Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


LE PURGATOIRE EXPLIQUÉ PAR MAX HEINDEL




(Pour une meilleure compréhension, je vous recommande de d'abord lire le chapitre où j’ai résumé l'explication donnée par les Maîtres sur ce qui se passe après la mort, voir lien. Comme ça vous pourrez mieux percevoir quelles différences il y a avec l’explication donnée par Max Heindel.)


Sur ce sujet, Max Heindel a écrit à ceci :


«


ENTRÉE DANS LE PURGATOIRE

Si le mourant pouvait abandonner tous ses désirs derrière lui, le corps du désir se séparerait de lui très rapidement et le laisserait libre de pénétrer dans le monde céleste; mais tel n'est pas généralement le cas. La plupart des hommes, et plus spécialement ceux qui meurent à la fleur de l'âge, ont beaucoup d'attaches et d'intérêts dans la vie terrestre.

Leurs désirs n'ont pas changé, parce qu'ils ont perdu leur corps dense. A vrai dire, ils s'augmentent même souvent d'un désir intense de retour. Par ce désir, ils sont liés au Monde du Désir d'une manière très fâcheuse, quoique, malheureusement, ils ne s'en rendent pas compte.

D'un autre côté, les personnes âgées, celles qui ont été affaiblies par une longue maladie et qui sont fatiguées de la vie, passent très rapidement dans l'au-delà. Comme exemple, on peut citer la facilité avec laquelle le noyau se sépare d'un fruit mûr sans qu'une parcelle de la pulpe y reste attachée, tandis que dans le fruit encore vert il s'attache à la pulpe avec la plus grande ténacité.

(Ceci n’est pas nécessairement vrai, car il peut y avoir des jeunes très détachés de la vie terrestre, et inversement des personnes âgées qui sont encore très attachées à la vie terrestre, et en particulier à leurs biens.)


Aussi, est-il particulièrement pénible de mourir pour ceux qui sont séparés de leur corps par un accident, alors qu'ils sont en pleine possession de leur santé et de leur force physique, et que leurs activités physiques sont nombreuses et variées, qu'ils sont retenus par les liens du mariage, de la famille, des parents, des amis, par leurs affaires et leurs plaisirs.

(En effet, les accidents ou les meurtres en pleine vie génèrent de nombreux désordres.)


Le suicidé qui cherche à s'évader de la vie, pour s'apercevoir trop tard, hélas! qu'il reste aussi conscient que jamais, est dans une condition pitoyable. Il est capable d'observer ceux qu'il a peut-être déshonorés par son acte et, pire que cela, il éprouve une sensation indescriptible de "vide intérieur".

La partie de l'aura ovoïde où se trouvait auparavant le corps dense est maintenant vide et, quoique le corps du désir ait pris la forme du corps dense abandonné, il donne la sensation d'une coque vide, parce que l'archétype créateur du corps dans la Région de la Pensée Concrète persiste comme un moule creux, pour ainsi dire, aussi longtemps que le corps dense aurait dû naturellement vivre.

(Ceci est incorrect parce que les instructeurs théosophiques ont expliqué que l'individu qui se suicide généralement continue à être submergé par tout le désespoir qui l'a conduit à se suicider. Et c'est pourquoi les théosophes ont expliqué que le suicide ne te libère pas de la souffrance.)


Quand une personne meurt de mort naturelle, même dans la fleur de l'âge, l'activité de l'archétype cesse, et le corps du désir s'ajuste de façon à occuper tout l'ensemble de la forme; mais dans le cas du suicidé, cette affreuse sensation de "vide" persiste jusqu'au moment où, dans le cours naturel des évènements, la mort aurait eu lieu.

(Maître Pastor a expliqué que non seulement les suicides, mais aussi toutes les autres personnes qui meurent avant l'heure prévue, doivent attendre dans le plan astral jusqu'à ce que leur corps vital finisse de fonctionner, et seulement après elles peuvent monter au Monde du désir.)





LA PURIFICATION DES DÉSIRS

Tant que l'homme nourrit des désirs relatifs à la vie terrestre, il doit rester dans son corps du désir et, comme le progrès de l'individu demande qu'il passe dans les régions supérieures, l'existence du Monde du Désir doit nécessairement devenir "purgatoire", c'est-à-dire le purifier des désirs qui l'enchaînent.

Quelques exemples typiques feront mieux comprendre comment ce but est atteint.

1) L'avare qui chérissait son or pendant la vie terrestre l'aime tout autant après la mort: mais tout d'abord il ne peut en acquérir davantage, parce qu'il n'a plus de corps dense pour le saisir et, pire que cela, il ne peut pas même garder celui qu'il a thésaurisé pendant sa vie.

Il ira peut-être s'asseoir devant son coffre- fort pour couver de l'oeil son or bien-aimé et ses valeurs; mais les héritiers paraissent et, peut-être avec un sarcasme mordant à l'adresse du vieux "grippe-sou" (qu'ils ne voient pas, mais qui les voit et les entend), ouvrent son coffre et, bien qu'il puisse se jeter sur son or pour le protéger, passent leurs mains à travers lui, ne se doutant même pas qu'il est là et ne s'en souciant nullement, et commencent à dépenser son trésor, tandis qu'il souffre d'une rage impuissante.

Il souffrira cruellement et ses souffrances seront d'autant plus terribles qu'elles seront entièrement mentales, car la douleur physique, elle, s'émousse dans une certaine mesure. Dans le Monde du Désir, cependant, ces souffrances se manifestent dans toute leur intensité, et l'homme souffre jusqu'à ce qu'il ait appris que l'or peut être une malédiction. Ainsi il arrive graduellement à se contenter de son lot, et finalement est délivré de son corps du désir et est prêt à passer au delà.


2) Prenons encore le cas de l'ivrogne. Après sa mort, il aime tout autant qu'auparavant les boissons alcoolisées. Ce n'est pas le corps dense qui a une passion pour la boisson qui le rend malade, et il proteste en vain de diverses manières.

Mais le corps du désir de l'ivrogne réclame la boisson et force le corps dense à l'absorber, afin que le véhicule supérieur puisse éprouver la sensation de plaisir produite par une grande intensité de vibration. Ce désir persiste après la mort du corps dense, mais l'ivrogne n'a, dans son corps du désir, ni bouche pour boire, ni estomac pour contenir le liquide matériel

Il peut entrer et il entre dans des bars où il mêle son corps à celui des consommateurs pour éprouver, par induction, une partie des vibrations qu'ils ressentent; mais elles sont trop faibles pour lui donner une satisfaction suffisante.

Il peut pénétrer, et parfois il pénètre à l'intérieur d'un baril de whisky; mais cela aussi est inutile, car il ne trouve pas là les vapeurs produites dans les organes digestifs d'un buveur invétéré. Le whisky n'as pas d'effet sur lui, et il se trouve dans la condition d'un homme placé dans une barque, au milieu de l'Océan. "Partout, partout de l'eau, mais pas une goutte à boire"; aussi souffre- t-il terriblement.

(Ceci est faux parce que les maîtres ont expliqué que les arômes peuvent être perçus dans les niveaux d'existence supérieurs.)


Cependant, avec le temps, il apprend combien il lui est inutile de désirer la boisson qu'il ne peut obtenir. De même que pour tant de nos désirs pendant la vie terrestre, tous les désirs, dans le Monde du Désir meurent à cause du manque d'occasions de les satisfaire. Quand ce désir a été enfin vaincu, l'ivrogne, en ce qui concerne ce défaut particulier, a terminé son purgatoire.

Ainsi, nous pouvons voir que ce n'est pas une Divinité vengeresse qui nous condamne au purgatoire ou à l'enfer, mais bien nos mauvaises habitudes et nos mauvaises actions personnelles. La durée et l'intensité des souffrances causées par l'extirpation de nos vices se proportionnelle à l'intensité de nos désirs.

Dans les cas mentionnés, l'ivrogne n'aurait pas souffert de perdre toutes ses possessions matérielles. S'il en avait, il ne s'y attachait pas. L'avare non plus n'aurait éprouvé aucune douleur d'être privé de boissons alcoolisées. On peut dire avec certitude qu'il eût été indifférent de ne pas avoir d'eau-de-vie. Mais il aimait son or, et l'ivrogne aimait sa boisson et en conséquence, la loi infaillible a donné à chacun d'eux ce qui était nécessaire pour le purifier de ses vils désirs et de ses habitudes perverses.

(Ceci est faux parce que dans le monde des désirs, c'est-à-dire le Kama-Loka, le «purgatoire», il n'y a pas de purification de nos tendances inférieures, mais une séparation temporaire de notre mauvaise nature que nous avons fomentée, pour qu’ainsi notre bonne nature que nous avons développée, puisse entrer dans le Ciel.
 
Et en plus cette séparation se fait inconsciemment puisque l'âme de la personne se trouve endormie. Et c’est dans sa prochaine réincarnation que la personne réactivera à nouveau sa mauvaise nature avec laquelle elle devra de se confronter — car cela fait partie de son Karma personnel.
 
Donc, contrairement à ce qu’affirme Max Heindel, la purification de nos tendances négatives a lieu dans le monde physique et non pas dans le monde des désirs, comme il le prétend.)





QUE SE PASSE-T-IL AVEC LES GENS MATÉRIALISTES ?

Les gens qui sont honnêtes et intègres, qui ne firent de tort à personne, mais qui se trouvent complètement accaparés par les affaires, et ne se sont jamais préoccupés de la vie supérieure.

Le Monde du Désir est pour eux un état d'une monotonie indescriptible. Il n'y a pas "d'affaires" dans ce monde et, pour un homme d'affaires de cette sorte, il n'y a rien non plus qui puisse les remplacer. Il mène une existence très pénible jusqu'à ce qu'il ait appris à penser à des choses plus élevées que factures et grand livre.

Les hommes qui ont médité sur les problèmes de l'existence et qui sont arrivés à la conclusion que "la mort termine tout", ceux qui ont nié l'existence de ce qui n'appartient pas au monde matériel des sens, tous sont ainsi plongés dans cette terrible monotonie. Ils s'attendaient à l'annihilation de leur conscience, au lieu de cela ils s'aperçoivent que leur faculté de percevoir les êtres et les choses qui les entourent a augmenté.

Ils avaient été tellement accoutumés à nier ces choses avec véhémence qu'ils s'imaginent souvent que le Monde du Désir est une hallucination, et on peut les entendre fréquemment s'écrier dans le plus profond désespoir: "Quand donc cela finira-t-il?"

(Ceci est faux puisque tous les humains ordinaires se trouvent endormis, puisqu’il faut  un niveau de développement assez avancé pour rester éveillé dans le Monde du désir.)





KARMA DANS LE MONDE DU DÉSIR

C'est cette loi que symbolise la faux de la Mort, loi qui veut que "ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi" (Galates 6:7). C'est la loi de cause à effet qui régit toute chose dans les trois Mondes et dans tout royaume de la nature physique, moral et mental.

Partout son opération est inexorable; elle ajuste toutes choses et rétablit l'équilibre partout où une action, même la plus insignifiante, a amené une perturbation, ce que fait nécessairement toute action.

Le résultat peut se manifester immédiatement ou peut être différé pendant des années ou des vies, mais quelque jour, à un endroit donné, une rétribution juste et égale sera exigée. L'étudiant devrait noter particulièrement que l'opération de cette loi est tout à fait impersonnelle. Il n'y a dans l'univers ni récompense, ni punition. Tout est le résultat de la loi immuable.

Nous éluciderons plus complètement dans le prochain chapitre le mode d'action de cette loi que nous trouverons associée avec une autre Grande Loi du Cosmos qui gouverne aussi l'évolution de l'homme. La loi que nous considérons maintenant s'appelle la Loi de Conséquence.

Dans le Monde du Désir, elle opère en purifiant l'homme des plus vils désirs par la correction des faiblesses et des vices qui retardent son progrès, lui infligeant dans ce but la souffrance la mieux adaptée au résultat à obtenir. S'il a fait souffrir d'autres hommes ou s'il les a traités d'une manière injuste, il devra subir des souffrances identiques.

Notons cependant que si une personne adonnée à des vices ou ayant mal agi envers son prochain a fini par surmonter ses vices, se repentir et réparer, dans la mesure du possible, le mal qu'elle a fait, ce repentir et cette réparation l'ont purifiée de ces vices particuliers et de ces mauvaises actions. L'équilibre est rétabli, la leçon a été apprise pendant cette incarnation et, par conséquent, elle ne sera pas cause de souffrances après la mort.

(Ici, Max Heindel déforme l'enseignement parce que les maîtres ont expliqué que la loi du karma s'interrompt momentanément lorsque la personne meurt, puis la poursuit à nouveau lorsque la personne se réincarne à nouveau.

Et ceci est dû parce que le Monde physique est le lieu de l’action et de l’apprentissage. Tandis que le Monde céleste est le lieu du repos et de l'assimilation. Et le Monde du désir est simplement un pont entre ces deux mondes.)





LA DURÉE DANS LE MONDE DU DÉSIR

Dans le Monde du Désir, la vie est vécue à peu près trois fois plus rapidement que dans le Monde Physique. Un homme qui a vécu cinquante ans dans le Monde Physique, repasserait de nouveau les évènements de la même vie dans le Monde du Désir, en seize ans environ. Ceci n'est, bien entendu, qu'une moyenne générale.

Pour certains, le séjour dans le Monde du Désir est beaucoup plus long que la durée de la vie physique. D'autres encore, qui ont entretenu peu de désirs grossiers pendant leur vie, passent à travers ce monde beaucoup plus rapidement; mais l'estimation donnée plus haut est à peu près correcte pour l'homme ordinaire de notre époque.

(Il est vrai que la durée dans le Monde du désir varie pour chaque personne en fonction de plusieurs facteurs, mais les maîtres n'ont pas précisé que cette durée correspondait à un tiers de ce que la personne avait vécu sur la Terre, et c’est pourquoi je pense que cette proportion est une invention de Max Heindel.)





LA RÉVISION DE LA VIE DANS LE MONDE DES DÉSIRS

On rappellera qu'au moment de la mort, l'homme voit sa vie repasser devant lui en une série d'images; mais à ce moment elles n'éveillent chez lui aucun sentiment.

Pendant son séjour dans le Monde du Désir, ce panorama se déroule aussi à rebours, comme précédemment; mais maintenant l'homme éprouve tous les sentiments qu'il lui est possible d'éprouver à mesure que les scènes passent une à une devant lui. Il vit à nouveau chaque incident de sa vie passée. Quand il arrive à une scène où il a blessé quelqu'un, il ressent la même douleur que la personne blessée a ressentie.

Il endure tout le chagrin et toute la souffrance qu'il a causés aux autres, et il apprend à quel point est pénible la blessure, combien est dur à supporter le chagrin dont il fut la cause. De plus, comme nous l'avons mentionné déjà, la souffrance est d'autant plus aiguë qu'il n'a pas de corps dense pour atténuer la douleur.

Et c'est peut-être pour cela que la rapidité de la vie est alors triplée, afin que la souffrance puisse perdre en durée ce qu'elle gagne en intensité. Les balances de la nature sont merveilleusement justes et correctes.

(Ceci ce n'est pas ce que les maîtres ont dit. Maître Kuthumi a expliqué que pendant leur séjour dans le Monde du désir, les humains dormaient. Ceux qui ont été bons ont de beaux rêves, ceux qui ont été mauvais ont des cauchemars, et ceux qui ont été matérialistes, ils dorment simplement mais sans rêver.)





LES PERCEPTIONS DANS LE MONDE DU DÉSIR

Une autre caractéristique spéciale à cette phase de l'existence après la mort est intimement liée au fait (déjà mentionné) que dans le Monde du Désir, la distance est presque complètement annihilée.

Quand un homme meurt, il lui semble immédiatement que son corps vital s'enfle, qu'il augmente dans des proportions énormes. Cette sensation est due non pas au fait que le corps croît réellement, mais à celui que les facultés de perception reçoivent un très grand nombre d'impressions de diverses sources, qui toutes paraissent être très proches. Il en est de même du corps du désir.

L'homme a la sensation d'être en présence de toutes les personnes avec lesquelles il avait eu sur terre des relations demandant une réparation. S'il a mal agi envers un habitant de San Francisco et envers un habitant de New York, il aura la sensation qu'une partie de son corps est dans chacune de ces villes. Cela lui donne l'étrange sensation d'être coupé en morceaux.

(Ceci est inventé par Max Heindel parce que les gens se trouvent endormis.)





L'IMPORTANCE DE NE PAS PLEURER
QUAND QUELQU'UN MORT

L'étudiant comprendra maintenant quelle est, durant l'existence au Purgatoire, l'importance du panorama de la vie passée lorsque sa contemplation provoque des sentiments définis.

S'il a été de longue durée et si l'homme a été laissé à lui-même, la plénitude, la profondeur et la clarté de l'impression gravée sur le corps du désir rendront la vie dans le Monde du Désir plus réelle et plus consciente.

La purification obtenue sera plus complète que si, en raison de la détresse causée par les éclats bruyants du chagrin des parents au lit de mort et pendant la période de trois jours mentionnée précédemment, l'homme n'enregistrait qu'une impression vague de sa vie passée.

L'esprit qui dans son corps du désir possède un cliché clair et profond se rendra compte des erreurs de sa vie passée d'une manière beaucoup plus claire et définie que si les images avaient été rendues confuses, parce que l'attention de l'individu était alors détournée par les souffrances et la douleur de ceux qui l'entouraient.

Les sentiments engendrés par les scènes qui causent ses souffrances actuelles dans le Monde du Désir seront beaucoup plus définis s'ils sont tirés d'une impression panoramique distincte qu'ils ne le seraient si la rétrospection avait été de courte durée.

La vivacité, la précision de ces sentiments sont d'une valeur énorme pour la vie future. Ils gravent sur l'atome-germe du corps du désir leur impression ineffaçable. Les expériences seront oubliées dans les vies suivantes, mais le Sentiment restera. Quand l'occasion s'offrira dans les vies futures de répéter une erreur, ce sentiment nous parlera d'une manière claire et décisive.

C'est le "murmure doux et léger" (I Rois 19:12) qui nous avertit, sans que nous sachions pourquoi; mais plus les panoramas des vies passées ont été clairs et bien définis, plus nombreuses, plus fortes et plus fréquentes seront les suggestions de cette voix.

Ainsi, nous voyons combien il est important de laisser, après la mort, dans un état de calme absolu, l'esprit qui s'éloigne. En agissant ainsi, nous l'aidons à retirer le plus grand bénéfice possible de la vie qui vient de finir et à éviter la répétition des mêmes erreurs dans ses vies futures, tandis que nos lamentations égoïstes et bruyantes peuvent le priver d'une grande partie de la valeur de la vie qui vient de se terminer.

(Il est vrai qu'il est conseillé de ne pas pleurer lorsqu'une personne meurt, car cela gêne leur transition vers le monde subtil. Mais il est faux que cela affecte leur mémoire, car ce processus de révision de leur vie est automatisé et la personne n'y intervient pas.

Et l’atome-germe n'existe pas car c'est un mensonge inventé par Charles Leadbeater.)





L'OBJECTIF DU PURGATOIRE

Le but du Purgatoire est d'extirper les habitudes pernicieuses, en rendant leur satisfaction impossible. L'individu souffre exactement dans la mesure où il a fait souffrir les autres par sa malhonnêteté, sa cruauté, son intolérance ou tout autre vice. En raison de ses souffrances, il apprend à agir dans l'avenir avec bonté, honnêteté et indulgence envers autrui. L'homme apprend ainsi à pratiquer la vertu et à bien agir.

(Comme je l'ai expliqué avant, le processus d'apprentissage se déroule sur le plan physique et non pas dans le «purgatoire». Le Monde du désir est simplement le pont par lequel les âmes humaines doivent passer pour atteindre le Monde divin.

Et le Monde du désir fonctionne également comme un dépotoir, car comme le Monde divin vibre très haut, dans le Monde divin il ne peut y avoir de basses vibrations, et c’est pourquoi les gens doivent laisser leur mauvaise nature dans le Monde du désir pour pouvoir entrer dans le Monde divin.)


Lorsque l’humain naît à nouveau, il est affranchi d'habitudes perverses; tout au moins, chaque mauvaise action qu'il commet est laissée à son libre arbitre. La tendance à renouveler les mauvaises actions du passé persiste, car nous devons apprendre à bien agir consciemment et de notre gré.

(Ceci est faux car, bien que ses désirs précédents soient désintégrés, les caractéristiques négatives de la personne se registrent dans ses skandhas, de sorte que la personne devra en tenir compte dans sa nouvelle réincarnation.)


A l'occasion, ces tendances nous tentent et nous permettent ainsi de choisir la compassion et la vertu, au lieu du vice et de la cruauté. Mais pour nous indiquer la manière de bien agir et pour nous aider à résister aux pièges et aux ruses de la tentation, nous possédons le sentiment qui résulte de l'élimination des mauvaises habitudes et de l'expiation des mauvaises actions des vies passées.

Si nous écoutons ce sentiment et si nous nous abstenons de la mauvaise action en question, nous cesserons d'êtres tentés. Nous nous serons débarrassés à tout jamais de la tentation. Si nous lui cédons, nous éprouverons une souffrance plus intense qu'auparavant, jusqu'à ce que, finalement, nous ayons appris à vivre suivant la Règle d'Or, car "la voie du transgresseur est rude" (Proverbes 13:15).

Mais, même alors, nous n'avons pas atteint le but final. Faire du bien aux autres parce que nous désirons que les autres nous fassent du bien, est agir d'une manière essentiellement égoïste. Avec le temps, nous devons apprendre à faire le bien, quelle que soit la façon d'agir des autres à notre égard, le Christ l'a dit: "Nous devons aimer même nos ennemis" (Luc 6:35).





MÉTHODE POUR ÉVITER LE PURGATOIRE

C'est un avantage inestimable que de connaître la méthode et l'objet de cette purification, parce que nous sommes alors mis à même de faire par anticipation notre purgatoire ici-bas et de réaliser ainsi des progrès beaucoup plus rapides qu'il ne serait possible autrement.

Nous donnons un exercice dans la dernière partie de cet ouvrage qui a pour objet cette purification et qui, en même temps, aide au développement de la vue spirituelle. Il consiste à passer en revue les évènements de la journée après s'être retiré le soir dans sa chambre.

Nous examinons chaque incident en ordre inverse, notant tout spécialement son aspect moral et considérant si nous avons bien ou mal agi dans chaque cas particulier en ce qui concerne nos actions, notre attitude mentale et nos habitudes.

En nous jugeant ainsi jour après jour, en tâchant de corriger nos erreurs et nos mauvaises actions, nous diminuerons sérieusement ou nous pourrons peut-être même éliminer la nécessité d'un séjour au Purgatoire et serons alors capables de passer dans le Premier Ciel aussitôt après la mort.

(Le purgatoire ne peut pas être évité car c’est comme un ascenseur: vous ne pouvez pas atteindre le troisième étage sans d’abord traverser le deuxième étage. Mais par contre c’est vrai que plus vous vous purifierez au cours de votre vie terrestre, et plus vite vous traverserez le Monde du désir.)


Si, de cette manière, nous surmontons consciemment nos faiblesses, nous faisons aussi un progrès très sensible dans l'école de l'évolution. Même si nous échouons dans la correction de nos actions, nous recevons un avantage énorme en nous jugeant nous-mêmes, car nous produisons ainsi une aspiration vers le bien qui, dans l'avenir, portera certainement des fruits, sous la forme de bonnes actions.

En révisant ainsi les évènements de la journée et en nous blâmant pour nos erreurs, nous ne devrions pas oublier d'approuver d'une manière impersonnelle le bien que nous avons pu faire et de nous décider à faire mieux encore. Nous exaltons ainsi en nous le sentiment du bien en l'approuvant, en même temps que nous abjurons le mal en le condamnant.

Le repentir et l'amendement sont aussi des facteurs puissants pour diminuer le séjour au Purgatoire, car la nature ne gaspille jamais ses efforts en opérations inutiles. Quand nous reconnaissons la perversité de certains actes ou de certaines habitudes de notre vie passée, et que nous nous déterminons à éliminer les habitudes et à réparer le mal commis, nous effaçons leur image de notre mémoire subconsciente et elle ne sera plus là pour nous juger après la mort.

Même s'il ne nous est pas possible de réparer le mal commis, la sincérité de notre regret suffira, la nature ne cherche pas à se venger. Notre victime pourra être indemnisée d'une autre manière.

(Ici Max Heindel mélange les choses, parce que le regret n'éliminera pas la mémoire de votre subconscient. Le regret vous permettra de compenser votre karma négatif de manière positive.)

L'homme qui se juge ainsi et élimine ses vices en réformant son caractère, accomplira un grand progrès, réservé d'ordinaire à des vies futures. Cet exercice est très sérieusement recommandé, et c'est peut-être l'enseignement le plus important du présent ouvrage»

(Ce texte se trouve dans le chapitre III de son livre "La Cosmogonie des Rose-Croix")






CONCLUSION

L'explication donnée par Max Heindel a quelques points positifs, comme souligner l'importance de chercher à nous purifier et à nous améliorer au cours de notre vie sur terre, mais son explication sur ce qui se passe dans le Monde du désir est très fausse si nous la comparons avec ce que les maitres de sagesse ont réellement enseigné.









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