Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
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Partie 1 et Partie 2.


LE SACRIFICE QUE LES MAÎTRES FONT POUR L’HUMANITÉ




Sur ce thème, Maître Pastor a dit ce qui suit:


« Si dès demain tout le monde devient parfait, eh bien, nous n’aurons plus de travail. Pour une fois c’est un repos qui sera agréable remarquez, parce qu’il nous tarde en vérité de pouvoir réellement fraterniser avec les hommes.

Il ne nous est pas du tout agréable d’occuper un statut de Guide, un statut de Maître, une position honorifique d’instructeur de l’humanité et de porteur de la lumière, d’enseignant ou de quoi que soit que l’homme puisse inventer. Cela n’est pas agréable du tout, non, cela n’est pas agréable.

Pourquoi ?

Parce que le Maître n’est jamais content de lui, c’est impossible. Le guide ne dit pas :

« Je suis un Maître et je suis content de l’être, et je me prélasse dans mon état, advienne que pourra des autres hommes. »

Non

Le Maître, dès qu’il a atteint un état suffisant d’amour et de rayonnement, dès donc qu’il est rentré activement dans la Hiérarchie, eh bien le Maître n’a de souci que pour les autres qui sont restés en bas, et il n’arrête pas de penser à ces autres qui sont restés en bas, et il n’arrête pas de déployer des efforts pour les faire monter, car sa vie à lui, aussi parfaite soit-elle, n’a aucun sens sans la vie des autres.

Et le père de famille comprend aisément ce que je dis car son bonheur personnel n’a aucun sens si ses enfants sont malheureux, si ces enfants sont malades, si sa femme est malade, si sa femme a des problèmes, parce qu’il est, lui, responsable de sa famille et il faut que tout aille bien pour tout le monde, même si quelques fois il y a des corrections à donner, mais il faut que tout aille bien et dans la droite ligne.

Le père ne se prélasse pas dans son état de patriarche parce qu’il est en haut de la pyramide. Au contraire, parce qu’il est en haut, il a toutes les souffrances du bas.

Et avec les Maîtres c’est pareil, et les hommes, ils croient souffrir énormément, mais s’ils connaissaient la souffrance des êtres plus évolués qui se connectent avec l’humanité pour l’aider, alors ils ne se plaindraient pas de la grippe qu’ils attrapent chaque année, ils ne se plaindraient pas des problèmes qu’ils ont dans leur profession, ils ne se plaindraient pas des problèmes qu’ils ont à régler au niveau de leur foyer, et ils ne s’occuperaient pas non plus de s’accabler sur la misère des autres hommes qui ne sont pas assez actifs pour s’en sortir.

Au contraire, ils essaieraient de prendre une part active pour améliorer tout cela, même sans appeler les Maîtres.

Pourquoi est-ce que les guides connaissent une forme de souffrance vis-à-vis de l’humanité ?

Non pas parce qu’ils sont encore pleins d’émotions, absolument pas, bien que l’émotion ne les ait pas quittés.

L’émotion s’est transformée en Amour pur, en Compassion pure, juste et exacte. La souffrance donc des guides de l’humanité n’est pas la souffrance d’un homme qui pleure sur les malheurs de son enfant. La souffrance du guide est plutôt le déversement de son énergie, de son énergie vitale, de sa vitalité à lui, de cette vitalité qui peut être associée par exemple à votre propre sang qui coule dans vos veines.

Sa souffrance, eh bien, c’est cela, c’est ce déversement incessant qu’il doit opérer de lui-même, de toute sa substance, de son être vers le bas, pour que s’accomplisse une évolution.

Et cette inversion qui s’opère lui réclame une forme de souffrance. Comme tout être qui, par compassion, essaie de descendre jusque dans le fond de la matière pour rénover la matière, anoblir la matière, et qu’elle remonte. Et c’est dans cet esprit-là qu’il faut comprendre le poste et le rôle du Christ. Et c’est aussi dans cet esprit-là qu’il faut comprendre sa crucifixion.

Il ne faut pas comprendre la chose de manière émotionnelle, trop sentimentale. Il faut voir la chose comme un déversement de la substance vitale des êtres que vous appelez les Maîtres. Car si les Maîtres déversent de l’énergie, ce n’est pas l’énergie qu’il y a dans Pluton, dans saturne, dans le Soleil, dans les Pléiades ou je ne sais où.

C’est vrai que cela existe aussi, mais cette énergie qui vient des Pléiades, du Soleil, de Pluton, d’Uranus, et de toutes les autres parties de l’Univers. Eh bien cette énergie ne peut pas se déverser sans passer par un canal, comme je le disais tout à l’heure.

Et ce canal c’est le Maître, c’est le Guide, c’est lui le transformateur, c’est lui l’antenne qui va permettre à quelque chose de complètement subtil d’opérer de manière concrète sur le plan physique où se trouvent les hommes.

Donc l’énergie qu’elle vienne des Pléiades par exemple, peu importe parce que celui qui va l’incarner, celui que va se l’approprier pour pouvoir la donner, c’est le Guide. Et c’est donc le Guide qui va ouvrir ses paumes, ouvrir son cœur, ouvrir ses veines, donner son sang pour que l’énergie puisse descendre.

Lorsque vous fusionnez au fur et à mesure des postes que l’on obtient dans la Hiérarchie, lorsque l’on passe donc de disciple à Initié, et d’Initié à Maître, et de Maître aux divers postes de la Hiérarchie, l’individu n’est plus une individualité, il fusionne avec un Principe, un Principe de vitalité, c’est-à-dire que l’Être qui a suffisamment évolué pour représenter le Christ est devenu le Principe Christique.

Et c’est pour cela que les religions ont raison d’affirmer que le Christ est le Fils unique de Dieu, mais que les ésotéristes ont aussi le droit d’affirmer que le Christ n’est rien d’autre qu’un Initié qui a évolué.

Tous les deux ont raison parce que lorsque l’évolution est telle que l’on peut fusionner avec un Principe, eh bien ce Principe-là vous remplit complètement, quelle que soit votre histoire, quel que soit le règne duquel vous venez. Et lorsque ce Principe est en action, il s’effectue à travers l’Être comme le Principe l’indique.

Et ainsi puisque le Christ est sacrifice, alors celui qui est le Christ dans la Hiérarchie Planétaire se sacrifie pour le bien de l’humanité.

Et que des gens pensent ensuite que cet Être, il ne fait qu’incarner un poste, ils se trompent, car cet Être il incarne ce poste, c’est vrai, mais il est aussi profondément la douleur de ce poste, il est aussi profondément le sacrifice de cette fonction-là, et il faut le respecter pour cela.

Donc, lorsque vous voulez imaginer les Maîtres, il ne faut pas imaginer leur visage, pas plus que leur aura ou même leur son pour ceux qui vont un peu plus loin dans leurs perceptions. Il faut essayer d’incorporer un Principe, et cela dépersonnalise complètement la relation.

Vous aimez le Christ par exemple, vous voulez qu’il soit votre Maître, c’est très bien, mais je vous dis :

« Allez plus loin, allez plus loin en fusionnant avec le Principe Christique. »

Vous aimez tel Maître ou tel autre, c’est très bien, mais allez plus loin et fusionnez avec le Principe qui anime ce Maître. Et si ce Maître, par exemple représente le Rayon 3, le Rayon 2, le Rayon 1, eh bien fusionnez avec ce Rayon, avec cette énergie qui est derrière le Maître, parce que sinon, eh bien, vous ne rencontrerez jamais le Maître.

Je pourrais dire en résumé qu’un bon disciple se reconnaît donc non pas à sa ferveur, non pas à son ardeur, non pas à ses prières, non pas au nombre de livres qu’il a lus, non pas au nombre de cahiers qu’il est en train de noircir avec des idées qui tournent, qui tournent et qui virent et qui le mettent en chaos, mais simplement à la vision Une et une seule, mais juste qu’il y a de la relation avec le Maître et avec la Vie. »

(Conférence du 27.05.88)






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