Sur ce sujet, Maître Pastor a expliqué ce qui suit :
Pour qu’une société se perpétue, elle doit s’établir sur
des fondations réelles et non pas sur des fondations illusoires. Car même si
une société s’appuyait sur le pouvoir qu’est l’argent, cela ne représenterait
pas un problème pour sa perpétuité.
Mais le problème c’est que comme l’homme est dans
l’illusion, il imagine toujours des ruses, l’homme imagine toujours quelque
chose pour la substituer la véritable valeur, il ne peut pas s’en empêcher,
c’est une maladie. Il substitue tout le temps tout ce qui est vrai, parce qu’il
ne le comprend pas, alors dans son aveuglement il le substitue, et il ne
s’aperçoit de son erreur qu’une fois que tout s’est écroulé.
Alors si par exemple, la société ne s’appuyait que sur la
valeur qu’est l’argent, elle durerait quand même. Mais le problème c’est que
l’homme a substitué à l’argent sa véritable valeur. Et il en a fait que du
papier, et un papier qui n’a même pas de valeur en lui-même, puisque dès qu’une
puissance le décide, le papier perd sa valeur ou monte en valeur exagérément.
Alors où est la véritable valeur de cet argent ?
Elle est nulle en fait, puisqu’elle peut être discutée,
achetée, puisqu’on peut s’en servir pour faire du chantage. L’argent n’est donc
pas la fondation de la société, et c’est pour cela qu’il peut y avoir d’énormes
crises et qu’une société peut s’écrouler si ce n’est pas au moins cette
fondation-là qui la soutient.
Car c’est malgré tout la fondation de base, mais le jour
où les hommes s’attaquent à cela, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils scient la
branche sur laquelle ils sont assis. Et depuis longtemps l’or lui-même ne vaut
plus rien dans l’esprit des hommes. On ne monnaie plus avec de l’or, on monnaie
avec du papier et c’est là une erreur tragique qu’on commit les hommes.
Parce qu’ils ont voulu instituer un pouvoir qui n’existe
pas, un pouvoir qui n’est vivant que dans l’esprit des puissances, et qui ne
repose que sur les acquis de ces puissances, comme le rayonnement politique, le
rayonnement de la puissance des armes.
Et entre deux nations, lorsque l’on arrive à une certaine
égalité de rayonnement politique et de la puissance armée, si on enlève le
pouvoir de l’argent, mais de l’argent véritablement négociable, c’est-à-dire
qui repose sur une véritable valeur telle que l’or, telle que l’argent métal,
telle que les autres choses du fond des mines, si on enlève toutes ces
véritables références. Eh bien, il n’y a plus que la dégringolade parce
qu’alors les pays n’ont plus rien pour avoir un circuit sain de négociations,
et c’est là où sont entraînés tous les rapports de forces.
LES PUISSANTS QUI DIRIGENT CE MONDE
Et si les valeurs ne sont plus négociables, alors négocions
les hommes, c’est tout ce qui reste. Les politiciens se disent :
« Très bien, je te donne telle région, mais attention, tu ne vas pas
empiéter sur celle-là, parce que celle-là est à moi. Et je permets bien que tu
commences à répandre une nouvelle politique dans telle région du monde, mais tu
ne vas pas dans celle-là, parce que c’est là où j’ai le plus d’intérêts. »
Et c’est ainsi que les puissances s’arrangent. Elles ne
négocient plus que des zones d’influence. Donc, elles vous négocient.
Lorsqu’ils se disent entre eux :
« Très bien, on ne peut pas s’envoyer des bombes sur la figure, et on
ne peut plus véritablement négocier parce que plus rien n’a vraiment plus de
valeur, car nous avons détruit les valeurs. Alors négocions les hommes que nous
possédons. »
Car les hommes politiques à l’heure actuelle ne pensent
plus posséder des terres comme il s’agissait autrefois. Non, ils détiennent des
âmes et c’est ça ce qui a fait le grand changement dans la politique, et c’est
pour ça que sont nés tous ces discours politiques, toutes les campagnes pour
les élections. Il s’agit de vous convaincre messieurs, mesdames, de vous
acheter messieurs, mesdames, de vous posséder messieurs, mesdames.
Les puissants veulent négocier les hommes et c’est là où
ils n’auront pas raison de moi. Si les puissances actuelles qui se trouvent sur
la terre veulent négocier avec les enfants de Dieu, et contre les enfants de
Dieu, si les puissances les prennent pour marchandise, c’est là que les Maîtres
disent non et écrasent ces puissances.
Alors naturellement les gens puissants du monde peuvent
rire, et dire :
Mais qu’est-ce qu’ils pourraient faire ceux-là qu’on ne voit même pas ?
Il ne faut pas oublier que nous avons parlé d’une grande
notion, d’une notion primordiale au début du discours, la notion de pouvoir. Et
que si nous tolérons que les hommes jouent et s’amusent avec ce qu’ils croient
être le pouvoir, parce qu’on leur laisse d’après le plan et la loi de
l’évolution, disposer dans une certaine limite de liberté, du pouvoir sur les autres,
du pouvoir sur la terre. Nous avons nous-mêmes et avant tout le monde le contrôle
sur le monde.
Que représentent tous les discours des hommes politiques face à un seul
archange de l’univers ?
Ils pourraient envoyer toutes les bombes, tous les
missiles du monde à l’endroit où descend l’archange, cela n’y feraient rien.
Par contre, un seul son de l’archange peut faire s’éveiller trente volcans au
même temps. Un seul son de sa bouche peut soulever un océan.
Même s’il est vrai que l’homme est une chose admirable,
une création sublime et qu’il mérite tous nos soins, et que malgré les
apparences nous lui donnons tous nos soins. Il est vrai aussi que dès qu’il
s’amuse à bafouer trop longtemps les lois, et pas seulement les lois mais aussi
la vie de son prochain, à ce moment-là il ne représente plus rien, il devient
un parasite.
Et que faites-vous des parasites qui envahissent votre maison ?
Vous vous en débarrassez.
Tant que le parasite ne fait pas trop de dégâts, vous le
supportez, mais lorsqu’il devient vraiment gênant alors là vous le détruisez. Et
je ne dirais pas qu’il en est de même avec les humains, mais de temps en temps,
il est bon de démolir la société. Il ne s’agit donc pas de massacrer les
hommes, de les tuer, mais de démolir la société qu’ils ont construite.
Et lorsque leur société s’écroule, il leur semble aux hommes
que tous les châtiments du ciel leur tombent sur la tête et qu’ils sont châtiés
jusque dans leur chair. Mais ce n’est pas cela qui est accompli, c’est simplement
la société qu’ils ont édifié qui est soufflée comme un château de cartes.
Car une société qui n’a pas de véritables valeurs, qui ne
reposent pas sur une véritable puissance, même si ces valeurs sont matérielles,
alors cette société n’est rien, et il faut peu pour la souffler.
Et c’est ce qui se passe à l’heure actuelle, et non pas
parce que Dieu ou les Maîtres ont décidé que les valeurs n’allaient plus et
qu’il fallait démolir la société actuelle. Non. C’est simplement l’approche de
la vérité qui crée un tel contraste avec la somme d’ignorances et d’illusions
sur lesquelles les hommes ont bâti leur société, que c’est cette confrontation
qui fait écrouler l’illusion.
Donc il n’y a personne qui juge et qui vient avec une
épée immense et avec la flamme se dire : qui dois-je châtier maintenant,
de quelle apocalypse suis-je l’ange de la mort, et combien d’âmes je dois
faucher ?
Non, ce n’est pas cela le jugement.
Le jugement, c’est l’approche de la vérité à certains
cycles, à certaines heures cosmiques, à certaines conjonctions planétaires et
conjonctions du système solaire par rapport à des constellations. Car ce qui se
passe ne concerne pas seulement la terre, la petite terre, mais cela concerne
aussi tout un système solaire. Et c’est pour cela qu’après cela devient un axe
du système à la constellation.
Il se passe donc des moments où les axes sont les uns en
face des autres et où ils permettent la descente d’une énergie. Et à ces
moments-là, la vérité, cette énergie descend, elle est pure lumière, elle est
la grâce, elle est la vie, et elle descend.
Mais au fur et à mesure qu’elle descend, les hommes
commencent à sentir son approche, et tout ce qui est ignorance, erreur,
illusion, méchanceté, etc. Toutes ces choses-là commencent à s’écrouler. Et non
pas parce que cette lumière décrète que toute ignorance doit être combattue,
mais c’est tout simplement comme lorsque le soleil se lève, et la nuit s’en va.
Et le fait même que la lumière apparaisse, les ténèbres en sont remplis et
s’évanouissent.
Ce n’est pas que l’ignorance disparaît comme disparaît un
diable qui s’en va très loin en hurlant et en courant vers d’autres ténèbres
pour exercer ces méfaits. Non. C’est tout simplement l’espace qui est occupé
par autre chose que l’ignorance. Et comme l’ignorance, ou l’illusion ou
l’erreur ne sont que de l’éphémère, de l’irréel, alors automatiquement dès que
la réalité arrive et occupe son espace, tout ce qui était irréel s’arrête. Tout
simplement comme lorsque vous vous réveillez, vous arrêtez votre cauchemar.
Mais quand vous y étiez dans votre cauchemar, vous étiez
certains d’appartenir à ce cauchemar, vous étiez certains de subir toutes les
choses que vous avez subies, d’être proche du délire, d’avoir eu peur, d’avoir
frissonné, d’avoir tant couru parce que pourchassés. Mais si quelqu’un vient et
vous réveille, alors vous vous réveillez à votre véritable monde, et vous
concluez que ce n’était qu’un cauchemar.
L’approche de la lumière fait exactement la même action.
Les hommes sont embués dans des ténèbres, ou une forme de ténèbres, et à
l’intérieur de ce magma d’ignorance et d’erreur, ils créent toutes sortes de
choses, ils créent des systèmes qui n’ont ni queue ni tête, qui ne les rapprochent
pas de Dieu en tout cas.
Ils font des erreurs, ils commettent des crimes, ils
édifient des sociétés qu’ils détruisent eux-mêmes. Parce que Dieu n’a rien
contre une société matérialiste. Ce n’est pas le matérialisme de la société qui
est mis en jugement. Non. C’est le fait que le matérialisme lui-même que vous
avez établi ne repose pas sur une véritable valeur. C’est ça le problème.
Si le matérialisme reposait sur une véritable valeur
comme par exemple celle de l’or, celle du diamant, des choses vraiment
négociables, que l’homme puisse vraiment gagner de lui-même, et où chacun
aurait sa chance en fait, d’après sa puissance de travail, sa puissance de
commerce, son intelligence, etc. Alors Dieu n’aurait rien contre ce type de
société, même si cette société ne se soucierait pas de Dieu, mais du moment
qu’elle laisse la liberté et le respect à tous.
Mais le problème de la société actuelle c’est que votre
structure, ou la puissance qui s’y est installée, ne donne plus la liberté aux
hommes, la liberté d’expérimenter. Au contraire, les puissants de ce monde font
tout pour investir l’esprit des gens, pour s’approprier la pensée des gens,
pour programmer les gens. Et c’est là, où ça ne va plus. C’est là où Dieu et
les Maîtres disent non. Ça ne va plus ce système-là.
Même cet enfant qui était méritant et que j’ai envoyé
dans ce monde, n’a pas pu trouver la place qui lui convenait parce que les
puissances dites politiques, ou d’institutions, ou autres, font tout pour
prendre un pouvoir illusoire, qui n’est en fait qu’un pouvoir de personnalité,
et ce pouvoir débouche sur une seule chose, la folie.
Et je n’ai pas peur de le dire, et je les accuse. La
plupart de ceux qui dirigent la vie politique et économique de ce monde, ne
sont pas des gens sains d’esprit. Ils paraissent naturellement équilibrés, mais
l’homme peut paraître mille choses et le diable aussi.
Il y a une course fanatique qui s’est déclenchée depuis
quelques décennies sur ce monde et qui mène le monde à sa perte. Ces hommes ont
un désir de puissance, mais un désir de puissance mal placé, mal vécu, comme un
fou qui a un besoin maladif de régner sur ses sujets, d’être salué, et de
pouvoir diriger le rire, la maladie ou la mort de ses sujets.
C’est une caricature que je dresse là, mais la situation
actuelle est ainsi. Pour eux, cela leur assure l’ordre, et à côté de cela on
vous fait croire que vous avez certaines libertés, que vous avez le droit de
lire le journal du parti politique que vous voulez, que vous avez le droit de
parler quand vous voulez, de vous associer avec qui vous voulez, de vous marier
autant de fois que vous voulez, d’aller voir toutes sortes de films, de pensées
tout ce que vous voulez. Mais, à l’origine, qui aura fait le labour dans votre
esprit, et qui aura planté la graine de la pensée ?
Nous accusons donc, et en toute unanimité, les dirigeants
de ce monde de ne plus laisser aux gens la liberté d’être. Pour les puissances
dites économiques et pour tout simplement asseoir leur besoin de diriger les
masses, ils créent une programmation des esprits. En fait, ils sont en train de
créer des civilisations artificielles, et cela n’est pas tolérable.
Alors, pour que vous soyez libres, pour que vos enfants
vivent libres, pour que vos petits-enfants vivent libres, cette société ne
continuera pas. Et lorsque viendra le changement, n’ayez pas peur, n’ayez pas
peur quand vous verrez s’écrouler toutes les valeurs, toutes les structures. Ne
vous demandez pas :
« Quel mal ai-je fait, moi, dans mon foyer, ou moi, prêtre dans mon église,
qu’est-ce que je n’ai pas compris à propos de Dieu pour qu’il m’arrive telle
chose, ou moi rabbin en Israël, qu’est-ce que je n’ai pas compris, ou moi
prêtre d’une quelconque maison de la foi, qu’est-ce que je n’ai pas fait auprès
de mes fidèles pour leur faire comprendre le chemin de Dieu ? »
Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas de ta faute à toi
non plus qui est dans ta maison et qui prend soin de tes enfants et de ton couple.
Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui essaie de gagner ta vie dignement. Non.
Ce n’est pas à cause de toi, ni contre toi que cette chose est faite, c’est au
contraire pour toi, pour te libérer, car tu es dans la prison la plus vicieuse
qui soit.
Tu es dans une prison qui ne porte pas de nom, dont tu ne
vois pas les murs, parce qu’ils sont partout. Dans une prison que tu ne
soupçonnes pas, parce qu’on t’a fait croire que c’était cette façon-là de vivre
qui était véritable. C’est comme si le jour où un enfant naît, on lui
disait :
« Tu sais, tu ne seras jamais quelqu’un, tu ne gagneras jamais d’argent, tu
fais partie de la basse caste. Le pouvoir est à celui qui le détient déjà et
qui le transmet à son fils ou à un autre loup de sa race. Toi, tu vas gentiment
grandir, étudier pour avoir un petit métier, tu vas gentiment te marier, et
surtout tu vas consommer. Consomme, et pendant ce temps-là, tu ne penseras à
rien, tu ne penseras pas à l’utilisation que je fais de toi-même, de l’entité
que tu représentes. »
Alors forcément, si l’on répète toujours cela à un
individu, c’est ce qu’il va penser et faire, et tout naturellement il va se
dire :
« Mais je suis heureux, j’ai un métier, j’ai une femme, j’ai des enfants,
la banque m’a même prêté de l’argent pour que j’aie ma maison. Je regarde des
programmes à la télé, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux mais ça
m’amuse quand même, et si elle n'existait pas je m’ennuierais. Et puis j’ai un
mois de vacances par an, et j’ai ceci et j’ai cela. »
Et l’homme ne s’aperçoit pas qu’en fait, il a été
programmé dans une seule direction, être un consommateur, être un moyen
d’asseoir le pouvoir des puissants, et de n’être, en fait, que la veine qui
permet à un cœur de battre. Quel cœur ?
Pas le sien, mais celui des gens qui
mènent la puissance du monde, qui ne sont pas forcément les présidents, les
politiciens, ils sont quelquefois à la tête d’immenses trusts financiers. C’est
cette puissance-là qu’il faut abattre, et c’est cette puissance-là qui peu à
peu va mourir et disparaître.
Naturellement pour celui qui vit sur la terre cela va
ressembler à un immense cahot, cela va ressembler à quelque chose qui ne porte
pas de nom tellement tout va s’écrouler. Et pourtant ce n’est pas un cahot,
c’est une mise à mort.
Quand on veut commencer un nouveau monde, il faut à un
moment donné prendre l’épée et tuer l’ancien. Parce qu’on ne peut pas laisser
les énergies continuer ainsi, il faut les couper. Et l’épée est là pour
trancher les énergies d’une ancienne ère et pour laisser les énergies de la
nouvelle ère entrer en jeu et réclamer leur expression.
Donc tous ceux qui ont bénéficié des anciennes énergies
pour établir leur puissance vont être, avec cette même épée, mis à mort, mais
mis à mort non pas dans leur chair, mais tout simplement dans leurs énergies,
leur puissance, et tout ceci va se produire dans un futur pas trop lointain. Et
quand je dis ces choses ce n’est pas que je veuille créer un climat de peur.
Car comme vous le savez, je suis contre ces choses-là, je
ne veux créer aucun climat, je veux seulement vous dire que c’est pour la
liberté que les choses doivent changer. L’apocalypse comme il est dit ne vient
pas pour assommer les hommes, pour les culpabiliser de leurs péchés. Absolument
pas. C’est tout simplement les fondations qui doivent être nouvelles et
réelles.
Alors on démolit l’édifice. Et si les hommes qui dirigent
les puissances du monde étaient raisonnables et connaissaient les projets de ce
qui doit arriver, c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle ère, d’une plus
grande liberté, d’un plus grand bien être. Alors ils pourraient être nos
meilleurs constructeurs, nos meilleurs alliés. Mais autant qu’ils font
résistance et perpétuent cette structure illusoire, autant le coup d’épée sera
fort, et encore une fois pas sur eux, et pas comme une punition mais uniquement
envers leurs œuvres. C’est tout.
Je dis tout ceci, parce que lorsque l’on veut expliquer
l’amour, il faut parler aussi de la vie, et préciser que la vie telle qu’elle
est structurée aujourd’hui ne permet pas à l’amour d’être. Dans le monde
actuel, il n’y a que l’initié qui est capable de vivre l’amour divin, parce qu’il vit
l’amour sur un plan cosmique.
Tandis que tous les gens qui sont encore dans le monde
profane et qui sont de bonnes personnes (car cela suffit à Dieu, il ne réclame
pas des grands disciples ou de grands initiés, car tous ces enfants ont une
grande valeur pour lui et il ne réclame seulement que la bonne volonté et la
bonne intention).
Mais à cause du système actuel, tous ces gens ne peuvent
pas véritablement expérimenter l’amour, le recevoir, le donner, parce qu’ils
sont prisonniers de cette structure complètement faussée et perpétuée par la
puissance de quelques hommes qui s’amusent avec ce concept et qui ne le
connaissent même pas. En fait, ces hommes-là, ne sont ni plus ni moins que des
mages ratés.
Car celui qui sent vraiment la nature du pouvoir et qui
sait qu’il a du pouvoir et qu’il est le pouvoir, il appartient à ce qu’on
appelle le septième rayon et il étudie pour au fur et à mesure développer le
pouvoir d’ordonner à la nature, d’ordonner aux atomes, pour ainsi et à partir
de rien, fabriquer de l’or, des fleurs, etc. Ça, c’est le pouvoir.
Mais il existe un complexe qui veut que celui qui aime le
pouvoir mais ne possède pas la capacité de l’exercer, se met à l’exercer par
rapport à des individualités comme vous. Et il se dit :
« J’ai le pouvoir parce que ma politique s’étend jusqu'à tel et tel
pays, parce que mes armes font la loi jusque dans telle et telle région,
parce que j’étale mes tentacules par ci et par là, parce que je tiens la vie
économique de telle population, etc. »
Si vous saviez le peu d’hommes qui dirigent le monde, ils
ne sont pas aussi nombreux qu’on le croit. Et en fait ils sont au même nombre
que ceux qui dirigent la hiérarchie planétaire, et par là, on peut comprendre
qu’il existe une hiérarchie qui va vers le haut et une hiérarchie qui va vers
le bas. C’est donc une hiérarchie inversée.
Mais il ne faut pas comprendre en vous disant cela que
ces gens sont les instruments du diable, ou qu’ils sont eux-mêmes des diables
incarnés. Non. Absolument pas dans ce sens. Ils sont simplement la folie du
monde, à cause d’une erreur d’interprétation, à cause d’un aveuglement de leur
esprit face aux vraies valeurs.
Alors vous allez me dire :
« Mais pourquoi est-ce que la hiérarchie, les maîtres, les guides, Dieu, leur
laissent le pouvoir de continuer à exister et d’établir leur puissance ? »
Comme je vous l’ai dit, il est du choix de l’individu de
construire ce qu’il a envie de construire, et d’élire celui qu’il a envie
d’élire. Et si étant charmés vous faites élection de n’importe quel individu,
vous allez ensuite naturellement devoir supporter la vie que vous impose cet individu.
Est-ce la responsabilité de Dieu ?
Non, c’est votre responsabilité. Dieu vous a tous lancés
dans la vie, mais c’est à vous de vous entendre sur le terrain, pour édifier la
vie que vous avez envie de vivre. Et lorsque finalement vous n’y êtes pas
arrivés, eh bien c’est là que les maîtres arrivent et surtout l’archange, et
ils détruisent l’édifice pour ne pas laisser cette tour continuer à grimper
comme un serpent malsain. Et rien qu’en sciant un petit bois par-ci par-là, en
enlevant une brique ou deux par-ci par-là, tout va naturellement s’effondrer,
et une nouvelle vie permettra de connaître ce qu’est l’amour.
Je ne veux donc pas parler de l’amour aujourd’hui en vous
disant que l’amour est cosmique, que l’amour est comme une belle fleur que l’on
regarde. Tout ce dont je vous aie déjà dit lorsqu’il s’agissait d’énumérer les
clichés qui pouvaient vous faire passer près de la conscience de l’amour.
Aujourd’hui je voulais vous dire, que l’amour a un côté qui
est très réel aussi et qui peut être aussi très tangible, et qui est la
liberté, cette énergie qu’est la vie justement. Et pour reconquérir cette
liberté, il faut changer le pouvoir en place, et au fur et à mesure substituer
les hommes anciens, par des hommes ayant ce nouvel esprit. Petit à petit cela
se fera.
COMMENT SERA LA NOUVELLE SOCIÉTÉ ?
Donc tous ceux qui appartiennent à l’ancienne génération (d’esprit,
j’entends), vont disparaître, ils vont mourir comme meurent les mouches, et il
y aura des longs défilés de corbillards. Tous les hommes détenant le pouvoir
vont comme s’effacer, soit par maladies, soit étant dans leur demi-folie, ils
ne vont pas supporter que les choses changent et qu’ils perdent leur pouvoir,
et il y aura des suicides, ou tout simplement des gens qui vont partir loin en
exil, loin d’un monde où ils n’auront plus d’influence.
Et petit à petit une nouvelle race d’hommes politiques,
d’économistes, va prendre leur place, et c’est à partir de ce moment-là qu’il y
aura le plus de changements, c’est là que véritablement tout va s’écrouler, et
que les gens vont avoir finalement le plus peur et qu’ils vont se mettre contre
eux. Ils vont avoir peur, enfin la masse en tout cas va avoir peur, parce que
ces nouveaux dirigeants vont tenter de remettre en cause tout ce qui constitue
le quotidien.
Cela va demander un certain sacrifice, et va déclencher
des rapports de force. C’est le risque des révolutions, alors je vous le
demande, enseignez à vos voisins, à vos enfants, de ne jamais se mettre en
révolution contre les nouveaux dirigeants qui viendront. Ils seront jeunes, ils
n’auront pas du tout l’aspect des dirigeants que vous connaissez aujourd’hui.
Ils seront étonnamment jeunes, des gens tout juste sortis de leurs classes.
Et vous devez savoir que vous ne devez pas les confronter,
parce qu’ils viennent pour faire le bien, pour établir quelque chose de
nouveau, parce qu’ils sont porteurs du nouvel ordre, même inconsciemment. Et
que donc il ne faut pas créer des révolutions, parce que sinon cela renverra à
plus tard l’établissement du nouvel ordre.
C’est le seul risque qui existe en fait, c’est la révolte
des gens contre le nouvel établissement de l’ordre. Cela leur paraîtra
dictatorial dans un premier aspect. Il va falloir s’habituer à des notions
telles que la discipline, et les hommes ne vont pas comprendre, ils vont réagir
en croyant que c’est une dictature qui leur est imposée, mais c’est faux.
Qu’est-ce qu’une dictature ?
Une dictature c’est l’exercice d’une puissance où rien ne
peut être fait sans avoir été autorisée préalablement, où donc l’individu ne
peut rien faire, penser, ou déclencher, sans avoir l’autorisation du pouvoir. Et
par contre la discipline c’est autre chose.
La discipline n’est pas en référence à un pouvoir
centralisé qui dirige les actions des gens. La discipline est quelque chose qui
sera demandé à tous comme faisant partie de votre vie quotidienne et
intérieure, comme par exemple : le respect, ne plus gaspiller, ne plus
dépenser aveuglément, respecter la nature, respecter la vie de l’autre, son
droit au silence, son droit à la politesse, son droit sur la route, son droit
donc de priorité.
Et cela va provoquer dans l’esprit des individus une
grande réaction, puisque l’homme a envie de faire ce qu’il veut. S’il veut
aller faire ses besoins contre le mur de son voisin, il ne veut pas que
quelqu’un lui dise : « mais non enfin, tu as des toilettes chez toi ». S’il n’a
pas envie de s’arrêter à un stop, il n’a pas envie qu’on lui dise qu’il devait
s’y arrêter. Il veut tout simplement continuer tout droit. Qui est-ce qui ne
s’énerve pas au feu rouge, aux signalisations, etc. ?
La discipline qui va être donc demandée aux gens sera
davantage une discipline de l’ordre, du respect, donc une élévation de la
conscience collective, une élévation de la conscience de ce qu’est l’autre,
plutôt que de vouloir diriger la vie des gens. Mais les hommes vont se sentir tellement
atteints jusque dans leur intimité, qu’ils vont penser à une dictature, mais
c’est faux car une dictature vous empêche de faire telle et telle chose par
rapport au pouvoir, mais à l’intérieur de votre vie quotidienne vous avez le
droit de commettre tous les méfaits.
Une dictature par exemple n’a jamais éliminé la
prostitution, l’alcoolisme, l’impolitesse. Non. Par contre la discipline qui
vous sera demandée, par ces initiés qui vont venir diriger le monde, va vous
obliger à corriger çà. Elle ne va pas vous empêcher d’aller librement d’un
point à l’autre de la terre, de créer autant d’associations que vous voulez, de
penser politiquement comme vous voulez, alors que cela est interdit sous une
dictature.
Mais par contre vous devrez porter respect à votre
voisin, ne plus le troubler, lui accorder donc le droit au silence, respecter
sa propriété, respecter son statut d’être humain. Et tout cela, pour faire de
vous de réels enfants de l’ère du Verseau.
Qu’est-ce que l’ère du Verseau ?
Est-ce que c’est une ère où le monde sera parfait, où Dieu va apporter
l’abondance, les fruits et l’or, où tout le monde va se reconnaître comme fils
de Dieu, va s’embrasser, manger ensemble et je ne sais quoi d’autre encore ?
Non
Ce n’est pas l’idée communautaire. Ce genre d’idée c’est
le péché des communautés, de se croire tous enfants de Dieu, de se regarder
dans le blanc des yeux, et de ne pas voir les erreurs et les limites. Et dès
que l’erreur et la limite commencent à créer des problèmes, alors tout le
groupe et la communauté s’effondrent.
Mais si au contraire l’homme était vraiment lucide et
pouvait voir quels sont les problèmes de l’autre, et malgré ça de l’aimer et de
l’aider à les dépasser, alors ce serait une bonne communauté. Et c’est ce qui
va se passer dans l’ère du Verseau.
L’homme ne sera pas meilleur, ne sera pas un plus grand
initié qu’aujourd’hui, mais il sera vraiment lui-même, et en étant vraiment
lui-même, il pourra rencontrer des gens, qui lui permettront de faire un
avancement spirituel supérieur, alors qu’à l’heure actuelle les gens ne se font
que du karma.
Il faut vraiment être un disciple à l’heure actuelle,
pour passer dans cette société en essayant de faire du bien et de ne pas se
faire de karma. Parce que les gens débutants sur le chemin, étant tellement
agressés, vont devenir eux-mêmes agressifs, ils vont frapper les enfants, alors
que dans un autre temps, un autre lieu, face aux mêmes enfants ils auraient été
des parents adorables, et auraient su dignement leur donner une éducation
valable.
Il en va de même pour toutes les autres relations entre
individus, « je ne te supporte plus, on divorce ». Tout le monde est dans un
délire, parce que tout le monde est victime de cette forme de pouvoir qui ne
laisse plus à l’individu la liberté de son être et de sa pensée. Il est pollué,
parasité. On lui a fait croire que d’autres valeurs existaient, des valeurs
comme par exemple celles des grands couturiers.
« Mais voyons très chers, vous ne serez pas dignes si vous ne portez pas la
robe d’un tel. Et vous aurez l’air de rien si vous ne faites pas un canard laqué
avec du champagne et du caviar lorsque nous recevrons mon patron, ou cette
grande relation que j’ai en politique. »
Il en est de même avec tous les autres clichés, et
personne, même pas un ange, ne pourrait vivre dans ce climat-là. Alors pensez
donc encore moins un être humain, un être humain qui a des énergies fragiles
parce qu’il est en train de les ouvrir, de les épanouir, de les mettre en
résonance. Il faut donc changer la société actuelle, changer les puissants et
le pouvoir qu’ils détiennent, et remettre les choses à une plus juste
dimension.
(Conférence du 27.06.86)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire