Sur ce thème, maître
Pastor a mentionné ce qui suit :
Pourquoi mangez-vous ?
Est-ce que vous vous êtes déjà posé cette question ?
Certes c’est
parce que votre estomac est vide, certes c’est pour régénérer vos cellules,
mais dans sa fonction suprême et véritable, vous mangez avant tout parce que la
vie est un aliment et c’est par là qu’elle est régénérée et éternisée.
Dieu ne pourra
bâtir Jérusalem, la cité d’or et de pierres précieuses, qu’uniquement sur vos
âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, et qu’il est le vôtre.
Alors choisissez votre nourriture.
Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos
cellules, et ou aussi pour bâtir Jérusalem ?
Parce que cela change toute votre démarche !
Si vous pensez
que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément
c’est un acte tout à fait banal et quotidien, mais si vous mangez pour être
rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, alors, que ce
soit un poireau, une carotte ou quoi que ce soit d’autre, cette nourriture
n’est plus destinée à vos muscles, à vos cellules, mais cette nourriture est
destinée à la force de votre âme.
Et vous allez
me dire :
Mais comment est-ce qu’un légume peut-il passer de votre
estomac à votre âme ?
C’est étrange
comme parcours. Oui c’est vrai, mais c’est à cause du corps éthérique, qui
permet de transformer toute l’énergie venue du plan physique et de l’envoyer au
plan de l’âme, à la vie de l’âme, au réseau de l’âme. Car s’il est vrai que
l’âme aussi envoie ses énergies par l’intermédiaire du corps éthérique, via sa
personnalité et son corps physique, l’inverse se produit aussi. Parce que tout
ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
Le corps
éthérique entretien donc une danse égale de résonance et de correspondance.
Tout ce qui monte du bas peut s’infiltrer dans le haut, et tout ce qui vient du
haut peut s’infiltrer dans le bas.
Alors quand
vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à
une carotte, il ne faut pas non plus exagérer. Mais simplement je vous demande
de connaître l’énergie qui est dans cet aliment, l’énergie qui va être
déclenchée par la décomposition de cet aliment, par la décomposition de tous
ses éléments, de toutes ses particules, de tous ses atomes, qui une fois
séparés, cassés vont être une véritable pile énergétique.
Et si on peut
faire de l’énergie nucléaire avec de l’uranium.
Pourquoi ne pourriez-vous pas puiser le rayonnement
qu’utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ?
La même énergie
existe dans ces deux matières, simplement l’une est radioactive et l’autre est
organique. L’atome qui compose la carotte, le poireau ou la figue, cet atome a
la capacité de rayonner de la même manière que l’atome de votre âme.
La seule
différence est que l’atome du légume n’est pas conscient de cette destinée,
alors que votre âme oui, et que s’enrichissant de l’atome qu’elle puise dans
les éléments inconscients comme les légumes, par exemple, elle peut amplifier son
réseau d’atomes pour se fortifier et rayonner davantage.
Et c’est pour
cela qu’il est important de soigner votre nourriture et que vous soyez
conscients lorsque vous mangez ; que vous ne nourrissez pas seulement
votre corps physique, mais aussi votre corps éthérique, et que par là même
votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Car c’est par le corps
éthérique que passent les énergies de l’âme, et c’est lui le point de
rayonnement.
Vous ne
pourriez pas percevoir le rayonnement d’une personne si ce rayonnement n’était
que dans son âme. Par contre étant donné qu’il vient du corps éthérique, vous
pouvez le percevoir, le sentir et en tirer bénéfice.
Et le corps
éthérique ne se nourrit pas que de l’énergie de l’âme, mais aussi des énergies
cassées et transformées par le corps physique, que ce soit l’air que vous
respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez. Tout
cela compose un réseau d’atomes plus ou moins dynamiques et harmonieux pour le
corps éthérique.
Et si vous respirez
des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées, si vous
mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques, ou trop
animales. Eh bien, vous finissez par vous constituer un corps éthérique
complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif, et toutes les maladies peuvent
avoir lieu, toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions
possibles de la part d’entités négatives.
Vous voulez être un disciple ?
Vous voulez connaître la paix ?
Nettoyez aussi
votre corps éthérique, parce que vous ne pouvez pas aller vers la paix en
arrivant avec des chaussettes sales.
Pourquoi Jésus a-t-il lavé les pieds à ses apôtres ?
Réfléchissez à
cela.
Dans les pieds
sont les racines de l’être humain, les racines qui montent jusque dans l’âme, exactement
comme les racines de l’arbre vont profondément dans la terre. C’est là qui se
stocke aussi la racine du corps éthérique, et c’est là que se stockent toutes
les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les toxines, tous les
parasites.
Et quand la
racine de l’homme est pourrie, ou avariée, ou sale, tout son corps est sale,
tout son être est sale. Il faut donc nettoyer la racine, et peu à peu en
nettoyant la racine, eh bien, tout le tronc se trouve nettoyé aussi, ainsi que
les branches, les feuilles, et l’âme peut resplendir.
Il faut aussi
absolument que vous appreniez à vous nettoyer énergétiquement.
Donc, on ne
peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane, en se
disant je peux manger n’importe quoi, respirer n’importe quoi, me serrer la
taille abusivement pour avoir l’air d’être très fine par exemple pour les
dames.
Que faites-vous du souffle à ce moment-là ?
Un disciple est
quelqu’un qui révise sa vie dans tous les aspects, et pour avoir un esprit
clair, il faut avoir aussi un ventre clair, donc ne pas manger n’importe quoi,
ne pas respirer n’importe comment, permettre aussi au prana, à l’énergie de
rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps, d’être bien oxygéné,
donc de nettoyer l’organisme et de lui apporter la vitalité.
Combien y a-t-il de disciples qui ont l’air maussades,
avec les bras qui tombent par terre, qui n’ont pas d’énergie et qui sont
fatigués ?
Et quand on
regarde leur ventre. Ils sont pleins de toxines, et quand on regarde leurs
poumons, ils sont chargés, surchargés de noirceurs parce qu’ils ne savent pas
respirer pleinement.
Donc, apprenez
à respirer, dégagez votre poitrine, tenez-vous droits, ne vous serrez pas le
ventre, ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, ou de manière trop
comprimante. Dégagez votre vitalité. Permettez à votre corps de bouger, de
vivre, de s’ouvrir, de s’aérer. Et mangez des choses saines, des choses qui
vous nourrissent au lieu de vous encombrer de toxines et des substances
artificielles. Soyez vigilants de votre carburant organique.
Vous êtes
vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler,
vous ne mettez pas de l’eau, du café, ou du sucre d’orge, vous y mettez de l’essence.
Mais l’être humain s’imagine qu’il va pouvoir fonctionner avec du chocolat, de
la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l’agneau grillé. Ce qu’il comprend
pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour lui-même. Son plaisir
passe avant que sa santé, et le jour où tout se révolte, il est étonné et il se
demande :
"Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ?"
Et alors je lui
réponds :
« C’est le résultat de ta mauvaise
alimentation. »
Et alors
usuellement les hommes se disent :
« Qu’est-ce que la vie si je ne peux pas boire et
si je ne peux pas manger comme j’ai envie ? »
Et là je vous
demande :
Est-ce que la vie se résume à la simple jouissance, ou à
la dignité que tu puises en toi-même pour avoir maîtrisé telle ou telle envie ?
Au fait que tu te construis pour avoir fortifié ton
être ?
Ce que je
regrette le plus c’est que les hommes aient perdu le sens de la chevalerie.
Lorsqu’il y avait encore des chevaliers, l’homme savait se dépasser, faire
l’effort, il savait ce que ça voulait dire se prouver à soi-même, mériter,
gagner, conquérir. Mais au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues
et aujourd’hui on ne peut plus rien demander aux hommes.
Si je demande à
quelqu’un d’arrêter de fumer, ou d’arrêter de manger des sucreries, parce que
tout simplement son organisme ne le supporte pas, alors la personne dit :
« Oui mais cela me crée des fantasmes, et mon
psychanalyste ne veut pas que j’aie des fantasmes. »
Alors maintenant,
face à Dieu, il y a le psychanalyste.
« Dis donc Dieu, tu ne vas pas rendre mes clients malades
avec tes histoires de privation et d’affectif. Ça ne va pas, il faut changer
tes lois, parce que mes clients ne doivent pas souffrir des manques de leurs
plaisirs. »
Alors Dieu
reprend sa robe, son éternité, son amour éternel, et il se dit :
« C’est l’ère des psychanalystes, un jour mon heure
viendra. »
(Rires dans la
salle)
Eh oui,
aujourd’hui on ne peut presque pas demander d’effort aux gens, parce qu’encore
une fois ils ont réponse à tout et ils rétorquent :
« Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou
telle nausée, tel ou tel problème, j’ai des convulsions tellement j’en ai
envie. »
Alors que voulez-vous qu’on leur dise ?
On leur
dit :
« Eh bien, si c’est à ce point, continue mais assume
aussi les conséquences. »
(Conférence du 27.07.87)
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