Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
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Partie 1 et Partie 2.


LA CONNEXION ÉNERGÉTIQUE ENTRE LE MAÎTRE ET SON DISCIPLE



Sur cette affaire, Maître Pastor a mentionné ce qui suit :


« Lorsque le Maître veut responsabiliser à son disciple, il ne lui dira pas :

« La concentration c’est ceci, la méditation c’est cela, être un bon disciple c’est faire ceci, et maintenant si tu ne l’exécute pas, alors on te renvoie de l’ashram et surtout qu’on ne te voit plus ! »

Non

Lorsqu’un Maître veut responsabiliser à son disciple, alors doucement, invisiblement, il pénètre ses énergies en son disciple. Et il commence à envoyer les énergies à l’endroit où le disciple est le plus faible, donc dans le chakra où il est le plus faible.

Et ainsi par exemple, si le disciple est faible au niveau du plexus solaire (c’est-à-dire que ses émotions sont incontrôlées), ou si le disciple a eu des traumatismes qui l’induisent dans un comportement un peu bizarre et négatif, alors le Maître va envoyer à son disciple l’énergie à ce niveau-là (et ceci durant les cycles de pleine lune).

Et que fait l’énergie à ce niveau-là ?

L’énergie ne va pas accomplir le travail que le disciple doit accomplir sur lui-même. Cela non. Jamais cela ne se peut. Par contre l’énergie va être envoyée comme un potentiel avec lequel le disciple va travailler plus facilement pour accomplir le travail qu’il doit effectuer.

Exactement comme lorsque l’on met de l’essence dans une voiture, la voiture alors démarre. Par contre si l’on ne met pas d’essence, alors il ne reste plus qu’à pousser. Et pousser une voiture cela demande beaucoup d’efforts !

(Rires dans la salle)

Et c’est pour cela qu’aux réunions de pleine lune, lorsque les disciples s’alignent avec le Maître, eh bien, le Maître responsable de cet ashram descend à ce moment-là le plus proche qu’il peut sur le plan physique. Et à ce moment-là il rayonne depuis son centre cardiaque l’énergie qu’il faut, dans la couleur qu’il faut, la note qu’il faut, le degré vibratoire qu’il faut, dans le chakra où le disciple est faible.

Et ainsi en accumulant toutes les méditations de pleine lune, au bout de x temps, de x années, le disciple arrive (comme s’il était dans la présence même du Maître) il arrive à se sublimer et à obtenir des résultats sur lui-même. Même s’il n’est pas à ce moment-là, tout près du Maître.

Parce que le fait que le Maître dépose une énergie équivaut à ce qu’il crée une présence constante autour du disciple. Et c’est pour cela qu’il est plus important de recevoir une énergie du Maître avec laquelle pouvoir travailler, plutôt que d’avoir la présence du Maître. Parce que la présence d’un Maître n’a jamais fait avance qui que ce soit. Au contraire, des fois cela fait même reculer.

Pourquoi ?

Parce qu’alors le disciple crée une incorrecte relation avec le Maître.

Et c’est dans ce sens que je n’ai jamais voulu dire mon nom, parce que dès qu’il y a évidence, eh bien, l’homme n’étant pas toujours suffisamment dépouillé de mémoire astrale, dépouillé de personnalité et dépouillé de l’influence astrale, dépouillé des émotions, il va fixer une étincelle émotionnelle dans la relation de disciple et de maître.

Et c’est cette étincelle émotionnelle qui va complètement fausser la relation du disciple avec le Maître. Parce qu’à partir de ce moment-là, le disciple est en attente auprès du Maître, il attend tout du Maître, il attend que le Maître parle, il attend que le Maître dise, il attend que le Maître fasse, il attend que le Maître le critique, il attend toujours quelque chose de la part du Maître.

Il est là et il lui dit :

« Je suis tout à toi, je suis ouvert, aussi bien à tes reproches qu’à tes félicitations, mais sois là, pour moi, je t’attends. »

Or ce n’est pas de cette manière-là que le Maître entend entretenir les relations avec un disciple. Le Maître au contraire veut voir dans son disciple un futur Maître. Exactement comme un chef d’entreprise essaie de sélectionner dans son personnel celui qui est le plus apte à être son bras droit, donc son semblable.

Et sur celui-là il va s’appuyer. Il va convoquer le Comité Central pour le nombrer son directeur adjoint et il va lui confier la marche des affaires quand il ne sera pas là. Tandis que les ouvriers restent des ouvriers et travaillent en tant qu’ouvriers.


Et quelle est la différence entre un ouvrier et un directeur ?

Eh bien, la différence n’est pas forcément dans l’intelligence ou dans l’instruction. La différence est tout simplement dans la prise des responsabilités. Que cette prise des responsabilités soit stimulée par l’ambition ou l’appât du gain, peu importe, mais la différence fondamentale c’est celle-là : c’est la capacité de prendre des responsabilités. La capacité à déterminer un but, à tenir ce but, et à tout faire pour que ce but arrive.

Et dans la relation entre le disciple et le Maître c’est exactement la même chose. Et la façon qu’ont les Maîtres de recruter leurs disciples (de chercher des résonances auprès de l’humanité donc), cette façon de faire s’établit dans les mêmes relations.

Ils ne cherchent pas des personnes aptes à les suivre, Ils ne cherchent pas des personnes qui vont les adorer, des personnes qui vont les aimer. Par contre, ils cherchent des êtres conscients, des êtres responsables qui vont pouvoir investir leurs efforts, investir leur temps, investir leur croyance, investir jusqu’à leur sang s’il le faut, pour que ce but de la Hiérarchie s’établisse sur le plan physique.

Et si la Maître a cette exigence, c’est uniquement parce que lui n’est pas le but. Car des nombreux disciples font des erreurs dans la façon de représenter, ou de vouloir, ou de désirer la rencontre avec le Maître. Parce qu’ils ignorent que le Maître n’est pas le but. Le but c’est l’humanité, et c’est pour cela que les véritables Maîtres ne veulent pas jouer cette comédie et entrer dans ce type de relation.

Mais revenons à l’énergie entre le Maître et son disciple.



L’énergie des Maîtres, même si vous ne connaissez pas votre rayon (c’est-à-dire vos énergies). Même si vous ne connaissez pas votre Maître, l’énergie fraie son chemin. Du moment que vous déclenchez l’énergie, eh bien, l’énergie va droit au Maître avec lequel elle correspond. Droit à l’ashram duquel elle vient déjà.

Ce qu’il faut donc pour se brancher avec un Maître, ou en tout cas sur son égrégore, sur son chakra cardiaque en quelque sorte, car c’est surtout par là qu’opère le Maître lorsqu’il veut rayonner sur son disciple, parce qu’il  ne peut pas encore employer d’autres chakras à cause que l’énergie des autres chakras est encore trop forte et il risquerait non seulement de perturber les corps subtils du disciple, mais aussi son corps physique par le taux vibratoire que cette énergie aurait dans ses cellules.

Et c’est pour cela que le Maître qui veut accélérer la spiritualité d’un de ses disciples, commence à rayonner depuis son troisième œil sur son disciple uniquement lorsque le disciple est capable de tenir l’alchimie qui a lieu dans sa matière. Mais jusqu'à ce moment-là, il rayonne de par le chakra cardiaque, donc de par l’amour et la conscience de l’amour.


Comment donc se brancher ?

Eh bien, c’est simple, mais comme tout ce qui est simple spirituellement devient très compliqué pour les hommes, car ce qui est simple réclame la compréhension de notions telles que : la liberté, l’amour, la certitude, la confiance, la plénitude, etc.

Et lorsque l’on sait que l’homme est pratiquement l’envers de ces choses, alors pour lui le chemin spirituel devient très compliqué parce que cela devient une ascèse. Or pour nous il n’y a pas d’ascèse. Absolument aucune ascèse. L’ascèse il n’y a que pour l’homme.

Comment donc créer le canal ?


Dans un premier temps il faut bien observer sa vie physique et se demander :

Qu’est-ce que je suis professionnellement ?

Qu’est-ce que je suis dans la société ?

De par ma fonction de père ou de mère, et de mon poste de travail ou de mon travail au foyer, etc. Et suite :

Que suis-je au niveau psychologique ?

Où en sont mes réactions ?  Où en sont mes manques ?

Mes défauts mais aussi mes qualités et mes aspirations ?

Puis il faut faire le compte avec votre intention de disciple, et c’est là où tout va se déterminer parce que s’il n’y a pas cette intention de disciple, alors il ne peut pas y avoir branchement, c’est impossible.

Pourquoi ?

Parce que le Maître ne prend que celui qui a déjà compris quelle part active il peut prendre dans la vie et dans le Plan divin, donc quelqu’un de conscient et de responsable. Et s’il ne rencontre pas ce genre d’écho, il veille toujours au développement de la personne, mais il ne se branche pas avec la personne, parce que cette personne ne saurait pas quoi faire de ce branchement et de cette énergie.

Et cette énergie si elle n’est pas bien utilisée bouleverserait son environnement, bouleverserait sa vie, bouleverserait sa profession, sa santé, sans que la personne sache faire quoi que ce soit avec. Donc ce serait une destruction et pas du tout une construction.

Mais à partir du moment où vous sentez une détermination, où donc vous vous dites :

« Je suis une âme, je ne suis pas celui qui va au bureau tous les matins, je ne suis pas celui qui mange à table chaque midi, je ne suis pas celui qui dort dans ce lit. Ça c’est le personnage que j’interprète dans cette vie, mais moi je suis une âme, et à travers ces diverses expériences j’essaie de trouver une forme de plus en plus parfaite d’expression. »


Lorsque donc vous concluez que vous êtes une âme, et que toutes vos préoccupations vont tendre vers la maturité de cette âme, vers le rayonnement de cette âme et l’établissement absolu de cette âme dans la matière, alors vous êtes déterminé. Même si vous ne vous occupez pas des Maîtres, même si vous ne cherchez pas les Maîtres, et que vous vous dites :

« Oh, pff, ben après tout, les Maîtres je m’en moque, pour moi c’est le pouvoir de la kundalini qui compte, et quand kundalini sera montée, eh bien vous verrez que je n’aurai besoin d’aucun Maître. »
            
Quelle que soit donc votre voie ou vos idées à propos de la chose, ce qui doit arriver arrivera, mais uniquement lorsque cette détermination aura lieu.

Et quelle est donc l’utilité d’établir ces comptes comme je viens de décrire ?

Un disciple qui est un vrai disciple doit tenir des comptes avec lui-même. Un disciple ne peut pas être déterminé, comprendre qu’il est fondamentalement une âme en action dans le monde, une âme qui doit essayer de se perfectionner dans le monde. Il ne peut pas avoir cette vision s’il n’est pas exigeant avec lui-même.

Donc il doit nécessairement tenir des comtes avec lui-même. Ce qui ne veut pas dire qu’il doit devenir insupportable vis-à-vis de lui-même, comme un patron odieux ou comme une mère abusive.

Il doit savoir aménager les temps de travail et les temps de repos. Les temps de tolérance et les temps où il doit se forcer absolument coûte que coûte à faire la chose. En comprendre son véhicule qu’est son corps physique, comprendre ses cellules, comprendre les mécanismes de la psychologie pour savoir se façonner et se prendre en main, comme il prendrait en main quelqu'un qui est à l’extérieur de lui, c’est-à-dire comme il prendrait en main son enfant.

Donc il faut commencer par se dissocier un petit peu de soi et prendre en main a sa personnalité comme si l’on prendrait en main à un être extérieur. Et opérer depuis l’âme la transformation de la personnalité.

Et c’est ça ce qui permet à l’individu de savoir véritablement ce qu’il est, car l’individu qui ne sait pas faire cette dissociation, qui ne sait pas depuis son âme contempler la personnalité et l’obliger à faire ceci ou la retenir de faire cela. Eh bien, cet être-là est complètement investi par la personnalité à ce moment et il subit la personnalité. Et ainsi il ne peut pas être disciple, il est simplement un homme parmi les autres hommes.

Or il ne faut pas être un homme de la Terre. On peut être dans le monde, mais il faut être un homme d’esprit dans ce monde. Et façonner le monde selon notre esprit. Ce qui est complètement différent. »

(Conférence du 27.05.88)





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