À cette
question, maître Pastor a donné la réponse suivante :
Le premier
réflexe qu’il faut avoir c’est d’être vigilant, parce que l’homme se
laisse trop facilement entraîner dans le courant de la vie, et qu’est-ce que la
vie au niveau terrestre ?
La vie est un
déferlement de circonstances qui déclenche chez l’individu, toute une réaction d’émotions
en chaîne, d’états de conscience, de sentiments. Et au milieu de cette réaction
en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d’émotions, de sentiments
et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l’individu est pris comme
dans une vague qui ne cesse de claquer, claquer contre la falaise.
Imaginez-vous,
une seconde, d’être un petit poisson et être prisonnier de cette grande vague
des circonstances de la vie et d’être tapé et tapé incessamment comme un vieux
linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez, vous
allez souffrir, être écorchés, être tués même.
Quelle va être votre réaction ?
Vous allez essayer de fuir.
Et vous allez
essayer d’emmagasiner un maximum vos forces et de les concentrer pour aller
dans le flux inverse de la vague, et de lui faire front à la vague pour lui
échapper.
Or que se passe-t-il ?
Vous découvrez
que vous n’y arrivez pas parce que la force de la vague est plus forte que
votre volonté. Alors une tentative, une deuxième et le petit poisson s’épuise
énormément, et finalement dans une dernière vague il est écrasé contre la
falaise et il ne reste rien. C’est ça ce qui lui arrive à l’homme.
Alors homme, je
te demande :
« Quand est-ce que tu en auras assez d’être écrasé
contre la falaise ? »
Alors vous
allez me dire :
Comment faire ?
C’est simple. Tout
est simple quand il s’agit de découvrir les lois et la vérité, par contre tout
devient très compliqué quand on reste dans cette vague, face à cette falaise et
qu’on essaye de remonter le courant.
Le rôle de la
vague est de s’abattre contre la falaise, alors ce n’est pas un petit poisson
qui va changer la vie de l’océan. Non. Et même pas une grande baleine. Non
plus. Car l’océan a sa propre vie, il a ses lois, sa force, ses entités, ses
esprits.
La vie a pour
but de s’échouer dans la matière, de taper justement contre la matière, comme la
vague tape contre la falaise. Le souffle de la vie vient de la même manière, il
descend et comme une vague il va s’échouer contre la falaise de la matière.
Alors si le
petit poisson n’est pas conscient de sa nature et de la nature même de la
vague, du souffle de l’esprit qui l’entraîne là, il se fait torturer,
massacrer, et il ne comprend rien. Il croit que Dieu a créé un jeu malsain, que
toutes les forces de l’univers sont contre lui et que l’océan de la vie est
très négatif, et que rien n’est adapté pour le bonheur de l’homme.
Mais penser comme cela c’est une erreur
Et qu’est-ce qui va lui permettre de filer au travers de
la falaise ?
Car la falaise en
fait n’est qu’un mur imaginaire, je vous l’affirme. La matière n’est qu’un mur
complètement imaginaire, et vous pouvez passer à travers de la matière, comme
vous pouvez vous enfoncer dans le sable ou dans l’eau. La matière n’est pas
plus que cela. Les atomes qui composent l’eau, l’air ou le sable, sont les
mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus,
le train ou je sais quoi d’autre.
Alors qu’est ce qui vous empêche de percer cette même
matière ?
Ce n’est pas un
grand secret alchimique, non, c’est tout simplement un œil qui n’est pas assez
averti de sa véritable nature.
Mais je reviens
à mon discours initial. Dans toutes les circonstances de la vie avec tous les
problèmes que cela fait naître.
Comment être, sentir et conquérir la paix ?
Il faut comme je l’ai dit, en un premier acte : être
observateur.
Il faut donc
analyser la situation dans laquelle on se trouve. Donc, connaître la paix, la
conquérir, c’est avoir un comportement de disciple avant tout. On ne peut rien
faire si on n’a pas pris d’abord la décision de se comporter en disciple
vis-à-vis de la vie.
Celui qui veut
marcher dans le ciel en se disant :
« Bon, je vais pratiquer un petit quart d’heure
selon les lois du ciel, puis un petit quart d’heure selon les lois de la terre
et de la société, selon les lois de mes désirs et de mes envies. »
À ce moment-là,
cela ne marche pas, ou alors cela va marcher dans les mêmes proportions, 50/50,
mais pas plus. Il faut donc avant tout avoir pris la décision de se comporter
comme disciple vis-à-vis de la vie.
Et qu’est-ce que cela veut dire avoir un comportement de
disciple ?
Ce n’est pas
très compliqué, ce n’est pas non plus une ascèse ou une astreinte. Absolument
pas. Être un disciple c’est la chose la plus simple du monde, c’est comme un
sourire, ce n’est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire face à un
problème, face à l’agressivité d’autrui, face au blocage, aux obstacles, à la
méchanceté du monde, combien de temps et d’efforts il lui va falloir à l’être
humain pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n’a pas
d’importance.
Être un
disciple est la chose la plus simple au monde, pas besoin de recette
compliquée, de technique compliquée qui vous rattache par un fil éthérique à
ceci, à cela, à tel égrégore, à tel Maître ou je ne sais quoi d’autre. Toutes
ces choses forcément ont une utilité, j’en parlerai après, car il faut penser
aussi à l’alchimie énergétique. Mais il ne faut pas confondre l’alchimie et
l’état de conscience qui est à votre disposition ici, tout de suite et
maintenant.
Tandis que
l’état vibratoire, soit l’état alchimique, celui-là ne vous est pas disponible
ici tout de suite. Et c’est là que pour l’acquérir il vous faut faire des
efforts, c’est là où il vous faut commencer à effectuer une certaine ascèse qui
correspond à votre évolution, à l’état de vos chakras, et aussi à votre
potentiel.
Mais par cotre l’état
de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n’importe quand, du
moment que vous faites l’effort d’être un disciple, et à continuation je vais
aller plus loin dans cette explication.
Lorsque je dis
qu’être dans l’état de disciple ce n’est pas plus compliqué qu’un sourire,
c’est une phrase simple et pourtant très compliquée, parce que cela veut dire
que dans l’homme sont tombés beaucoup de barrières, beaucoup d’illusions, beaucoup
d’égoïsme, et qu’il a acquis une grande compréhension et il commence à
soupçonner ce que peuvent être la tolérance et l’amour. À moins de cela, on ne
peut pas être disciple.
Un disciple qui
n’est pas tolérant, qui n’a pas l’amour, ne peut pas sourire, il ne peut pas
être un souffle de liberté, donc il ne peut pas être la paix.
Pourquoi ?
Eh bien, parce
que la paix n’existe pas dans un esprit ou un état d’âme qui est torturé par
les obstacles de la vie, ou par l’agressivité de tel ou tel individu, ou par le
blocage d’une telle ou telle affaire. Non. Cet état d’âme au contraire est
comme un miroir très lise, est comme la surface d’un lac très lise, très calme qui fait miroir avec le ciel.
Mais si
l’individu en est encore à s’énerver pour n’importe quoi et à toute heure, ou
s’il est prisonnier d’une multitude de problèmes psychologiques, de
traumatismes ou de complexes. Alors quoi que je dise, il ne trouvera pas et il
ne comprendra pas la paix. Et au contraire si je lui en parle, il va croire que
c’est une croix de plus à porter.
Il va me
dire :
« Quoi !
Mais je porte déjà la croix de mon complexe, et aussi la croix de mon
traumatisme, et tu veux qu’en plus je porte aussi la croix de paix et que ne
dise rien quand quelqu’un m’insulte et que je tende l’autre joue si on me
frappe ? Ça ne va pas la tète ! »
Étant donné
qu’il a trop des problèmes, des problèmes qui le crucifient justement, il va
croire que la paix est de nouveau un sacrifice, et il va vivre la paix dont je
parle et que j’essayerai de lui expliquer, il va vivre comme un sacrifice
supplémentaire que la vie et les Dieux lui demandent. Or cette paix-là est
complètement fausse, cette paix-là n’existe pas. Et je mentirais si j’essayais
d’en parler.
Ce qu’il faut
donc avant de parler de la paix, c’est déraciner dans vos esprits tout ce qui
vous empêche de vous communiquer vous-mêmes avec la paix, sans que je sois
obligé d’expliquer quoi que ce soit.
Je ne vais pas
être celui qui parle des jolies choses. Non, je ne suis pas là pour cela. Par
contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes
vos illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les
malices.
Et ainsi, je
n’aurai pas besoin de parler de la vérité, puisque une fois que vous vous serez
débarrassé de toutes ces obscurités, alors automatiquement quand vous serez chez
vous, et lorsque vous serez dans un état de méditation ou de recueillement, elle
s’ouvrira, et vous aurez là plus que ma parole, vous aurez l’expérience, et alors
vous n’aurez plus besoin de m’écouter, vous pourrez simplement m’aimer, et me
reconnaître.
Donc,
Comment conquérir la paix ?
Nous avons dit
qu’il fallait être observateur, mais que pour pouvoir être observateur, il
fallait aussi adopter un certain état de disciple, c’est-à-dire s’alléger de
l’égoïsme, de l’obscurité, des illusions et de certains archaïsmes, et aussi
développer le discernement.
Et une fois
qu’on l’a acquis cet état de disciple.
Que faire avec l’observation ?
Il faut
analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire
que vous devez tout regarder d’une manière froide, et que vous deveniez un
mécanisme spirituel. Absolument pas. Au début, il faut certes mécaniser un
petit peu la réaction pour qu’elle devienne un automatisme, et puis lorsqu’elle
s’est installée, elle devient votre nature, et finalement vous vous habituez à
vivre avec ce réflexe.
Mais analysez,
c’est aussi se munir de l’arme du discernement et regarder ce qu’il y a de
juste, de fondé et de réel dans la situation. Donc, si vous devez ou non y
investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d’être en peine,
d’être en chagrin, d’être en douleur ou en grande joie, ou si au contraire la
situation est une illusion, une erreur et qu’il vous faille retirer tous les
investissements en énergie que vous auriez pu y faire, tout simplement par
spontanéité et instinct.
Et le premier
acte du disciple c’est celui-là, c’est de discerner les situations, sinon on
n’est pas disciple. Tant qu’on ne sait pas choisir entre l’illusion et la
réalité, soit le bien, le mal, comme vous avez l’habitude de le dire, vous ne
pouvez pas être disciple, vous ne pouvez même pas soupçonner ce qu’est la paix.
Il faut donc une grande pureté.
Et le
discernement, lorsqu’il permet d’analyser la situation, il accorde une pureté à
l’esprit. Et du fait de cette pureté, l’esprit est aligné avec l’âme, l’homme
est aligné avec son réseau d’énergie cosmique et par conséquent il devient
super actif. C’est-à-dire que sur son plan physique, l’individu devient
efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas ou peu, du
moins par rapport à la majorité des autres êtres humains, et il avance tout droit
sur le chemin du retour à la lumière.
Tandis que les
autres qui ne savent pas encore discerner, ils se heurtent et se font briser
par tous les problèmes. Alors, après quelques jours à l’hôpital, après quelques
jours dans le désespoir, dans l’humiliation, tous bossus, bosselés et
égratignés, ils repartent, mais cette fois tout boiteux.
Et finalement, que voit-on arriver à la porte du
temple ?
Ce ne sont plus
des hommes complets.
Seigneur !
Par quoi tient-il celui-là ?
Des bandages
par-ci, des bandages par-là, une ficelle par ceci, une canne, on dirait plutôt
une momie et encore dans quel état. Et le Père lui demande :
Mais par où es-tu passé mon brave ? Qui t’a mis dans cet état ?
Et le pauvre
bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. Il lui
dit :
« Mais c’est la vie que tu m’as donnée. Regarde un
peu, depuis que tu as créé la terre et l’incarnation, regarde dans quel état
nous arrivons. Si c’est le jeu que tu as inventé, je retire mes billes. »
Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de
réflexions ?
Il est normal
que les individus réagissent de la sorte, avec tous les problèmes qui leur
tombent dans leurs existences nous comprenons qu’ils réagissent ainsi. Mais pour
nous, l’important n’est pas du tout leurs réflexions ou leurs remarques.
L’important est de les mener à une juste estimation des chemins de la vie.
Choisissez
votre chemin. Il n’est pas besoin de parler de la paix, de la grandeur de
l’âme, de la nature de Dieu. Toutes ces choses vous pouvez les approcher
vous-mêmes, si vous permettez aux maîtres, aux guides, à l’esprit, de défricher
tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la
terre, et la réalité de la vie. Et cela commence par des choses tout à fait
simples.
Parce que les
gens s’imaginent qu’étant donné qu’ils veulent marcher sur le chemin de la
spiritualité, qu’ils devront jongler avec des concepts très abstraits, très
élevés, faire des sacrifices, et surtout ne plus accepter les aspects de la vie
profane.
Mais ça c’est une erreur.
La vie est un
grand mouvement comme je l’ai dit mille fois, une grande roue immense qui
tourne, et en tournant elle offre tous les autres mouvements issus d’elle. Ce
qu’il faut donc connaître, c’est le rythme exact de chacun de ces sous-mouvements
et le rythme exact de la roue principale, soit connaître les lois comme vous
les appelez.
Et lorsque vous
connaissez les rythmes de chaque mouvement et de chaque cycle, alors plus rien
ne vous est inaccessible, même pas la science occulte, même pas la
connaissance, même pas l’espace. Tout est à disposition. Par contre, essayez de
créer un autre mouvement à l’intérieur d’un mouvement, et vous serez
immanquablement déconnectés.
Essayez
d’imaginer que vous êtes à l’intérieur d’une grande roue qui tourne, qu’elle a
son rythme, sa vitesse. Cela implique donc que vous-même à l’intérieur de cette
roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse, et dans le même sens.
Mais l’homme est compliqué, il s’imagine qu’à l’intérieur de la roue, il va
pouvoir créer un autre rythme et aller si possible dans le sens inverse.
Et que se passe-t-il ?
Il ne fait pas
deux pas que déjà il s’écroule. Mais la roue continue son mouvement, et ce
n’est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché, qui est
pris à l’intérieur d’un tonneau, et il a l’impression d’être cabossé pendant
toute la chute.
Et les hommes,
au cours de leur vie s’imaginent toujours de chuter de problèmes en problèmes,
de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en
d’autres conflits, et ils ont toujours l’impression d’être face à un abîme dans
lequel ils sombrent. Si bien, que lorsqu’ils ont un moment de tranquillité, ils
se demandent :
Mais qu’est-ce que demain me réserve ?
Dans quel trou vais-je encore tomber ?
Que va me faire celui-ci ?
Que va me dire celui-là ?
Vais-je arriver à la fin du mois ?
Or si l’homme s’était
tenu debout et au centre, il se serait aperçu qu’en fait que la distance
parcourue n’était pas une chute, mais un chemin d’apprentissage. Ce qui est
différent. Et dans ce chemin il aura forcément des épreuves, les efforts ne lui
seront pas épargnés, mais l’entendement des choses ne sera plus le même. Et il
n’aura plus l’impression de subir des épreuves, la vie, les problèmes, les
obstacles. Mais au contraire de s’enrichir de leur enseignement, et c’est là,
la preuve, d’avoir atteint l’état de disciple.
Quand vous avez
un problème, ne vous dîtes pas :
Mais quelle tuile il m’arrive encore une fois ?
Mais qu’est-ce que j’ai fait à celui-là pour qu’il me
crée tel et tel problème ?
Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?
Demandez-vous
plutôt quel enseignement vous pouvez tirer de la situation, car c’est cela
aussi l’analyse et le discernement.
Quand vous êtes
dans une situation suspecte, c’est-à-dire un peu tendancieuse, par exemple quelqu’un
qui fait ou qui dit du mal de vous, n’ayez pas le réflexe de vous défendre, et ne
soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus. Parce qu’attention, je n’ai
pas dit d’aller dans l’autre extrême. Non. Mais avant d’avoir quoi que ce soit
comme réaction, interrogez-vous.
Que ferait le Maître dans cette situation, et face à la
lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que
j’ai acquises ?
Il faut que
dans toutes les situations vous essayiez de réagir selon la dignité
spirituelle. Et si cette dignité spirituelle n’est pas encore un réflexe en
vous, parce que les traumatismes, les complexes et votre vie passée, vous ont automatisé
à réagir d’une façon profane. Eh bien, pendant quelque temps efforcez-vous
d’avoir ce recul, observez et demandez-vous :
Est-ce que la situation est illusoire ?
Est-ce qu’elle mérite que j’en souffre ?
Est-ce qu’elle mérite que je m’investisse ?
Est-ce que je dois me retirer ou est-ce qu’est-elle
pour moi ?
Et après cette
analyse, vous pouvez face à lumière de Dieu et sans aucun problème, vous pouvez
investir votre énergie. Mais ce qui compte, c’est que vous aurez analysé la
chose. Peu importe que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. Car forcément
au début on ne va pas vous demander de conclure sur la vérité, sur la réalité
ou l’illusion d’une chose. Parce que pour avoir le discernement il faut aussi avoir
aussi de la connaissance et de l’expérience, et ces choses-là n’arrivent pas
tout de suite, elles arrivent en étudiant, en vivant et en souffrant aussi.
Donc, n’essayez
pas d’être parfait tout de suite, en sortant d’ici, ou demain. Non. Mais entraînez-vous
à le devenir et faites l’effort qu’il faut pour cela, déclenchez l’automatisme
que je vous ai dit.
Et voyant vos
efforts, tous les guides qui sont autour de l’humanité et qui veillent chaque
âme selon son rayon, prendront en charge votre développement de manière plus
précise. Le guide qui est le vôtre et qui n’est pas un guide personnel, mais
qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, il vous veillera de
façon plus précise. Il va se dire :
« Tiens, celui-là
il essaie de faire des efforts, il essaie d’élever sa nature inférieure en
nature supérieure, il faut pour autant que je l’assiste davantage. Et pour
cela, envoyons-lui davantage d’intuition, ce qui va lui permettre justement un
meilleur discernement. Ou bien, mettons-le en présence de telle ou telle
personne utile, qui lui apprendra telle ou telle chose, afin de mieux
discerner. Ou allons le promener dans tel ou tel endroit, dans telle ou telle
librairie pour qu’il achète tel ou tel livre, afin qu’il connaisse la sagesse. Ou
bien, mettons-le dans telle épreuve, afin qu’il se dépouille de son illusion,
ou de son traumatisme, ou de son complexe acquis dans l’enfance ou plus tard, et
qu’ainsi il puisse se libérer de tout cela pour devenir chaque fois de plus en plus
parfait. »
Peu importe en
fait ce que vous êtes à l’heure actuelle, parce que si vous travaillez avec ce
que vous êtes à l’heure actuelle, forcement vous n’aurez pas beaucoup des
résultats, et c’est pour cela que les gens se désespèrent et qu’ils disent.
« Oui, je veux bien être un disciple, mais j’ai
tellement des problèmes psychologiques, et si peu de personnes m’aiment, mes
enfants ne me respectent pas, ou mon patron m’humilie devant mes
collègues. »
Donc, avant
d’essayer d’être parfait, il faut d’abord essayer d’être un enfant. Et c’est ce
que vous a recommandé Jésus lorsqu’il a dit :
"Redevenez simples comme des enfants."
Et redevenir comme un enfant, c’est se libérer de tout ce
qui empêche de connaître cette paix.
Regardez comment
est un nouveau-né. Il est vierge, il n’a pas de trace de traumatisme, son karma
n’est pas encore descendu sur lui, son thème astrologique, donc les énergies de
sa personnalité et de son âme ne sont pas encore en jeu, car c’est dans
l’adolescence que tout cela se réveille.
Un enfant
jusqu’à dix, douze ans, est aussi vierge que l’esprit de Dieu peut l’être. Il
est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté,
ni l’amour des gens, pour lui, tout est amour. Il ne peut pas imaginer que la
vie, que ses parents, les gens qui l’entourent, soient autre chose qu’une
relation d’amour. Parce que toute sa nature est justement d’aimer, et c’est
pour cela qu’il a aussi autant besoin d’amour et de câlins. C’est cette
conviction-là qu’il vous faut retrouver.
Ce qui ne veut
pas dire qu’à la manière de l’enfant vous devez aussi retrouver la naïveté et
l’inconscience. Non. Par contre au même temps que vous avez la science de
l’adulte, vous devez avoir l’esprit de l’enfant. Et la connaissance de l’adulte
avec l’esprit de l’enfant permet de devenir le disciple parfait, permet de
connaître la paix et tous les autres attributs de l’univers et de votre âme.
Si vous venez
avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes,
d’insuffisance, d’orgueil, d’égoïsme, de besoins, d’envies et de je ne sais
quoi d’autres encore.
Comment voulez-vous que votre conscience qui est chargée par
toutes ces choses puisse connaître un état de béatitude ?
C’est impossible !
Imaginez qu’au
pire moment d’une de ces crises de chagrin, au plus profond d’une dépression,
d’un sentiment d’abandon, d’un sentiment d’inexistence. Imaginez qu’à ce
moment-là je vous dis :
« Sois convaincu que tu es Dieu. »
Vous allez me
regarder avec de grands yeux vides et vous allez me dire :
« Mais grand frère, tu me prends pour un imbécile,
tu me dis n’importe quoi. Regarde dans quel état je suis, comment veux-tu que
je croie en ta parole. »
Et vous aurez
raison. Donc, si je suis un frère un peu sensé, il faut d’abord que je vous
console, que je vous nettoie, que je vous habille de blanc, que je vous
nourrisse, que je vous réchauffe, et lorsque vous serez calmé, je vous dis :
« Regarde, maintenant tu es un Dieu. »
Et si vous
prenez conscience de ce que signifient ces mots, alors vous ne le douterez
plus.
Donc, pour tous
ceux qui veulent participer au mouvement qui veut à l’heure actuelle répandre
la vérité ou plutôt claironner un appel, ayez souci avant tout d’éclaircir les
gens sur leurs problèmes et de leur permettre d’en sortir, et après vous
pourrez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à
rien.
Si vous ne
mettez pas les roues à une voiture, vous pourrez essayer le démarreur tant que
vous voulez, vous pourrez même mimer d’être sur la route, mais rien ne va se
passer. Par contre, mettez les quatre roues, et vous verrez que vous allez
partir.
Ce qu’il faut
donc, c’est régler d’abord vos problèmes. Parler de la paix ou imaginer la paix
est une chose vaine, c’est bon pour ceux qui sont dans les cirques.
« Regardez le beau ballon rouge, regardez la belle
étoile, il faut grimper jusqu’au ciel pour l’attraper. »
Mais le pauvre
qui n’a que ses jambes pour marcher, et marcher sur terre et non pas dans le
ciel.
Comment voulez-vous qu’il l’atteigne ?
Eh bien,
apprenez-lui à se construire des ailes, et là il pourra atteindre l’étoile.
Et comment se construit-on des ailes ?
En suivant la
parole des sages, celle qui a été dite depuis l’éternité, le début des temps.
Et que vous répètent les sages inlassablement avec patience
et sacrifice ?
« Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns
les autres, soyez tolérants, ne dites pas de mal les uns des autres, n’abusez
pas non plus de la charité des autres, soyez justes, sachez discerner,
retrouvez la dignité, respectez-vous vous-mêmes et respectez les autres. »
Et lorsque vous
saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie
du ciel viendra vers vous. Vous voulez entrer dans la vie du ciel sans savoir
mener votre vie terrestre.
Or, comment peut-on atteindre le ciel, si on n’a pas su
maîtriser la terre ?
Impossible !
C’est un peu
comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant
et sans pilote.
Est-ce que la taupe a des ailes ?
Est-ce que l’escargot a des ailes ?
Non
Par contre l’aigle oui a des ailes, et aussi l’oiseau,
alors il faut commencer par devenir papillon.
Qu’importe ce
que vous êtes aujourd’hui, que vous soyez vilains, vicieux, méchants,
agressifs, hypocrites. Peu importe, vous n’êtes jamais aussi mauvais que ce que
vous croyez. Ça je peux vous l’affirmer. L’important est la détermination, donc
quel que soit votre problème, vous allez essayer de le comprendre et de le
sublimer.
Je ne dis pas
de juguler votre problème, de l’enfoncer, de l’enfermer, de le faire taire,
parce qu’un jour ou l’autre il essayera de ressortir, et finalement il vous
aura, et mille fois plus fort qu’auparavant. Et c’est comme cela que se
déclenchent les dépressions.
On essaye
d’enterrer un problème, un complexe, un traumatisme, un manque. On croit avoir
la vie belle, et puis un jouir où on s’y attend le moins, le fantôme ressort,
et ce problème enterré avec le temps est devenu plus fort que vous, et la
dépression arrive.
Il ne faut pas
faire comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : non,
non, je ne veux pas voir le problème, je ne l’ai plus parce que je ne le vois
plus.
Mais au
contraire, il faut bien le voir et s’en rendre compte. Je ne dis pas de rentrer
dedans à la manière des psychanalystes, Non. Mais d’en avoir une conscience
aiguë. Ça oui. Et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes.
Pourquoi ?
Parce qu’ils ne
sont qu’un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à
savoir pourquoi ils ont réagi, pourquoi à telle ou telle parole d’un ami, ils
ont eu mal. Pourquoi leur réaction a été d’avoir mal ?
Ils ne
comprennent pas. Tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils sentent, tout ce qu’ils
ont compris, c’est qu’ils ont eu mal, et ils s’arrêtent là, et ils continuent à
souffrir. Si bien que l’ami devient un ennemi et la haine s’installe.
Donc, pour ne
pas vous faire d’ennemis, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle
manière à certaines réflexions, en certaines circonstances. Ne vous accusez
pas, simplement regardez-vous. N’oubliez pas que vous devez observer sans
juger. Considérez-vous tout simplement et analysez :
« Voyons, dans telle circonstance j’ai agi comme si
je me sentais inférieur. La présence de telle ou telle personne, leurs paroles
ou quoi que ce soit d’autre, m’ont fait sentir que j’étais peu de chose, ou
bien j’avais l’impression d’être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de
ne pas avoir le droit d’être moi aussi, et j’ai souffert à cause de cela. »
Et ne tirez pas
à partir de cela la conclusion que vous êtes orgueilleux, ou que vous êtes dans
un état de complexe d’infériorité ou de supériorité renversé, peu importe tout
cela.
Constatez
simplement le fait, et essayez de vous libérer de ce fait, c’est-à-dire que la
prochaine fois, quand vous vous retrouverez à nouveau dans la même situation, ce
qui vous déclenchera à nouveau cette réaction d’humiliation ou quoi que ce soit
d’autre. Essayez non pas de la faire taire, mais simplement de la lâcher.
Lorsque vous
vous retrouvez dans la même circonstance qui vous a déclenché une souffrance,
ne réfléchissez plus, n’essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire
ou à vous dépasser au nom de la lumière. Mais simplement en ayant eu soin de
l’observer, cette fois-ci quand elle revient, lâchez tout !
Dieu vous
regarde et vous aime tel que vous êtes. Ce qui compte pour lui c’est l’effort
que vous allez faire, et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre
sur la crasse qui est sur votre poitrine. Donc ne vous forcez pas à être
spirituel, à être lumineux. Au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez.
Vous sentez la
souffrance revenir, l’humiliation revenir, eh bien, fermez les yeux,
asseyez-vous quelque part et lâchez tout. Lâchez vos bras, lâchez votre esprit,
lâchez l’intérêt que vous portez à la chose, et dites-vous :
« Grand Dieu, je fais le sacrifice. »
Imaginez que
vous menez votre humiliation, ou votre complexe sur un autel, et que vous le
sacrifiez, comme autrefois on sacrifiait le bélier. Sacrifiez cette énergie
négative et inférieure sur l’autel de l’élévation spirituelle. Si vous essayez
de la caser dans un petit coin pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne
marche pas, mais par contre asseyez-vous dans un coin et lâchez tout, et ça
oui, ça va marcher.
Pourquoi ?
Non pas parce
que l’impact psychologique va être tel que la chose va être détruite.
Absolument pas, parce qu’il va vous falloir plusieurs essais de cette sorte
pour définitivement arriver à bout de cette réaction qui est beaucoup plus
ancienne parfois de ce que vous imaginez.
Mais simplement
parce que la réalité énergétique est telle que lorsqu’une énergie n’est pas
nourrie, elle meurt, exactement comme une plante lorsqu’elle n’est pas arrosée,
elle sèche.
Donc si vous
lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel
complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n’a plus de
carburant pour se perpétuer, elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans
votre système nerveux, dans vos glandes ou votre mental. Et au bout de quelques
essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau
d’énergie, et comme c’est une énergie basse et inférieure, elle n’a pas
beaucoup de réserves, alors elle meurt tout simplement.
Ce que je vous
propose donc, ce n’est pas une ascèse, ce n’est pas un effort à faire sur
vous-même, un contrôle, c’est tout simplement une petite ruse alchimique. Et
c’est simple. Il faut simplement lâcher, et lâcher particulièrement tous ces intérêts
stupides.
Parce que si
vous vous cramponnez à tous ces intérêts de la vie telle que vous la connaissez
et telle que vous l’imaginez à l’heure actuelle à votre niveau. Eh bien, vous
ne pourrez jamais voir la lumière. Mais si vous lâchez, alors vous aurez
l’impression, bien sûr, dans les premiers temps de tomber, de tomber et de ne
plus avoir en fait de références, de sol sous les pieds, ni même d’instruments
pouvant guider votre vol, et vous aurez l’impression de tomber nulle part, et
quelquefois cela peut faire peur, mais la liberté est à ce prix.
Quand vous
partez pour la première fois de chez vos parents.
Est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous
nourrir le lendemain ?
Si vous aurez une belle maison ?
Si vous aurez tout le confort ?
Si vous trouverez compagne ou compagnon ou si vous allez
mourir ?
Non
Tout ce que
vous savez, c’est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie
immense de construire, et de vous trouver vous-même. Et il en est de même dans
cet élan spirituel dont je parle. Donc, lâchez, et attendez un petit peu qu’au
cours de la chute vos ailes poussent. Car tant que vous ne lâchez pas, les
ailes ne peuvent pas pousser, parce que les pieds sont trop occupés à marcher
sur la terre, et que toute l’énergie descend dans les pieds pour faire
fonctionner leur marche, au lieu de s’élever pour faire naître vos ailes.
Si vous
utilisez l’énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les
chagrins, les tortures, les souffrances. Eh bien, c’est tout autant d’énergie
que vous n’aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le
pont qui vous permet de contempler la paix dont on parle.
Il n’y a pas
trente-six millions de réservoirs d’énergie. Il n’y en a qu’une et une seule énergie,
et c’est celle de votre âme. Alors quand on a un seul réseau d’énergie, on ne peut
pas l’employer pour faire n’importe quoi. Il faut être vigilant et investir
cette énergie-là où il est adéquat de l’investir. Sinon, l’âme n’a pas sa
nourriture, ne connaît pas son chemin et ne peut pas accomplir sa destinée.
Et il y a comme
ça dans le monde des milliers de gens qui essayent d’être et qui n’y arrivent
pas, parce qu’immanquablement ils continuent à investir l’énergie de leur âme
dans les choses complètement banales, triviales, stupides, idiotes, de la vie.
Quelle n’est
pas la secrétaire qui pleure des fois en rentrant chez elle le soir, parce que
tel ou tel collègue de bureau lui a fait remarquer qu’elle était laide, ou
lente ou pas efficace.
Et combien de
haine il y a comme cela à l’intérieur de vos communautés de travail, que vous
appeliez usine ou entreprise, et qui déclenchent de véritables drames intérieurs.
Tout cela parce que l’individu donne un droit faux et complètement stupide à
quelqu’un qui n’est pas plus avancé que lui, le droit de le détruire.
Comme je l’ai
déjà dit mille fois, mais je vous le répète :
Pourquoi donnez-vous aux autres le droit de vous
détruire ?
Pourquoi accorder ce pouvoir aux autres ?
Et ainsi on
voit des milliers de personnes souffrir à cause de ce que leur disent des
autres gens, d’autres âmes maladroites, parce que immatures, parce qu’égoïstes,
parce qu’ambitieuses. Mais qu’importe ce qu’elles disent.
Certes, ce
n’est pas facile d’endurer l’ambition des autres, l’égoïsme des autres,
l’intolérance des autres. C’est vrai, je vous l’accorde, et il est temps que
cela change.
Mais si cette stupidité existe, pourquoi lui donnez-vous
le pouvoir de vous détruire ?
Quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?
Reprenez vos
esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir de
vous influencer à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre. Par
contre à cet individu qui veut vous humilier et qui vous dit que vous êtes trop
petit, ou pas beau, ou raccourci, ou laid ou je ne sais quoi d’autre, souriez-lui,
et si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, dites-lui :
« Eh bien oui c’est vrai et après ? »
Et éclatez de rire !
Votre rire sera
pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie, et sans vous
l’avouer il va réfléchir à la chose, et il va se demander :
"Mais pourquoi a-t-il ri ?"
Car un individu
invisiblement est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères.
Mais il ne l’avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l’empêche de
l’avouer. Lui qui veut écraser aux autres et se sentir le premier et le plus
beau.
Comment peut-il imaginer être instruit par celui qu’il
essaie d’écraser ?
Impossible de l’avouer.
Mais ne faites
pas de cette vérité-là une force pour vous-même. Non, je ne veux pas déclencher
des illusions. Ne vous emparez d’aucune force, sinon de celle de la lumière. Ne
vous dites pas :
« Il s’est moqué de moi, mais j’ai le discernement
spirituel, j’ai la connaissance, donc quoi qu’il me dise, je vais rire, je suis
donc le plus fort et le plus intelligent. »
Erreur si vous
agissez de la sorte, et erreur encore plus grande que si vous souffrez de
l’insulte, car agir ainsi c’est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Ce
qui fait que le jour où vous perdrez la volonté et le courage de sourire, vous
allez vous écrouler et pleurer, et pleurer et pleurer pour toutes les fois où,
en fait, vous aurez été humiliés et que votre conscience, votre mémoire, n’aura
pas effacé la chose.
Il ne faut donc
pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la
médaille vient et vous défigure encore plus fort. Pourquoi ? Parce que la
spiritualité c’est l’authenticité, la vérité, et si votre comportement ne
s’aligne pas dans la réalité. Eh bien, cette réalité vous transperce, vous
écroule, pour justement vous faire retrouver un terrain plus réel ; et non
pas parce que vous êtes indigne, mais au contraire pour vous sauver, pour vous
dire :
« Attention enfant ne continue pas dans ce sens-là où
tu vas vers la folie en faisant cette chose. »
Et alors
l’énergie se retourne et elle redescend sur vous, et elle écroule toutes vos
illusions. Et alors la petite poudre que l’on s’était mise sur le bout du nez
en se disant :
"C’est moi le plus beau, c’est moi le plus
intelligent, parce que j’ai contrôlé ma réaction d’infériorité."
Tout cela s’écroule.
Ce qu’il faut
donc, c’est être sincère envers soi-même, et ne pas se jouer de comédie, ne pas
se construire un personnage, ne pas se construire une force, mais utiliser la
force qui existe, celle dont j’ai parlé tout à l’heure. Et elle se manifeste
d’abord par le détachement. Donc, lâchez.
Votre mari vous
humilie, votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous
pensez même au suicide. Je vous comprends et je veux vous consoler, mais avant
d’arriver à cet état, vous pouvez réagir et tout de suite lâcher. Qu’importe si
un être maladroit veut vous humilier, ou qu’il s’est diverti pendant des années
à vous faire sentir ridicule, et à s’amuser de votre souffrance.
Lâchez tout !
Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants, quand
ils veulent abuser ?
Non
Quand un enfant veut saccager la maison sous le prétexte
de jouer aux cow-boys et aux indiens ou à un autre jeu, est-ce que vous rentrez
dans son jeu et est-ce que vous acceptez cette souillure ?
Non
Vous dirigez
l’enfant, vous lui dites non. Vous ne lui permettez pas de mettre la maison à
sac, vous lui dites qu’il peut jouer, certes, mais en respectant l’ordre des
choses.
Eh bien, faites-en
de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de leur
maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance aussi.
Pour trouver
votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns
envers les autres. Et avoir une dépendance vis-à-vis de quelqu’un, ce n’est pas
forcément avoir besoin de la personne pour telle ou telle chose. Non. C’est d’être
sujet à cette personne, c’est de la subir. C’est cela aussi la dépendance.
Pour être libre
il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une
montgolfière vers le ciel. Tant qu’elle est attachée la montgolfière, eh bien, elle
ne monte pas.
Comment votre âme peut-elle rejoindre ses sphères, son
plan, tant qu’elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ?
Impossible !
Même si vous
aviez la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir
les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.
Et que font les humains ?
Eh bien, le
jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressif, et
commencent à frapper, et à faire comme les autres font. Et alors les rapports
entre les humains deviennent des rapports de puissance, et c’est à celui qui va
écraser l’autre, ou qui va le plus ridiculiser l’autre.
Mais c’est une erreur agir comme cela
Quand quelqu’un
face à toi utilise une force inférieure, n’utilise pas une force inférieure en
retour. Non. Parce qu’alors vous allez déclencher un combat infernal et vous
sombrerez tous les deux. Par contre quand une force inférieure est utilisée contre
toi, utilise la force supérieure, celle de ton âme, de ta lumière, la force de
ton discernement qui va te dire :
« Cet homme essaye de me ridiculiser, mais je ne vais
pas jouer son jeu, il n’y a aucune raison pour que je m’abaisse à jouer son jeu. »
Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez-vous
sauvegarder votre âme, je vous le demande ?
Vous êtes en
train de réviser les caisses d’épargne, ou surveiller le cours des bourses, ou
ce que sera votre argent demain, mais dans la vie et auprès des gens.
Est-ce que vous vous souciez de l’investissement de votre
âme ?
Non
La seule valeur
que vous connaissez, c’est celle trop matérielle de votre argent, du plaisir,
des jouissances, de la puissance temporelle.
Pensez à
économiser les énergies de votre âme, mettez-la dans une bonne caisse d’épargne
et je vous donne une bonne adresse : c’est celle de Dieu, c’est celle des
maîtres. Et là vous saurez qu’il y a des intérêts très avantageux. En fait les
seuls qui soient véritablement précieux dans le monde, car sitôt que vous
placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent.
Et alors vous
allez me dire :
« C’est très intéressant, je place mon énergie tout
de suite ! Mais c’est vraiment
mille ? »
(Rires dans la
salle)
Et pourquoi je dis mille ?
Parce que c’est
tout simplement l’unité qu’utilisent les Dieux, ils ne sont pas regardants, ils
sont l’abondance même. Alors quand un être humain fait un effort, quand il
essaye un petit peu de se prendre en main, de devenir indépendant face à ce jeu
malsain du monde et des autres, automatiquement toute la conscience des guides,
des maîtres, se concentrent sur cet individu et ils essayent de l’enrichir, de
l’enrichir, comme un jardinier se concentre sur une fleur prometteuse qui
paraît pouvoir devenir belle, et alors il l’entoure de son soin. Il lui donne de
l’eau, du soleil pour que la fleur puisse s’ouvrir.
Mais s’il voit
qu’au contraire cette plante pousse tordue et fait grise mine et est pleine de
mauvaise volonté. Eh bien, le jardinier va essayer de la rattraper, puis si
finalement la plante reste dans cet état-là, il l’arrache.
Donc il faut
être vigilant, et pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut
donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les lois, et quand
je parle de lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l’homme doit obéir, je
l’ai déjà expliqué mais je vais le dire à nouveau pour vous.
Pour nous le concept que vous avez de la loi n’existe pas en vérité.
Pourquoi ?
Parce que rien
ne peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère, et inflexible, puisque
dans l’univers tout est épanouissement, tout est mouvement, liberté et
expansion. Et pour que ce mouvement, cette liberté, cette expansion ait
lieu, il y a la grande loi de l’équilibre.
~ * ~
Essayez donc de
gérer votre vie comme je viens de vous l'indiquer, et si vous y arrivez, je vous garantis que vous ne tarderez
pas à connaître la paix, qui était justement notre discours initial. Et maintenant
que j’ai défriché tout cela, je peux vous parler un peu de la paix, juste
quelques mots.
Qu’est-ce donc la paix ?
La paix est un
attribut, une nuance d’un état de conscience. On ne peut pas parler de la paix
sans parler aussi de l’amour, sans parler aussi de la tolérance, sans parler aussi
de la justice et de la puissance. Dieu est tout cela et la paix est quand vous êtes
en Dieu.
(Conférence du 27.07.87)
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