, par un acte envers ceux qui sont nécessiteux.

Et Jésus a exprimé ceci quand il a dit :

« Chaque fois que vous ferez quelque chose de bien pour quelqu’un d’autre, c’est à moi que vous le ferez. »


Donc si vous voulez véritablement aimer le Maître, il ne faut pas vénérer le Maître, ni son âme, ni son rayonnement, ni son portrait, ni sa vibration, mais il faut aimer l’humanité, il faut aimer les humains, et même ceux qui sont vils et ceux qui sont ténébreux.

Et voilà que tout change, parce que tout d’un coup bien d’hommes ne se sentent pas capables d’avoir autant d’amour que cela. Cependant c’est à ce moment-là que le Maître sélectionne son disciple. Ce n’est pas pendant que le disciple est en train de prier sa photo, ce n’est pas pendant que le disciple est en train d’adorer son portrait que le Maître sélectionne son disciple. Non. Pas du tout. Au contraire, lorsqu’il voit un adorateur, le Maître se gratte la tête et se dit :

« Eh bien, décidément que d’énergie perdue, que de temps gaspillé. Encore un qui se joue des films. S’il savait que ma vie et que tout mon esprit est investi pour l’humanité. S’il savait que c’est là, au milieu des nécessiteux qu’il va me trouver, il arrêterait son adoration pour aller aider et parler avec ceux qui ont besoin. Et les pauvres de toute espèce. Pas seulement les besogneux sur un plan matériel. »


C’est au cœur de la souffrance humaine que l’on trouve le Maître. Ce n’est pas ailleurs. Et c’est lorsque vous prenez vos valises, vos vieilles chaussures, votre vieux chapeau et que vous allez là où il le faut pour aider les malheureux, c’est à ce moment-là que vous rencontrez le Maître.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que c’est à l’endroit où il y a le plus de misères (et dans n’importe que degré que ce soit, que ce soit une misère matérielle ou une misère spirituelle). C’est à cet endroit là que l’effort des Maîtres se concentre. Et c’est en jouant en quelque sorte le rôle des Maîtres soi-même que l’on arrive à attirer l’attention des Maîtres et qu’une une relation va pouvoir véritablement se créer avec un Maître.

Ce n’est pas en l’invoquant, en le priant et en l’adorant. Par contre lorsque le Maître voit que quelqu’un est productif, que quelqu’un sait prendre une part active dans l’établissement d’un bien quelconque dans le monde, d’un soulagement quelconque dans le monde.

Alors automatiquement, même s’il ne connaît pas à cet individu qui agit sur le plan physique, même s’il ne connaît ni son nom, ni son visage, même s’il ne l’a jamais vu, jamais soupçonné, malgré tout cela, il est automatiquement attiré par lui. Car le Maître est attiré par les lumières qui s’éveillent.

Lui qui est dans son domaine au-dessus des humains, il voit cependant à tous les humains. Et chaque fois qu’il voit une petite lumière briller, alors il va voir ce qu’il y a au bout de cette lumière. Et il voit que c’est Pierre, ou que c’est Jacques, ou que c’est Jeannine, ou que c’est qui que ce soit d’autre.

Et à partir de ce moment-là, il établit progressivement tout un processus de relations vibratoires entre cette personne et l’égrégore des Maîtres, c’est-à-dire qu’il commence à relier à l’individu avec des filaments d’énergie avec l’égrégore des Maîtres jusqu’à ce que finalement un jour la personne devient un intégrant entier de cette Fraternité. »

(Conférence du 27.05.88)










OBSERVATION

Les gens commettent l'erreur de penser que les Maîtres vivent dans une sorte de "paradis personnel" où ils profitent de leur illumination divine, éloignés de tout le reste, et bien que parfois cela soit vrai, dans la grande majorité des cas les Maîtres sont devenus tellement conscients du grand besoin dans lequel se trouve l'humanité, que poussés par un immense amour, ils préfèrent sacrifier leur tranquillité célestielle pour se mettre à travailler à fin d’aider à l’humanité.

Et c'est pourquoi ils n'ont ni le temps ni l'envie de s'occuper des "disciples adorateurs", parce que ces disciples font l'erreur de croire que le Maître va leur fournir tout ce dont ils ont besoin, et dans cet aspect ces disciples ils se ressemblent à ces individus qui attendent tout du couple, que leur couple leur apporte tout dans leur vie: que le couple les remplisse de bonheur, qu’il s’occupe d’eux, qu’il les protège, qu’il les guide, etc.

C’est-à-dire que tout ce qu'ils doivent apprendre à développer par eux-mêmes, ils veulent que le couple le fasse pour eux, et de la même manière agissent ces disciples qui veulent que le Maître leur résolve leur vie. Mais la relation maître-disciple ne fonctionne pas ainsi, parce que comme Pastor l'a expliqué, le Maître cherche à former un futur Maître et cela ne peut être fait si le disciple est complètement dépendant de son mentor.

Et c'est pour cette raison que le Maître évite ces "disciples adorateurs" jusqu'à ce qu'ils aient compris. Et c’est pourquoi si vous voulez vraiment attirer l’attention des Maîtres sur vous, ce que vous devez faire c’est justement le contraire: c’est-à-dire faire preuve d’indépendance, de volonté et de ténacité pour aider à l’humanité, sans avoir besoin que quelqu’un vous guide dans chacun de vos pas.

Et si vous êtes persévérant, les Maîtres vont progressivement s’approcher de vous, et invisiblement ils vont vous aider à vous perfectionner et aussi ils vont vous connecter énergiquement avec leur Temple, jusqu'à ce qu'un jour vous découvrirez que vous faites partie intégrante de leur organisation.








EXPLICATION DONNÉE PAR MAÎTRE MORYA


Ce désir d'avoir un contact avec les Maîtres se donnait surtout en Inde (bien qu'après l'apparition des "Maîtres Ascensionnés" se soit également développé en Occident) et dans une lettre que Maître Morya a écrite, il détaille plus sur ce thème :


« En ce qui concerne les brahmanes d’Allâhâbâd et de leur demande arrogante de vouloir échanger une correspondance directe avec nous, il faut mettre un arrêt à toutes ces vanités, car depuis des milliers d'années nous n’avons jamais échangé des lettres avec qui que ce soit, et nous n’avons pas non plus l'intention de le faire.

Kuthumi a fait une exception avec deux hommes occidentaux dans un but d’utilité pour la Société. Mais eux (les brahmanes) qu’ont-ils faits pour avoir droit à une telle demande ?

Rien !

Ils entrent dans la Société Théosophique mais ils restent cependant toujours aussi obstinés dans leurs anciennes croyances et superstitions et sans vouloir abandonner une seule de leurs coutumes obsolètes. Et dans leur vanité égoïste, ils veulent que nous leur rendions visite, que nous conversions avec eux et que nous les aidions en tout !

C’est pourquoi j'aimerais que M. Sinnett dise ceci à tous ceux qui ont des prétentions similaires:
           
"Nous les Frères [les Maîtres] nous souhaitons informer à chacun d'entre vous qu’à moins que vous soyez prêts à devenir des véritables théosophes (c’est-à-dire à faire ce qu'a fait Damodar Mavalankar qui a complètement renoncé à sa caste et ses anciennes superstitions), et que vous deveniez des véritables réformateurs, surtout en ce qui concerne les mariages entre enfants. À moins que vous fassiez cela, alors vous resterez des simples membres de la Société Théosophique mais sans l’espoir d'avoir jamais de contact avec nous.

Nous ne forçons personne à devenir un véritable disciple, cela dépend de chacun et de son choix. Et il est inutile que vous argumentiez que vous menez une vie pure, que vous ne buvez pas de boissons alcoolisées, que vous ne mangez pas de la viande, que vous évitez tous les vices, et que toutes vos aspirations sont pour le bien. Si en même temps vous construisez avec vos actions et vos agissements une barrière insurmontable entre vous et nous.

Qu’avons-nous les héritiers des vrais Arhats [les grands initiés] du bouddhisme ésotérique, à voir avec les gourous égarés du brahmanisme orthodoxe ?

Presque rien !

Il y a des centaines de milliers de Fakirs, de Sannyasis et de Sadhus qui mènent une vie très pure et pourtant ils restent dans le chemin de l'erreur, et c’est pourquoi ils n’auront pas l'occasion de nous rencontrer, parce que malgré toute leur propreté, combien d’eux sont-ils prêts à renoncer à leurs fausses croyances ?

Aucun !

Par contre ceux qui ont cru en nous et en notre but, ils ont été récompensés, et bien qu’ils puissent avoir de mauvaises influences autour d’eux, à cause des mauvaises émanations magnétiques que produisent la consommation de la viande et des boissons alcooliques, ainsi que de la vie en société et de la promiscuité. Mais malgré tout cela, ces obstacles vibratoires nous pouvons les neutraliser avec un petit effort.

Mais pas le magnétisme et les résultats invisibles qui proviennent de croyances erronées et d'autres superstitions, puisque dans ces cas les personnes attirent des millions d'étranges influences, des entités subtiles et même des agents puissants autour d’elles. Et nous ne voyons pas nécessaire ni utile de perdre notre temps à faire la guerre à toutes ces entités trompeuses contre lesquelles nous aurions besoin de beaucoup plus de pouvoir pour pouvoir les chasser.

Et c’est pour cela que tant que ces personnes resteront sous l'influence de ces entités fourbes, nous ne considérons pas faire un partenariat avec elles parce que nous devons respecter leur libre arbitre, ainsi que la liberté d’agir de la hiérarchie obscure dont les mauvais résultats nous essayons d'atténuer, mais dont leur travail nous n'avons pas le droit d'interférer tant qu'ils ne traversent pas le nôtre." »
(Lettre Mahatma 134, p.461-463, extraits)


_ _ _

Nous voyons donc qu'un autre aspect que fait éloigner les Maîtres sont les croyances erronées, au point qu’ils préfèrent une personne profane mais qui s'efforce pour aider à l'humanité, qu’une personne très pure mais qui est submergée dans des faux dogmes.












SANTÉ ET MALADIE




Pour parler de la guérison, il faut d’abord parler de la maladie, car lorsque l’on veut trouver la guérison, il ne suffit pas de chercher un remède, il faut sur tout savoir pourquoi est-ce que l’on est malade.

Donc les médecins ne doivent pas s’attacher à la guérison, mais à la maladie elle-même pour pouvoir faire un diagnostic exact, car tant que l’on ne connaîtra pas la cause profonde de la maladie, le remède ne sera pas connu.

Et c’est ce qui se passe à l’heure actuelle. Et quand je dis cela, je ne veux pas accuser les diverses sciences médicales de ne pas avoir la connaissance suffisante pour découvrir le remède idéal, pour aider la souffrance à s’arrêter.

Non

Je n’accuse à personne, parce que cela fait partie de l’évolution. Je dis tout simplement que toute science étant avant tout une recherche, tant que la recherche n’aura pas débordé dans les domaines du monde subtil. Eh bien, les hommes ne connaîtront pas la solution véritable de ses problèmes.

Lorsque donc l’on veut trouver une solution à ces problèmes, que ce soit d’ordre psychologique, ou d’ordre psychique, ou d’ordre physique, etc. Donc dès qu’il y a un déséquilibre sur quel que soit le plan où il s’exprime, il faut que les médecins et que les guérisseurs s’intéressent plutôt à ce qui constitue l’homme occultement, plutôt que d’essayer de comprendre quel est le virus, ou quel est le microbe, ou quelle est la particule très physique qui a provoqué le déséquilibre qui a fini par se manifester sur le plan physique.

Car bien sûr, on peut rejeter la faute sur les microbes, et on peut rejeter la faute sur les insectes qui transportent des parasites. Mais l’on ne peut pas tout rejeter sur eux.

Pourquoi ?

Parce que même si ces vecteurs-là existent et même s’ils sont dangereux (et c’est un fait), mais même s’ils sont capables de déclencher des maladies, le terrain dans lequel ils ont pu devenir prédominants, ce terrain-là, eh bien cette fragilité, ce déséquilibre qui a été créé n’est pas de leur faute, mais c’est la faute des hommes qui ont provoqué se déséquilibre là.

Pourquoi ?

Eh bien, tout simplement parce que l’humanité se trouve incarnée. Et c’est ce qu’il faut comprendre lorsque l’on étudie la maladie : il y a incarnation d’un esprit dans la matière, et qui dit incarnation, dit cohabitation.

Cohabitation de quoi ?

Cohabitation de quelque chose de subtil avec quelque chose de concret. Et vous savez que toutes les cohabitations ne font pas bon ménage forcément. Donc le niveau de rupture ou le niveau d’alliance va consister à comprendre ce niveau-là. De quelle manière l’esprit cohabite avec sa matière. Et dans quelle mesure cette cohabitation est heureuse et engendre des harmonies, et dans quelle mesure cette cohabitation est malheureuse et engendre des crises et des frictions.


Donc, la friction de l’esprit subtil (ou de l’âme si vous préférez, appelez-le comme vous voulez) cette friction de l’esprit sur sa matière c’est ce qui déclenche les feux spirituels que vous avez et qui vous constituent, c’est-à-dire les sept chakras. Plus tout le corps énergétique, c’est-à-dire le circuit des nadis, c’est ce qui fait justement d’un humain, un être en bonne santé et un être conscient.

Cette friction que fait l’esprit sur la matière et qui déclenche la Vie, qui déclenche la Conscience, la capacité d’être auto-conscient et de se rendre compte des choses et d’être objectif. Eh bien cette friction, lorsqu’elle n’est pas vécue de manière libre, elle engendre dans la matière des déséquilibres, des failles et des ruptures.

Et lorsqu’il y a ces ruptures, à l’intérieur se crée une forme d’abcès ou disons plutôt un logement négatif, et c’est dans ce logement négatif que les virus et les microbes vont pouvoir devenir nocifs en détruisant tout ce qu’il y a à l’entour d’eux.


Lorsque donc on veut analyser le virus, il ne faut pas prendre le virus comme étant l’ennemi mortel de l’homme, parce qu’en plus il sait se dissimuler et se transformer. Par contre il faut prendre le virus comme un allié. Car en fait toutes les choses négatives de la vie sont en réalité des alliés de l’homme, mais l’homme ne le sait pas, ou plus précisément, ne le sait pas encore.

Pourquoi ?

Eh bien, parce que ne sachant pas véritablement s’unir à la vie, s’allier à la vie, devenir un avec le Principe, la Force qu’est la Vie, eh bien toutes les forces encore indomptées de la planète, toutes les forces obscures (et quand je dis obscures, je ne veux pas dire ténébreuses, je dis obscures dans le sens où elles sont encore indomptées par l’homme) toutes ces forces donc sont tout autant de chiens indomptés, par exemple, laissés en liberté et qui ne connaissent pas leur maître.

Et donc, lorsque l’homme arrivera sur son territoire, le chien va défendre son territoire et attaquer son maître, et le maître sera tout étonné. Or le virus agit exactement dans cette mentalité-là.

Les virus et les microbes n’ont pas été crées pour être les ennemis des hommes. Ils n’ont pas été faits ou plantés par le diable qui décidément, semble toujours passer derrière le bon Dieu pour lui saccager sa création !

Non

Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’un monde est créé, et lorsqu’il y a un tel foisonnement d’existences physiques comme cela a lieu sur la Terre. Eh bien, il y a des pôles négatifs et il y a des pôles positifs à cette vie. Parce qu’on ne peut pas créer sans cette intervention des énergies binaires qui sont en fait complémentaires.

Lorsque donc on observe le réseau de vie qui est animé par ce pôle négatif, on pourrait croire que les êtres qui y appartiennent à ce pôle sont des êtres nocifs. Et l’on aura vite fait de mettre tous les animaux prédateurs, tous les virus, tous les microbes et tout ce qui dérange la vie des hommes (en apparence).

Et puis lorsque l’on observe la hiérarchie de vie qui est animée par les forces du pôle positif, alors aurait tendance à vouloir y mettre tous les légumes, toutes les fleurs, tous les oiseaux, etc.

Mais la vie n’est pas ainsi.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que la vie n’a pas été faite pour être mise comme cela sur un ring, et que les deux pôles se tapent dessus tandis que les Maîtres et les Anges attendent de voir avec un rire cynique lequel des deux va gagner. Car si la vie est un défi, ce n’est pas du tout celui-là. Ce n’est pas du tout le défi du bien contre le mal, ou du moins pas dans la Nature. Il y a un combat, c’est certain, mais pas entre le bien et le mal mais pour maintenir l’équilibre.

Par contre en l’homme effectivement il ya un combat entre le bien et le mal, sans doute c’est vrai, mais pas du tout dans la nature car la nature est équilibre.

Seulement, dans l’équilibre de la nature qui se maintient comme elle le peut, il y a l’homme. Et l’homme est tout-puissant sur la nature. Et selon ce que l’homme sera, selon ce que seront ses principes, ses forces dirigeantes, il va utiliser le côté négatif de la nature ou le côté positif.

Ce qui ne veut pas dire (et il ne faudra pas conclure) que tous les méchants seront malades et que tous les gentils seront bien portants. Parce que lorsque je dis que cela dépendra de l’utilisation que l’homme fera de ses forces dirigeantes, cela veut dire que cela dépendra dans quelle mesure de conscience et d’application spirituelle il saura manifester ces énergies qui le constituent.

Ce qui fait que vous pouvez avoir affaire à quelqu’un d’extrêmement gentil, à quelqu’un d’extrêmement dévoué, noble, avec un grand cœur et une lumineuse vision, et malgré cela constater qu’il tombe gravement malade et que même il en périt.

Est-ce que cela veut dire que quelque part son karma est lourd ?

Est-ce que cela veut dire qu’il n’a pas compris quelque chose ?

Ou que finalement il y avait de la noirceur en lui ?


PAS NÉCESSAIREMENT




Sont les maladies toujours des conséquences karmiques ?

Non, et c’est pour cela qu’il ne faut pas établir des diagnostics spirituels sur la base de diagnostics médicaux. Il ne faut pas se dire :

« Tiens, si celui-là a ceci, donc c’est forcément parce qu’il en train de payer quelque chose. Ou bien, si l’autre a cela, c’est forcément parce qu’il n’est pas encore assez évolué. »

Il ne faut pas penser ainsi parce que la vie de l’homme est une alchimie très délicate. Et au cours de ses incarnations, eh bien, l’homme doit apprendre à manifester de plus en plus intégralement les énergies avec lesquelles il est venu au monde pour la première fois.

Et cet homme qui est dans la nature, il essaye entre ces deux piliers qui constituent la nature, le blanc et le noir, il essaye de devenir un être complet.


Et pendant qu’il atteint cet équilibre, il va osciller de temps en temps entre le blanc et le noir. Et même en étant ancré sur le pilier blanc, il peut avoir en lui-même des désagréments, donc des troubles qui vont provoquer des maladies.

Pourquoi ?

Parce que les énergies lorsqu’elles veulent se frayer un chemin, même si elles doivent bousculer les cellules, bousculer l’harmonie d’une ligne génétique obtenue de la parenté. Eh bien, l’énergie bouscule tout !  Car elle ne supporte pas les obstacles. Et lorsqu’il y a déferlement des maladies sur une civilisation, il ne faut pas croire que c’est seulement-là l’expression de la fin de la civilisation. Parce qu’au contraire, cela peut être le début d’une autre civilisation.

Pourquoi est-ce qu’il faut y voir ceci ?

Parce que justement il y a épuration de la matière, dynamisation des cellules, pour que les enfants qui naissent de ces gens-là soient vibratoirement beaucoup plus élevés que leurs parents.

Et qui est-ce qui fait les frais de cet avancement ?

Malheureusement ce sont les parents

Alors, pourquoi du haut d’une spiritualité surfaite, du haut des dogmes complètement inutilisables dans cet esprit-là, pourquoi accuser toute une génération d’être dégénérée parce qu’elle soufre un certain nombre de maladies ?

Alors qu’au contraire elle est le lieu d’une alchimie énergétique pour pouvoir aller plus loin !

Il faut donc avoir extrêmement de connaissances pour pouvoir juger à une personne en fonction des expressions de son corps, des expressions de sa santé, ou des expressions de ses troubles ou de sa maladie. Et c’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas juger.





COMMENT TRAITER LES MALADES ?


Et il ne faut pas non plus essayer au malade de lui faire accomplir une démarche de dépassement plus grande que celle qu’il est capable d’accomplir de par ses propres forces. Il ne faut pas essayer à tout prix de l’amener à telle fontaine spirituelle et le forcer à boire l’eau de telle parole en lui disant :

« Mais tu sais, si tu as ce déséquilibre, c’est forcément parce que tu n’as pas compris quelque chose, alors force-toi à comprendre pour que cela s’améliore. Et lorsque tu seras meilleur, eh bien, tu dois te développer spirituellement à fin que tu guérisses parce que lorsque tu seras plus grand spirituellement, tu guériras. »

Et le malade est écroulé quand on lui dit cela.

Pourquoi ?

Parce qu’il est déjà suffisamment accable par sa maladie, sans qu’en plus il ait à affronter les paroles de son entourage, surtout si elles sont peu flatteuses.

Donc si vous voyez que cette personne n’est pas capable d’entamer une démarche spirituelle, évitez de lui donner ce conseil pour ne pas l’accabler encore plus, et simplement laissez-le vivre sa maladie en l’appuyant dans la mesure de vos possibilités.

Un être qui est occupé à mûrir sa maladie est un être qui se purifie. Et dans ce cas-là, il faut au contraire l’encourager à supporter sa maladie. Et c’est justement en lui donnant la force, le courage et la volonté pour faire cet effort, qu’il trouvera les moyens d’aller plus loin et même spirituellement (chose qu’il n’aura pas pu faire si vous l’aviez poussé vers la spiritualité dès le début).

Car il y a aussi un comportement psychologique qu’il faut avoir avec le malade, avec toutes sortes de malades.

Il ne faut donc pas lui dire :

« Si tu as ceci, c’est parce que tu es comme ça. »

Non, il ne faut pas culpabiliser ni inférioriser un être qui est en train de se purifier. Il faut au contraire lui donner du courage. Et quand on donne du courage à quelqu’un, cela lui permet de sortir de son territoire.

Et là, lui-même il prend la décision d’aller voir ailleurs ce qui se passe, d’aller voir dans le monde spirituel ce qui se passe, d’aller voir dans le monde des médecines douces ce qui se passe, dans le monde des guérisseurs, de la guérison par les couleurs ou par les sons, parce qu’il a la force. Et à ce moment-là, cela devient une véritable aventure spirituelle pour lui.

Mais si l’on fait le contraire, alors l’individu se rétrécit, et manquant d’amour autour de lui, il ne pense qu’à une seule chose que c’est disparaître. Et disparaître à cause de sa maladie, pour ennuyer les autres qui l’ont accablé.

Donc il ne faut pas déclencher ce comportement destructeur et suicidaire. Et pour ne pas le déclencher, eh bien, il faut toujours considérer le malade comme étant un être entier, comme étant un humain en fait tout à fait normal. Et c’est ce que je propose à tous les médecins et à tous les guérisseurs, à tous ceux qui traitent les malades, c’est de responsabiliser les malades.

Qu’est-ce que cela veut dire, responsabiliser ?

Eh bien, cela ne veut pas dire non plus de leur dire :

« Écoute, si tu fais ceci et cela, tu ne t’en sortiras jamais. C’est ton travail, c’est ton alchimie. Alors responsabilise-toi. Moi, je suis là juste pour t’indiquer ces points-là. Maintenant débrouille-toi. »

Non, ce n’est pas cela responsabiliser quelqu’un. Responsabiliser quelqu’un c’est le guider pour que lui-même prenne la décision d’assumer sa situation et travaille de par sa propre volonté à s’améliorer.

(Maître Pastor, conférence du 27.05.88)




OBSERVATIONS

Et ceci est la raison pour laquelle je ne suis pas complètement d’accord avec l’enseignement de certains instructeurs comme par exemple Louise Hay, parce que même si ce qu’elle dit est vrai (que nous produisons en grande mesure nos maladies à partir de nos pensées et émotions), son explication reste très incomplète parce qu’on voit que les causes qui produisent les maladies sont beaucoup plus complexes.

Et ainsi par exemple, Louise Hay considère que le cancer est dû à cause que la personne garde dans son intérieur des profonds ressentiments. Et ceci est vrai, mais l’apparition du cancer peut aussi surgir :

-      à cause que la personne a un caractère très explosif,
-      ou parce qu’elle mange trop d’aliments artificiels,
-      ou parce que ses défenses se trouvent très fragilisées,
-      ou parce que l’énergie ne circule pas bien dans un de ses chakras,
-      ou parce que cette âme a décidé d’avoir cette maladie dans cette vie pour purifier un aspect karmique.
-      etc.

Et donc on ne peut pas simplement dire aux gens (comme le fait Louise Hay) qu’ils vont guérir leur cancer, s’ils apprennent à pardonner, parce que la maladie est quelque chose de beaucoup plus compliquée.

Ceux qui sont affectés par cette maladie parce qu’ils gardent dans leur intérieur des profonds ressentiments, ceux-là oui, cela va les aider, mais dans les autres cas non. Et c’est pour cela qu’il faut avoir une démarche beaucoup plus minutieuse et d’abord découvrir quelle est la véritable cause (de toutes les possibles) qui produit cette maladie, au lieu de considérer qu’une seule cause est la responsable de toute maladie.


Et il faut aussi avoir une démarche plus stratégique et diplomatique avec le malade, parce que si vous l’accablez sans qu’il ait encore la capacité d’assimiler sa part de responsabilité. Alors cette réprimande va le déprimer encore plus au lieu de le motiver.

Par contre si vous l’appuyez sans le culpabiliser et simplement vous le guidez, alors le malade peut lui-même faire cette démarche pour découvrir cet aspect énergétique de la vie qu’il ne connaissait pas, et ainsi la maladie devient un moyen de développement spirituel.

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Donc les maladies et les malades, il faut les aborder avec plus de sagesse, de connaissance et de discernement. Et pour ceux qui veulent avoir plus d’informations sur ce thème je vous recommande de lire aussi :