Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


LE PARADIS EXPLIQUÉ PAR MAX HEINDEL




Sur ce sujet, Max Heindel a expliqué ce qui suit :

« 

LE PREMIER CIEL

Quand le séjour au purgatoire est terminé, l'esprit purifié passe au Premier Ciel, qui est situé dans les trois Régions supérieures du Monde du Désir. Là, le résultat des souffrances est incorporé à l'atome-germe du corps du désir et lui communique la qualité de droiture qui agit, dans l'avenir, en poussant l'individu au bien et en le détournant du mal.

(Tout ceci est faux parce que le premier ciel se situe dans le plan mental et non pas dans le plan du désir, comme l'affirme Max Heindel. Et l'atome-germe du corps du désir n'existe pas, car c'est un mensonge inventé par Leadbeater.)


Là, dans le premier ciel, le panorama de la vie passée se déroule de nouveau à rebours, mais cette fois ce sont les bonnes actions de la vie qui forment la base des sentiments. Quand nous contemplons des scènes pendant lesquelles nous avons aidé autrui, nous ressentons de nouveau toute la joie que nous avions alors éprouvée, et de plus, nous percevons toute la reconnaissance que nous a vouée celui qui a reçu notre aide.

Quand nous contemplons des scènes dans lesquelles nous fûmes aidés par les autres, nous éprouvons à nouveau toute la reconnaissance que nous avions alors pour notre bienfaiteur. Ainsi, nous voyons combien il est important de bien apprécier les faveurs dont nous sommes l'objet, car le sentiment de reconnaissance aide à la croissance de l'âme.

Notre bonheur dans le Ciel dépend de la joie que nous avons donnée aux autres et de l'appréciation que nous avons montrée pour ce que les autres ont fait pour nous. Nous ne devrions jamais oublier que le pouvoir de donner n'est pas le privilège du riche. Donner de l'argent sans discernement peut être un mal. Il est bien de donner de l'argent pour une cause que nous jugeons recommandable, mais "servir" est mille fois préférable.

Comme l’a dit Whitman:

-      "Voyez!  Je ne donne pas de sermons ou une petite charité; quand je donne, je me donne moi-même."

Un regard bienveillant, l'expression de notre confiance, une aide sympathique et affectueuse sont des dons à la portée de tous. Nous devrions surtout nous efforcer d'aider les pauvres à s'aider eux-mêmes, au point de vue physique, pécuniaire, moral ou mental et à ne pas les amener à dépendre de nous ou des autres.

(Ceci est également faux car les maîtres ont expliqué que lorsque les humains montent au paradis, ils tombent dans un profond sommeil où ils vont rêver avec ce qui les a rendus plus heureux pendant leur séjour sur terre : son couple, ses enfants, la musique, voyager, etc.

Et les humains vont vivre toute une histoire de bonheur autour de ce thème. Et bien que ce ne soit qu'un rêve, il sera tellement intense que la personne le sentira plus réel que si elle le vivait dans le monde physique.

Donc, ce que nous vivons au ciel n'a rien à voir avec le bien que nous avons donné ou reçu, mais avec ce qui nous a rendus plus heureux.)


Le Premier Ciel est un séjour de félicité sans aucune goutte d'amertume. L'esprit y est soustrait à l'influence des conditions matérielles terrestres et il assimile tout le bien contenu dans la vie passée, qu'il vit à nouveau. Là, toutes les aspirations élevées que l'homme nourrissait sont réalisées dans la plus large mesure. C'est un lieu de repos, et plus la vie a été pénible, plus intensément l'homme jouira de ce repos.

(C’est vrai que c’est une période d’immense béatitude, sans aucune amertume. Et c’est aussi une période de repos, et d’assimilation de ce que nous avons appris sur la Terre. Mais c’est faux que la dureté de la vie influence l’intensité du repos, car en réalité d’autres facteurs interviennent, à savoir : la quantité de connaissances, le développement et la spiritualité que nous avons obtenus, ainsi que le karma positif que nous avons produit.

Donc une personne peut avoir eu une vie très dure, mais si elle n’a pas généré les facteurs que je viens de citer, son ciel serait court et sans goût.)


La maladie, le chagrin et la douleur y sont inconnus. C'est le "pays de l'éternel été" des Spirites. Les pensées des Chrétiens fervents y ont édifié la Nouvelle Jérusalem. De belles maisons, des fleurs, etc., sont le partage de ceux qui les ont désirées; ils les construisent eux-mêmes par la pensée avec la substance-désir; néanmoins, ces choses sont pour eux aussi réelles et tangibles que le sont pour nous nos maisons matérielles. Chacun obtient là les satisfactions qui lui ont manqué pendant la vie terrestre.

(Ils sont réels pour la personne qui les expérimente, mais ils ne sont qu'un rêve pour ceux qui se trouvent éveillés sur ce plan d'existence.)





CE QUI LUI ARRIVE AUX ENFANTS

Une catégorie d'entités mène au Premier Ciel une existence particulièrement belle: ce sont les enfants. Si nous pouvions les voir, nous cesserions de nous lamenter. Quand un enfant meurt avant la naissance de son corps du désir (qui a lieu vers la quatorzième année) il ne dépasse par le Premier Ciel, parce qu'il n'est pas plus responsable de ses actions.

(C’est faux que le corps du désir naît à quatorze ans, et ceci je l'ai démontré au chapitre précédent.)


Aussi l'enfant ne séjourne-t-il pas au purgatoire. Ce qui n'est pas vivifié ne peut mourir; par suite, le corps du désir de l'enfant et aussi l'mental persistent jusqu'à la prochaine naissance. C'est pour cette raison que de tels enfants se rappellent quelquefois leur incarnation précédente; nous en citerons un exemple ultérieurement.

(C’est faux, l’enfant doit également suivre le même processus que les adultes, et par conséquent, il doit également passer par le purgatoire pour pouvoir monter au ciel, et aussi de nouveaux corps doivent être reconstruits lorsqu’il se réincarnera à nouveau. Et ce n’est que dans le cas de très jeunes enfants, qu’ils renaissent rapidement sans passer par le ciel.)


Pour ces enfants, le Premier Ciel est une région d'attente qu'ils habitent de un à vingt ans, jusqu'à ce qu'une occasion s'offre pour une nouvelle incarnation.
Cependant, c'est plus encore qu'une simple période d'attente, parce que beaucoup de progrès sont accomplis pendant ce séjour au Premier Ciel.

(Comme l’enfant n’a pas pu accumuler les facteurs que j’ai mentionnés en haut, alors son séjour dans le ciel va être beaucoup plus court, mais comme la durée moyenne est de 1500 ans, je doute que l’enfant seulement habite de un à vingt ans comme l'affirme Max Heindel.)


Quand un enfant meurt, il y a toujours quelque membre de sa famille qui l'attend, ou, à défaut, des personnes qui aimaient "à tenir lieu de mère" à des enfants pendant leur vie terrestre et qui se font un plaisir de prendre soin d'un petit abandonné.

(Ceci est faux, car ce n'est pas un membre de la famille mais un guide qui s'occupe de la personne après son décès. Et selon son développement, la personne aura un guide individuel ou collectif.)


L'extrême plasticité de la substance-désir facilite la construction de jouets vivants et exquis pour les enfants, et leur vie est une suite de belles récréations; néanmoins, leur éducation n'est pas négligée. Ils sont divisés en classes, selon leur tempérament, et non selon leur âge.

Dans le Monde du Désir, il est facile de donner des leçons de choses sur l'influence des passions bonnes et mauvaises, la conduite dans la vie et le bonheur. Ces leçons sont imprimées d'une manière indélébile sur le corps du désir sensitif et émotionnel de l'enfant et elles demeurent avec lui pendant sa nouvelle incarnation, de sorte que plus d'une personne qui mène maintenant une noble vie le doit en grande partie au fait qu'elle a reçu ces leçons spéciales.

Souvent, quand un esprit peu avancé naît, les Êtres Miséricordieux (Chefs invisibles qui guident notre évolution), le font mourir de bonne heure pendant la vie terrestre, afin qu'il puisse recevoir cette éducation particulière qui le préparera à affronter ce qui sera peut-être une vie pénible.

Ceci paraît être spécialement le cas quand l'impression faite sur le corps du désir a été peu profonde, parce que le mourant a été troublé par les lamentations de ses parents, ou bien dans les cas de mort par accident ou sur le champ de bataille.

Dans ces circonstances, le sentiment éprouvé n'a pas l'intensité voulue après la mort; c'est pourquoi, dans son incarnation suivante l'homme meurt pendant l'enfance et la perte est réparée, comme nous l'expliquons plus haut.

Très souvent, le devoir de prendre soin d'un tel enfant pendant la vie céleste incombe à ceux qui furent la cause de l'anomalie. Ils peuvent ainsi réparer la faute commise et apprendre à mieux faire. Il se peut également qu'ils deviennent les parents de celui auquel ils ont nui et prennent soin de lui pendant les quelques années que dure son existence. Il importe peu alors qu'ils se lamentent au moment de sa mort, car il n'y a pas d'images importantes gravées sur le corps vital d'un enfant.

(Ici, Max Heindel dit beaucoup de mensonges parce que les maîtres ont expliqué que la grande majorité des humains perdent la conscience et tombent dans un profond sommeil après leur mort.)




ACTIVITÉS DANS LE CIEL

Ce Premier Ciel est un lieu de perfectionnement pour tous ceux qui ont été laborieux, qui ont eu l'amour des arts et qui ont pratiqué l'altruisme. L'étudiant et le philosophe ont alors accès à toutes les bibliothèques du monde.

(Ceci est faux puisque les humains se trouvent endormis.)


Le peintre éprouve une joie toujours nouvelle aux combinaisons sans cesse changeantes des couleurs. Il ne tarde pas à apprendre que sa pensée mélange et dispose ces couleurs à son gré. Ses créations brillent et scintillent avec une vie impossible à atteindre par celui qui ne peut se servir que des ternes couleurs physiques.

Il peint, pour ainsi dire, avec une matière vivante, ardente, et il peut mettre ses idées à exécution avec une facilité qui remplit son âme de joie.

(Ceci est également faux.)

Le musicien n'a pas encore atteint le lieu où son art trouvera son expression la plus complète. Le Monde Physique est le Monde de la Forme. Le Monde du Désir, où se trouvent le Purgatoire et le Premier Ciel est particulièrement le Monde de la Couleur; mais le Monde de la Pensée où son situés le Deuxième et le Troisième Ciel est la sphère du Son.

La musique céleste est un fait et non pas seulement une fleur de rhétorique. Pythagore n'inventait rien quand il parlait de la musique des sphères, car chaque corps céleste émet un son défini, et leur ensemble forme la symphonie céleste. Goethe en parle dans le prologue de Faust dont il a placé l'action au ciel.

Des échos de cette musique céleste nous parviennent même ici-bas dans le Monde Physique. Ils sont notre plus précieux trésor, bien qu'ils nous échappent, tels des feux-follets et qu'ils ne puissent être créés d'une manière permanente, comme peuvent l'être d'autres œuvres d'art: statue, tableau ou livre.

Dans le Monde Physique le son s'évanouit et meurt aussitôt qu'il est né.
Dans le Premier Ciel, ces sons sont naturellement beaucoup plus beaux et plus durables; aussi le musicien y entend-il des accents plus doux qu'il n'en entendit jamais pendant sa vie terrestre.

Les expériences du poète sont analogues à celles du musicien; car la poésie est l'expression des sentiments les plus profonds de l'âme, au moyen des mots qui sont ordonnés, selon les mêmes lois d'harmonie et de rythme qui gouvernent les effusions de l'esprit par l'intermédiaire de la musique.

De plus, le poète trouve une source merveilleuse d'inspiration dans les images et les couleurs qui sont la principale caractéristique du Monde du Désir. C'est de là qu'il tirera les matériaux qui lui serviront pour son œuvre dans sa prochaine incarnation.

L'écrivain accumule de la même façon ses sujets et développe ses facultés. Le philanthrope élabore ses plans altruistes pour l'élévation de l'homme. S'il a échoué auparavant, il verra dans le Premier Ciel quelle en est la raison, et il apprendra à surmonter les obstacles et à éviter les erreurs qui rendaient inapplicable son premier plan.

(Ici, Max Heindel s’embrouille profondément parce que Blavatsky a expliqué que les inspirations «venant d’en haut» proviennent du plan astral supérieur, parce que peu de gens peuvent actuellement entrer en communication avec le Monde du désir, mais surtout avec le Monde divin.)






LE SECOND CIEL

Finalement, l'homme, l'Ego, le triple esprit, entre dans le Deuxième Ciel. Il est revêtu de la gaine de l'mental qui contient aussi les trois atomes-germes: la quintessence des trois véhicules abandonnés.

(Ce que Max Heindel dit ici est faux, car les maîtres ont expliqué que seuls les humains les plus avancés parviennent à monter au deuxième ciel. Et tous les atomes-germes sont un mensonge inventé par Leadbeater.)


Quand l'homme meurt et perd son corps dense et son corps vital, il passe par des états comparables au sommeil. Le corps du désir, ainsi que nous l'avons expliqué, n'a pas d'organes immédiatement utilisables. D'un ovoïdes, il se transforme en une forme qui ressemble au corps dense abandonné.

(En réalité, c'est l'inverse qui se produit, lorsque le corps physique meurt, le corps émotionnel prend la forme d'une sphère.)


Il est facile de comprendre qu'il doit y avoir un intervalle d'inconscience analogue au sommeil, après lequel l'homme s'éveille dans le Monde du Désir. Cependant, il arrive souvent que les "morts" ne savent pas ce qui leur est arrivé. Ils ne réalisent pas qu'ils sont morts. Ils savent qu'ils peuvent se mouvoir et penser. Aussi, est-il parfois très difficile de leur faire admettre qu'ils sont réellement "morts". Ils se rendent compte qu'il y a une différence, mais ils ne peuvent comprendre en quoi elle consiste.

Toutefois, il n'en est pas de même quand ils passent du Premier Ciel qui est situé dans le Monde du Désir, au Deuxième Ciel qui se trouve dans la Région de la Pensée Concrète. L'homme abandonne alors son corps du désir. Il est parfaitement conscient. Il entre dans un grand silence. Pour le moment, tout semble s'effacer. Il ne peut penser.

Toutes les facultés sont inactives; cependant, il sait qu'il est. Il a le sentiment de se tenir dans l'Eternel, d'être seul, mais sans frayeur; son âme est remplie d'une paix merveilleuse " qui passe toute intelligence" (Philippiens 4:7). Dans la science occulte, on appelle cette condition "le Grand Silence".

Puis vient le réveil. L'esprit est maintenant dans son pays natal, le Ciel. Là, les premières sensations du réveil apportent à l'esprit le son "de la musique des sphères". Pendant notre vie terrestre, nous sommes tellement immergés dans les bruits et les sons insignifiants de notre entourage limité que nous sommes incapables d'entendre la musique des sphères dans leur course, mais l'occultiste scientifique l'entend.

Il sait que les douze signes du Zodiaque et les sept planètes forment la table d'harmonie et les cordes de "la lyre à sept cordes d'Apollon". Il sait que si une seule discordance venait à troubler l'harmonie céleste de ce sublime Instrument, "la destruction de la matière et la débâcle des mondes" s'ensuivraient.

(Tout ceci c’est faux parce que les maîtres ont expliqué que les humains passent la plupart de leur temps endormis au cours de leur voyage post mortem. Et ce sont les spiritistes et Leadbeater qu’ont popularisé l'idée selon laquelle les humains restent éveillés dans l'au-delà. Mais en réalité, actuellement seul un petit pourcentage le fait sur le plan astral, très peu dans le Monde du désir, et pratiquement personne dans le Monde divin.)


Le travail accompli par l'homme dans le Monde Céleste est très varié. Son existence n'est nullement inactive et illusoire. C'est une période d'activité de la plus grande importance pour la préparation de sa prochaine vie, comme le sommeil est une période d'activité et de préparation pour le travail du lendemain.

C'est maintenant que la quintessence des trois corps est assimilée par l'esprit triple. Tout ce qui, dans le corps du désir, avait été l'objet du travail de l'homme pendant sa vie par la purification de ses désirs et de ses émotions est joint à l'esprit humain et fournit, dans l'avenir, un meilleur mental.

Tout ce qui, dans le corps vital, avait été travaillé, transformé et spiritualisé par l'esprit de vie est ainsi sauvé de la désintégration à laquelle le reste du corps vital est soumis, est amalgamé à l'esprit de vie et assurera dans les vies futures un meilleur corps vital et un meilleur tempérament.

Tout ce que l'esprit divin a sauvé du corps dense par les bonnes actions sera assimilé à cet aspect de l'esprit et produira un meilleur environnement et de nouvelles opportunités.

Cette spiritualisation des véhicules est accomplie en cultivant les facultés d'observation, de discernement et de mémoire, par le dévouement à des idéaux élevés, par la prière, la concentration, la persévérance et par l'usage correct des forces vitales.

Le Deuxième Ciel est la vraie patrie de l'homme, de l'Ego, du Penseur. Il y demeure pendant des siècles, assimile les fruits de sa dernière vie terrestre et prépare les conditions physiques les plus favorables pour le prochain stade de son développement.

Le son qui remplit cette région et qui est partout apparent comme couleur, est, pour ainsi dire, son instrument. C'est cette vibration sonore et harmonieuse qui, tel un élixir de vie, incorpore au triple esprit la quintessence du triple corps dont l'esprit dépend pour sa croissance.

La vie dans le Deuxième Ciel est extrêmement active et variée. L'Ego assimile les fruits de sa dernière existence terrestre et prépare le milieu de sa prochaine existence physique. Il ne suffit pas de dire que les nouvelles conditions seront déterminées par la conduite et les actions de la vie passée.

Il est de toute nécessité que les fruits de cette vie soient incorporés au Monde qui sera la scène prochaine de l'activité de l'Ego, alors qu'il amassera de nouvelles expériences et de nouveaux fruits.

C'est pourquoi tous les habitants du Monde Céleste travaillent aux modèles de la Terre, qui se trouvent tous dans la Région de la Pensée Concrète. Ils modifient les traits physiques de la Terre et sont la cause de changements graduels dans son aspect, de telles sorte qu'à chaque retour à la vie physique, un milieu différent a été préparé, dans lequel ils peuvent acquérir de nouvelles expériences.

L'homme modifie le climat, la flore et la faune, sous la direction d'Êtres supérieurs que nous décrirons plus tard. Ainsi le monde est exactement ce que nous l'avons fait individuellement et collectivement, et il sera ce que nous le ferons. L'occultiste scientifique voit une cause spirituelle en manifestation dans tous les phénomènes physiques, y compris la série de secousses sismiques de plus en plus nombreuses et alarmantes dont il peut faire remonter la cause à la pensée matérialiste de la science moderne.

Le travail de l'homme dans le Monde Céleste n'est pas limité seulement aux modifications de la surface de la terre qui sera la scène de ses futures efforts dans la conquête du Monde Physique. Il apprend également à construire un corps qui lui offrira plus tard un meilleur moyen d'expression. C'est la destinée de l'homme de devenir une Intelligence Créatrice et il est continuellement en apprentissage. Pendant la vie céleste, il apprend à construire toutes sortes de corps, le corps humain y compris.


Nous avons parlé des forces qui sont actives aux pôles positifs et négatifs des différents éthers. L'homme lui-même est une de ces forces. Ceux que nous appelons les morts sont ceux qui nous aident à vivre. Ils sont aidés à leur tour par les "esprits de la nature", comme on les appelle, qui sont sous leurs ordres.

Dans ce travail l'homme est guidé par des Instructeurs appartenant aux Hiérarchies Créatrices supérieures, qui l'aidèrent à construire ses véhicules avant qu'il n'atteignit la "soi-conscience", de la même manière qu'il construit maintenant ses corps pendant le sommeil.

Pendant la vie céleste, il reçoit consciemment les leçons d'Instructeurs. Le peintre apprend à construire un œil qui voit correctement, qui est capable de saisir parfaitement une perspective et de distinguer les couleurs et les nuances d'une manière inconcevable pour ceux que n'intéressent pas les couleurs et les effets de lumière.

Le mathématicien étudie l'espace, et la faculté de percevoir l'espace dépend de l'ajustement délicat des trois canaux semi-circulaires qui sont situés à l'intérieur de l'oreille et donc chacun est dirigé dans une des trois directions de l'espace. La logique de la pensée et l'aptitude aux sciences mathématiques sont proportionnelles à l'exactitude de cet ajustement des canaux semi-circulaires.

Le talent musical dépend aussi du même facteur, mais, en plus le musicien doit posséder des "fibres de Corti" extrêmement délicates. L'oreille humaine en contient environ trois mille, et chacune d'elles est capable d'interpréter environ vingt-cinq variations de son. Trois à dix seulement de ces gradations sont susceptibles d'être éveillées chez la plupart des hommes.

Chez les gens d'une habileté musicale ordinaire, chaque fibre enregistre au maximum quinze sons; mais le maître musicien qui est capable d'interpréter et de rendre la musique du Monde Céleste a besoin d'une plus grande variété pour pouvoir distinguer les différentes notes et percevoir la moindre discordance dans les accords les plus compliqués.

Ceux qui ont besoin d'organes d'une aussi grande délicatesse pour l'expression de leurs facultés sont l'objet de soins spéciaux, comme le mérite et l'exige leur condition supérieure de développement. Le musicien vient au premier rang, ce qui est compréhensible, car tandis que le peintre tire principalement son inspiration du Monde de la Couleur, le Monde du Désir le plus proche du nôtre, le musicien, lui, essaie de nous apporter l'atmosphère de notre patrie céleste (en tant qu'esprits) et de l'exprimer par les sons de ce monde terrestre.

C'est à lui qu'échoit la mission la plus haute, parce que la musique est le mode suprême d'expression de la vie de l'âme. Elle diffère de tous les autres arts et leur est supérieure, car une statue ou un tableau, une fois créés, sont permanents. Ils sont tirés du Monde du Désir et sont, par suite, plus facilement cristallisés, tandis que la musique, qui émane du Monde Céleste, est moins tangible et plus fugace; elle doit être créée à nouveau chaque fois que nous voulons l'entendre.

On peut la fixer, mais la musique ainsi reproduite perd beaucoup de la douceur émouvante qu'elle possède lorsqu'elle nous vient directement de son propre monde, apportant à l'âme le souvenir de sa patrie et lui parlant avec une éloquence que les plus beaux marbres et les plus belles toiles ne sauraient égaler.

L'instrument par l'intermédiaire duquel l'homme perçoit la musique est le plus parfait organe sensoriel du corps humain. L'oeil est loin d'être parfait, mais l'oreille est juste, dans ce sens qu'elle entend tous les sons sans déformation, alors que l'œil déforme souvent ce qu'il voit.

Si le musicien doit avoir une oreille musicale, il doit, de plus, apprendre à construire une main longue et fine, aux doigts effilés, et aussi des nerfs sensitifs; car autrement il ne serait pas capable de reproduire les mélodies qu'il entend.

C'est une loi de la nature que l'homme ne peut habiter un corps plus parfait que celui qu'il est capable de construire. Il apprend d'abord à construire un corps d'une certaine classe, puis il apprend à l'habiter. De cette manière, il découvre ses erreurs et il apprend à les corriger.

Tous les hommes travaillent inconsciemment à la construction de leur corps pendant la vie prénatale jusqu'à ce qu'ils arrivent au point où la quintessence extraite des anciens véhicules va être incorporée. Ils travaillent alors consciemment.

On verra ainsi que plus un homme fait de progrès et travaille sur ses véhicules, les rendant ainsi immortels, plus il augmente son pouvoir de construction pour une nouvelle vie. L'élève avancé d'une école d'occultisme commence parfois ce travail de construction pour son propre compte, à la fin des trois premières semaines qui appartiennent exclusivement à la mère.

Lorsque la période de construction inconsciente est passée, l'homme a l'occasion d'exercer son pouvoir créateur naissant, et c'est alors le commencement de la véritable création originale: l'Épigénèse.

Ainsi, nous voyons que l'homme apprend à construire ses véhicules dans le Monde Céleste et à s'en servir dans le Monde Physique. La nature fournit toutes les phases nécessaires d'expérience, d'une manière si merveilleuse et avec une sagesse si consommée que, à mesure que nous apprenons à sonder plus profondément ses secrets, nous comprenons de mieux en mieux le peu que nous sommes et nous éprouvons un sentiment toujours grandissant de vénération envers Dieu dont la Nature est le symbole visible.

Plus nous apprenons à connaître ses merveilles, plus nous réalisons que notre système cosmique n'est pas l'immense mécanisme à mouvement perpétuel qu'on voudrait nous faire admettre.

Il serait tout aussi logique de supposer que si nous jetons en l'air une boîte de caractères d'imprimerie, ces caractères auront formé les mots d'un magnifique poème quand ils reviendront sur le sol. Plus grande est la complexité du plan, plus grand est le poids de l'argument en faveur de la théorie d'un Auteur Divin intelligent.

(Tout ceci est une invention de Max Heindel parce que comme nous l'avons vu en haut, peu d'humains montent au deuxième ciel, et pour y parvenir, il faut avoir atteint un haut degré d'universalité, c'est-à-dire, par exemple : n'aimer plus uniquement une personne ou un groupe de personnes, mais aimer à toute l'humanité, car alors l'humain éprouve l'amour d’une manière plus universelle, et c'est cela ce qui lui permet de monter au deuxième ciel.

Et il est également faux que dans le deuxième ciel, les humains préparent leur corps pour leur nouvelle réincarnation, parce que ce n’est pas quelque chose dont les humains s’en occupent eux-mêmes.)






LE TROISIÈME CIEL

Après avoir assimilé tous les fruits de sa vie passée et avoir modifié l'aspect de la Terre de manière à préparer le milieu nécessaire pour son prochain pas vers la perfection, après avoir ainsi appris, en collaborant à l'étude du perfectionnement du corps humain, à construire un corps approprié qui lui permette de s'exprimer dans le Monde Physique, et après avoir finalement extrait de l'mental l'essence qui nourrit le triple esprit.

L'Ego, privé de tout véhicule, passe dans la Région supérieure du Monde de la Pensée: le Troisième Ciel. Là, il est fortifié par l'harmonie ineffable de ce monde supérieur, en vue de sa prochaine descente dans la matière.

(Ceci est incorrect car seuls les plus hauts initiés parviennent à monter au troisième ciel.)

Après un certain temps vient le désir de nouvelles expériences et l'idée d'une nouvelle naissance se fait jour. Ce désir évoque devant l'esprit la vision d'une série d'images, d'un panorama de la nouvelle vie qui lui est réservée. Mais, notons-le bien, ce panorama ne contient que les évènements principaux. L'esprit a une entière liberté en ce qui concerne les détails. »

(Tout cela se trouve dans le chapitre III de son livre "La Cosmogonie des Rose-Croix")







CONCLUSION

Le récit de Max Heindel sur ce qui se passe au paradis est très déformé, car il a adopté bon nombre des mensonges inventés par Leadbeater, ainsi que d'autres qu'il a ajoutés lui-même. Et son explication a peu à voir avec les véritables explications données par les maîtres de sagesse et leurs vrais disciples.










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