Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


LES PSYCHOLOGUES ET PSYCHIATRES DU FUTUR



Question : De plus en plus de maladies proviennent (sinon toutes) d’un manque d’harmonie entre le corps et l’esprit. Voudriez-vous nous dire, qu’elle est la véritable approche de la psyché, quel conseil pourriez-vous nous donner pour devenir plus efficace dans les techniques de psychothérapie. Faut-il utiliser les régressions dans les vies antérieures, même la vie fœtale, les affirmations, l’imagerie mentale, etc. ?

Pour répondre complètement à cette question et ces sous-questions, il faudrait y passer plusieurs soirées, car elle est très complexe. Non pas qu’elle soit compliquée, mais parce qu’elle demande de répondre et d’enseigner à propos de la constitution occulte de l’homme dans sa totalité. (Celle-ci vous pouvez commencer à l’étudier dans Corps subtils : caractéristiques)


Pour trouver des moyens plus performants pour guérir l’homme, ou en tout cas le soulager de ses maux, afin qu’il puisse aller plus librement sur le chemin de la vie, ou sur le chemin de l’évolution, il existe diverses techniques données à l’humanité par des initiés, ou par des gens, dont l’inspiration a pu capter cette vérité ou ce moyen d’intervenir.

Tout ce qui a été trouvé à l’heure actuelle est d’utilisation facile. Cependant, le résultat dépendra essentiellement du patient, parce qu’en fait, tant que l’individu ne s’est pas réellement pris en charge, quelle que soit l’épaisseur de son problème, la noirceur de son problème, tant qu’il n’a pas, de façon insoupçonnée, une toute petite dose de volonté. La volonté de se prendre en charge, le psychologue, le psychiatre ou le soignant ne vont pas pouvoir agir pour lui. Ils ne pourront rien faire, quelle que soit leur technique, parce que dans cette situation, il y a en fait une volonté plus grande que celle du thérapeute, c’est la volonté du patient, et c’est une volonté qui dit non, qui refuse d’avancer, qui refuse la vie.


À partir du moment où quelqu’un, quel que soit son problème, quel que soit son état de dégradation, à partir du moment où un individu dans cet état-là, dit non à la vie, personne ne peut l’aider, personne ne peut le soigner. Donc, ce qu’il va falloir d’abord soigner dans l’individu, ce n’est pas proprement sa maladie, mais c’est la négation qu’il émet.

Si l’on arrive, à force de paroles, à force de conversations, à force justement de nettoyage au niveau conscient, au niveau conscient seulement, à force donc de le faire parler, de le faire témoigner, de faire sortir hors de lui toutes les choses qu’il garde et qui ont abouti à ce non magistral qu’il fait à la vie. Si on arrive à lui faire dire oui. Alors, à ce moment-là on va pouvoir le soigner et on pourra le guérir.

Donc, la démarche du thérapeute ne va pas être de soigner son malade ou de soigner son patient, mais la démarche du thérapeute va être d’arriver par n’importe quel moyen, à lui faire dire oui à la vie.


QUEL EST LE DRAME DE L’ESPRIT OCCIDENTAL ?

Étant accablé par trop de matérialisme, étant accablé par aussi trop de problèmes qui sont dus à la société, étant accablé par une certaine léthargie, étant donné que la race européenne est en passe de cristallisation (comme cela se passe pour chaque race) les gens qui sont accablés par toutes ces léthargies, ces cristallisations, finissent par tomber sous un poids l’inaction. Et de ce poids d’inaction sort un non à la vie. Alors, lamentablement ils se traînent, soit chez leurs amis, soit auprès de leur conjoint, ou de leur compagne, soit chez le thérapeute, pour avoir encore une raison de vivre.

(Pastor a mentionné les Européens parce que son auditoire était principalement constitué par des Français et des Suisses, et je me souviens que quand j’ai vécu avec eux, en effet il y avait une lourdeur dans l’atmosphère qui faisait que beaucoup de gens souffrent de dépression. Cependant, le matérialisme, le stress et autres problèmes de la société sont mondiaux aujourd’hui et ce problème de dépression massive on le voit dans tous les pais, surtout dans les pais riches.)

Ils se disent, si je vais me plaindre, ce sera ma raison de vivre aujourd’hui. Si je me sens malade, ce sera cela ma raison de vivre aujourd’hui. Ainsi il y a des gens dépressifs ou malades, de façon psychologique ou psychiatrique, qui trouvent dans leur maladie la raison d’exister.

À partir de ce moment-là, le thérapeute ne peut rien faire pour ce malade-là, pour ce dépressif-là, car il a remplacé Dieu par sa maladie. Au lieu de chercher l’illumination, il cherche de plus en plus la maladie, c’est sa façon initiatique d’évoluer. Il faut donc faire comprendre à l’individu, qu’il y a aussi la possibilité de dire oui à la vie.

DE QUELLE MANIÈRE ?

Non pas en lui disant : « Tu sais, la vie est jolie. Imagine un grand champ de fleurs, avec des biches et des lapins, un ruisseau qui coule, des enfants qui jouent, et puis tu te trouves à ton quatrième anniversaire et tu reçois un gros gâteau, avec plein de jouets, et ta maman qui est habillée en dentelles te prend sur les genoux, et tout va bien et tu es heureux. Lorsque tu te réveilleras, lorsque tu te lèveras, tu devras garder cette impression-là toute la journée. »

Ce n’est pas comme cela que l’on apprend à quelqu’un à dire oui à la vie. C’est plutôt en le faisant parler. La psychanalyse en fait, a bien trouvé le chemin qu’il fallait prendre pour aider les malades, aider les gens à problèmes, c’est de faire parler l’individu de son problème.


Mais il ne faut pas s’en arrêter là et c’est pour cela que la psychiatrie actuelle doit être dépassée, elle doit aller plus loin. On doit aussi commencer à faire comprendre au malade ce que sont les énergies de l’âme, et on doit lui apprendre à manipuler les énergies de son âme. C’est là où la sophrologie devient une science, je ne dirais pas plus poussée, mais une technique qui permet des guérisons véritables.

La psychologie et la psychiatrie permettent de faire le diagnostic, permettent de créer ou de faire un état de choses, l’état des dégâts en quelque sorte. Mais pour pouvoir réellement soigner, se requièrent des techniques qu'à l’heure actuelle sont connues comme la sophrologie, mais qui dans l’avenir, par suite des extensions à la psychiatrie, vont donner lieu à d’autres noms, à une nouvelle psychiatrie.

La sophrologie telle qu’elle est connue à l’heure actuelle va être renouvelée. Il y aura des extensions à la sophrologie, et la sophrologie qui existe à l’heure actuelle on n’en fera plus cas, elle sera considérée comme l’antichambre en quelque sorte d’une technique complètement différente, qui va permettre au thérapeute de faire utiliser à son patient les énergies de son âme.

Cela va passer par les moyens de la relaxation. C’est pour cela qu’il faut absolument à l’heure actuelle, étudier à fond toutes les méthodes de relaxation, pour ceux qui en sont justement les précurseurs, ou qui en sont les gens qui manipulent cette matière-là. Il faut absolument aller plus loin dans la relaxation, parce que plus de thérapeutes vont s’intéresser à ce champ-là, à cette matière-là, et plus de découvertes vont être faites. Et c’est là où la sophrologie va permettre de basculer dans ce nouveau champ de thérapie, qui sera la nouvelle psychanalyse, la nouvelle psychiatrie.

(Cependant, il ne faut pas confondre la relaxation avec l’état de transe qui se produit avec l’hypnotisme, la médiumnité, ou la méditation quand elle est mal pratiquée, car cet état de transe est nocif et même dangereux pour la personne, voir comment se protéger pour méditer sans danger ?)


En plongeant l’individu en ondes alpha, on s’apercevra que l’individu peut aller plus loin que les ondes alpha, jusqu’à un point d’abandon tel, où en fait, il ne réside plus une seule parcelle de la conscience véhiculée par la personnalité. À ce moment-là, il n’existera que la particule de conscience qui est l’âme.

Ce qui ne veut pas dire que l’on va trouver avec cette nouvelle discipline, tous les moyens de résoudre les problèmes ou de guérir l’individu. Non, mais il y aura une grande avancée en permettant à l’individu de commencer à incorporer les énergies de son âme, et par ce fait à soigner sa psychologie. Et comme je l’ai déjà dit, il est capital que cette chose se fasse.

Pastor (guide spirituel, 18.05.88)


OBSERVATION

L’ange dans le livre Dialogues avec l’Ange donne une réponse en accord avec Pastor :

Lili : La psychanalyse me gêne tellement. Qu’il y a-t-il de faux en elle ?  Je sens ce quelque chose de faux, mais je ne peux pas dire pourquoi.
L’Ange : Elle démonte, mais elle ne peut pas remonter. C’est cela qui te trouble. Démonter c’est facile.
Lili : Ceux que le comprennent mieux que moi, m’assurent que la psychanalyse reconstruit.
L’Ange : Oui, ils reconstruisent, mais comme les enfants, le font sans raison avec leur jeu de cubes. Ils jouent avec la tâche la plus sacrée [l’évolution de la conscience de la personne]. Ils sont plus coupables que tous les autres, car ils trompent ceux qui leur font confiance. Ils déchirent le vivant, celui qui est en train de prendre forme et ils le pétrissent, ils l’écrasent. [Puis] Ils collent ensemble les débris tombés, déchiquetés, morts. C’est partout ainsi.
(Entretien 17)

L’Ange est trop sévère avec les thérapeutes, car ceux-ci sont le reflet de leur temps, et par là même, aussi le reflet de l’ignorance de leur société. Actuellement, l’âme est un concept que les psychothérapeutes évitent, pour ne pas être vus comme des gens pas sérieux. Mais comme nous avons vu, l’âme est très importante pour soigner, car c’est-elle qui peut reconstruire à la personnalité. Elle a cette capacité qui va au-delà de l’intellect et qui empêche aux psychanalystes actuels de bien faire leur travail.

Mais pour que la psychologie et la psychiatrie officielle (celle que s’enseigne dans les universités et les hôpitaux) puissent travailler avec les énergies de l’âme, il est nécessaire que la science et la société conçoivent l’âme comme une réalité (ce qui n’est pas le cas) et ne la positionnent plus comme une spéculation religieuse. Il faut que la majorité des gens la conçoivent comme une réalité, même si c’est une « réalité abstraite ». Ainsi comme maintenait s’accepte l’existence du subconscient, même si on ne peut pas le voir ou le mesurer. Et pour arriver à ce niveau, il faut approfondir les recherches sur la relaxation et les appliquer dans la psychiatrie, comme a dit Pastor.


Voir aussi :

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