LE KARMA DU DISCIPLE

Les Maîtres expliquent que lorsqu'un humain va devenir un disciple accepté par eux, il doit d'abord se dépurer énergétiquement, ce qui implique que cette personne va devoir accélérer le paiement karmique qui était en cours, et vous pouvez vous imaginer que cela ne va pas être agréable parce que si habituellement ce payement se fait peu à peu et étalé sur un le long terme pour que justement cela ne soit pas trop lourd à payer.

Dans ce cas-ci le processus s’accélère sur un court terme, et cela amène à que le disciple reçoit beaucoup de malheur, l'un après l'autre dans un court laps de temps.

Et c'est pour cela que Maître Kuthumi a dit ceci sur ce sujet :

« La masse du "péché" et les conséquences de la faiblesse humaine se répartissent tout au long de la vie d'un homme qui se contente de rester comme un mortel ordinaire. Mais le karma se rassemble et se concentre (pour ainsi dire) durant la période de la vie d'un disciple et principalement pendant sa période d'approbation.

Et aussi le karma qu’il a créé dans cette vie et qui habituellement pour un homme ordinaire se manifesterait dans sa prochaine vie, chez le disciple, ce karma se vivifie et s’accélère pour émerger dans cette existence même, et cela est particulièrement vrai pour les candidats présomptueux et égoïstes qui se précipitent sans avoir calculé bien leurs forces. »

(Lettre Mahatma 64, p.359-360)

Et cela se produit chez tous les disciples y compris les plus performants comme cela a été le cas de Damodar Mavalankar, et qui dans une lettre que Maître Kuthumi a écrite au colonel Olcott, il a expliqué les raisons pour lesquelles Damodar avait souffert très fortement au cours de ses épreuves comme disciple :

« Le pauvre garçon a eu sa chute avant qu'il ne puisse être en présence des Maîtres et il a dû subir les épreuves les plus graves que n’ait jamais eu à passer un néophyte, et aussi à purger les nombreuses actions douteuses dans lesquelles il a pris part à cause d’un zèle excessif.

Les souffrances mentales et physiques furent trop dures pour sa faible constitution, ce qui l’a laissé complètement prostré, mais sa guérison s’améliorera avec le temps.

Et cela devrait servir d'avertissement pour tous ceux qui veulent se précipiter dans le chemin du disciple et qui croient de manière pas très sage que c’est quelque chose de facile à faire.

Pour ouvrir les portes du mystère, il faut non seulement mener une vie très stricte, mais aussi apprendre à distinguer le vrai du faux. Et vous parlez entre vous beaucoup sur le Karma, mais en réalité vous commencez à peine à comprendre la véritable signification de cette doctrine. »

(Lettres des Maîtres de Sagesse, Première Série, Lettre 29, p.72-73)

Cependant, le karma ne doit pas être payé à force avec de la souffrance comme l'a précisé Maître Pastor :

« Lorsqu’un individu commence à devenir un disciple accepté par les Maîtres, il établit tout un processus de relations vibratoires avec l’égrégore des Maîtres, c’est-à-dire que le Maître commence à relier l’individu avec des filaments d’énergie avec son Temple.

Et à partir de ce moment-là, la vie de l’individu va changer nécessairement. Des problèmes peuvent se précipiter. Le disciple ne s’aperçoit pas que ce sont les vibrations en provenance de l’égrégore des Maîtres qui agissent, et il pourra croire au contraire que le fait d’avoir des problèmes est le signe d’une situation catastrophique, négative qui n’a rien à voir avec l’approche d’un terrain de plus en plus spirituel. Cependant cela est une obligation.

Pourquoi ?

Parce que lorsque le Maître crée ces liens entre le disciple et les Maîtres, à partir de ce moment-là, il y a une précipitation du karma de l’individu. C’est-à-dire que la vie qui aurait dû se dérouler tout à fait normalement, cycliquement, entre une vie quotidienne, ponctuée par le karma par-ci et par-là, pour générer des compréhensions par-ci et par-là.

Eh bien, tout ce qui aurait dû être accompli au cours d’une vie quotidienne se précipite et demande à être accompli en quelques mois ou dans une année ou en trois ans. Cela dépend de la capacité d’absorption de l’individu.

Ce qui fait que nécessairement chaque fois qu’un humain devient de plus en plus en disciple accepté par les Maîtres, chaque fois qu’il obtient une connexion de plus en plus intense, il faut qu’il s’attende, non pas à la vision angélique du Maître, non pas au bonheur suprême qui arrive dans sa vie, mais au contraire à une suite innommable de catastrophes. Et bien que ce soit douloureux, c’est un bien.

Et il ne faudra pas voir là non plus une sorte d’épreuve que le Maître envoie pour voir si ce disciple a de la force et a du courage.

Non

C’est simplement parce que la vie d’un être humain ayant passée à travers d’une multitude d’expériences, invariablement il y a des choses négatives qu’il a faites, et il y a aussi des choses qui ne sont pas encore acquisses. Et celui qui prétend être sans karma est le plus fou qui n’ait jamais été répertorié sur la Terre !

Parce que personne ne peut se dire sans karma. Ne serait-ce que le karma de l’ignorance. Car il existe pour tous parce que personne ne sait tout. Donc il y a toujours quelque chose, ou à développer, ou à effacer.

Et lorsqu’il y a un authentique branchement avec l’égrégore des Maîtres, que cela se développe justement énormément par les méditations de pleine lune, ou par les exercices de spiritualité.

Eh bien, nécessairement la précipitation du karma va bouleverser la vie privée de la personne. Sa vie professionnelle même parfois. Et l’on accuse alors à tout le monde, au président qui ne sait pas diriger l’économie du pays. Et si je suis au chômage, eh bien, c’est la faute d’un tel. Lui qui est le ministre, il n’y a pas moyen qu’il me trouve du travail. Ou au patron où je travaillais et si je suis au chômage c’est la faute de lui parce qu’il a décidé de restreindre son personnel.

Cependant il faut voir dans toute chose, non pas forcément et toujours le karma ou la fatalité, mais il faut voir toute chose comme étant une résurgence, une expression des énergies qui doivent être dépouillées, et attention !

Pas forcément vécues mais si dépouillées.

C’est-à-dire qu’un karma n’est pas forcément à endurer. Il doit être souvent évacué, et ainsi quelqu’un qui se plaint d’avoir perdu son emploi et qui se retrouve au chômage pendant quelque temps, et se fait énormément de souci quant à sa situation financière, eh bien, cette personne selon son cas, peut avoir fort tort.

Pourquoi ?

Parce qu’elle pourra se dire :

« Quelle mal chance, c’est un karma négatif que j’ai à écumer et voilà que la souffrance vient vers moi et je dois la supporter. »

Mais cela sera aussi sans doute un karma qui demande au contraire d’être stoppé, donc une fin qui s’inscrit pour qu’un nouveau s’établisse. Et lorsque quelqu’un est envoyé d’une place de travail par exemple, ce n’est pas nécessairement parce que la malchance l’accable. Cela peut être au contraire le doigt pointé de son guide qui lui dit :

« Maintenant tu dois arrêter de faire cette chose et tu dois commencer à faire une autre chose. »

Et la grande peur, la grande terreur psychologique qui aura existé entre ces deux moments de la fin de l’ancien et du commencement du nouveau, cette terreur est une peur inutile.

Donc chaque fois que vous vous sentez en rupture, il ne faut pas entretenir la peur, il ne faut pas entretenir le doute. Il faut penser qu’en tout changement il existe une renaissance. Et vous devez avoir CONFIANCE en cette renaissance.

Si aujourd’hui vous cessez d’être tel individu sur le plan professionnel, ne vous faites pas du souci par rapport à ce que vous allez manger demain, comment vous allez payer votre note d’électricité, quelle essence vous allez mettre dans votre voiture. Et l’année prochaine dans quelle école iront les enfants.

Non, au contraire employez toute cette énergie mentale, toute cette énergie autour de vous et tout ce temps pour vous canaliser et d’en plus avec pureté, pour que le renouveau se fasse avec une grande apothéose. Au lieu de vous user avec le souci et avec la peur.

Parce que si vous vous épuisez par trop d’angoisse, alors lorsqu’arrivera le nouveau pour vous, c’est comme un vieillard tout démonté que vous allez le recevoir et qui n’a même plus la force d’accomplir ce renouveau qui se présente.

Et c’est comme cela que beaucoup d’opportunités deviennent des nullités, parce que l’individu est tellement accablé entre la dépression et l’angoisse qu’il commence à manquer de confiance. Et lorsqu’arrive l’événement pour que sa vie s’améliore, eh bien, il n’a même pas la force de pénétrer le seuil. Et ainsi il accable encore une fois la malchance, et il se dit :

« Mais je ne comprends pas, je vaux autant que l’autre et c’est l’autre qui est passé devant moi ! »

Il faut être rayonnant. Si vous voulez gagner il faut rayonner. Donc ne vous abimez pas par l’angoisse, mais au contraire concentrez vous pour vous adapter le mieux possible à ce changement qui se produit dans votre vie. »

(Conférence du 27.05.88)

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Donc vous voyez que le karma n’est pas uniquement quelque chose qui doit se subir, mais c’est surtout quelque chose qui doit s’assumer. Et il existe plusieurs façons de l'assumer, et c’est pour ça que moi je leur ai dit aux Maîtres (à travers de la pensée) que je ne veux rien savoir d’accélérer mon karma, que là ils me laissent tranquille parce que je suis très fatigué de tout ce que j’ai déjà dû endurer dans cette vie et je n’ai aucune envie de devoir supporter une accélération du karma.

Par contre je m’efforce tous les jours à générer du karma positif en aidant les autres personnes pour ainsi pouvoir compenser d’une manière plus constructive ce karma négatif que j’ai dans mes bagages. Et je leur ai demandé aux Maîtres et aux Seigneurs du Karma que s’ils pouvaient m’aider en facilitant ma vie pour que je puisse travailler mieux, et il semble qu’ils m’ont écouté parce que depuis sept ans que j’ai commencé avec ce projet de service, ma vie a été relativement tranquille.

Et si je vous mentionne ceci c’est pour que vous sachiez qu’il existe une autre forme de pouvoir se libérer du karma négatif, et je dirais même que c’est une forme beaucoup plus agréable que la manière traditionnelle de subir les erreurs du passé.