Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


CE QUI CRÉE NOS PLAISIRS ET NOS CRAINTES



Quand vous êtes dans la vie. Lancé dans tout le mouvement de la vie matérielle, regardez les objets. Quand vous êtes en train de manger une glace, ne vous dites pas simplement :

-        Qu’elle est bonne cette glace !
-        Mon Dieu que j’aime les glaces !
-        Qu’elle me donne du plaisir cette glace !

Observez votre glace, observez la bien. Regardez de quoi elle est composée et vous vous apercevez que c’est du lait, ce sont des parfums, un cône en biscuit, et lorsque vous vous apercevez de la futilité de cette création, vous vous dites : 
  •  Mais comment est-ce qu’une chose aussi loin de moi-même, aussi loin de l’essentiel peut arriver à me transporter dans un tel plaisir et une telle satisfaction.
Et à partir de ce moment-là vous allez comprendre ce qui en vous-même crée la sensation du plaisir. C’est cela qu’il faut comprendre, et c’est en comprenant ce qui en vous-même crée la sensation du plaisir que vous allez pouvoir par là même arrêter le jeu d’attachement avec le plaisir, car 

-        Qu’est-ce qui crée le plaisir ?
-        Est-ce que c’est la glace ?

Non. La glace n’y est pour rien, même si elle est très bonne, même si elle a un bon parfum, même si elle est de bon aspect, La glace n’y est absolument pour rien.

Ce qui va créer le plaisir ce sont des clichés qui sont en vous, des clichés de frustration, des clichés de besoin de satisfaction, des clichés aussi dus à la petite enfance, c’est-à-dire des odeurs ou des goûts que l’on a aimés quand on a été petit et qui sont restés profondément gravés dans la mémoire et qui reviennent par moments et que l’on retrouve dans les nourritures. Et ainsi l’homme pour se retrouver aussi heureux que dans sa petite enfance, l’homme retourne vers ses goûts et si par exemple un jour il a vécu une formidable vibration de joie au moment où il mangeait une glace et bien systématiquement qu’il ait 30 ans, qu’il ait 50 ans, qu’il ait 60 ans, il va manger sa glace tous les jours, ou  tous les weekends pour retrouver ce même moment de joie. Il va se dire, mon dieu qu’est-ce que j’aime les glaces, ça me rappelle le moment x o y quand j’étais petit et que maman rentrait des vacances, et qu’elle est arrivée là sur le quai et qu’elle m’a donné la glace, et j’étais tellement heureux.

Donc en fait, ce qui va faire que vous allez aimer la glace et trouver du plaisir en mangeant la glace, ce sont tous les clichés qui sont gravés dans votre mémoire que glace est synonyme de plaisir et automatiquement l’ordinateur qu’est la mémoire va se dire dès que vous allez donner les premiers coups de langues. Tiens, tiens ! Nous repérons de la glace, déclenchons un début de plaisir. C’est exactement comme cela que cela fonctionne.

Par contre, imaginez une autre scène, quand vous étiez de nouveau petit et imaginez que votre maîtresse d’école était très sévère, et que vous la craigniez énormément, vous en aviez très peur. Et cette maîtresse portait toujours le même parfum et faisait toujours le même bruit de talon sur le carrelage. Et cette femme que vous n’aimiez pas du tout vous traumatise, parce que vous en avez peur, parce que vous la craignez. Vous grandissez, vous oubliez et puis un jour lorsque vous êtes lancé dans la vie normale et que vous vous croyez libre de votre passé, que vous avez oublié votre maîtresse et que en fait au fond de vous-même, vous ne lui en voulez plus, vous sentez un jour dans un supermarché le même parfum et vous entendez le même bruit de talon sur le carrelage.

Qu’est-ce qui passe ?

Automatiquement en vous il y a un malaise. Tiens ça me rappelle ma maîtresse et je n’aimais pas cette femme. Je ne supporte pas ce parfum, je ne supporte pas ce bruit de talon sur le carrelage. Pourtant, la personne qui porte le parfum est complètement différente de votre ancienne maîtresse et le parfum n’est pour rien que votre maîtresse ait été méchante, mais dans la mémoire sont entrées les données, sont entrées les clichés comme quoi ce parfum était significatif de crainte, de peur et de maîtresse méchante, ce qui fait que l’individu en rencontrant le même parfum va revivre exactement le même malaise que lorsqu’il était petit. Et ainsi de suite pour tout ce qui existe.

Si vous pouvez comprendre cela parce que vous vous en rappelez par rapport à des événements vécus dans la petite enfance et vous pouvez en voir les problèmes vécus une fois adulte, il faut savoir qu’il y a aussi exactement les mêmes clichés et les mêmes problèmes dus aux autres réincarnations.


Ce qui fait que par exemple aujourd’hui, peut être vous avez peur de couteaux parce qu'autre fois vous avez été assassiné par un couteau, ce qui fait qu'aujourd’hui peut être vous n’aimez pas les musulmans, parce que dans une autre vie vous avez été un croisé et que vous êtes allé à un pais arabe et que vous avez été tue par les musulmans. Et aujourd’hui vous ne comprenez rien à votre racisme parce que vous êtes de bonne foi et que vous vous dites :
  • Mais moi, dans le fond j’aime tout le monde. Je ne comprends pas pourquoi je n’aime pas les musulmans. Qu’est-ce qui m’arrive ? Bof c’est peut-être après tout la nature humaine. Peut-être qu’on n’est jamais aussi parfait et aussi bon que l’on croit.
Mais le problème ne vient pas de l’imperfection. Le problème vient d’un souvenir et de votre mémoire. Donc être un disciple, ce n’est pas simplement marcher vers Dieu. C’est marcher vers Dieu avec une tête et une mémoire propre. C’est fondamental.

D’ailleurs, toutes les démarches spirituelles vous proposent ce nettoyage. Il n’y a aucune démarche spirituelle qui vous dise tout simplement d’aller vers Dieu. Toutes les démarches, tous les cultes vous parlent de purification.

Pastor (guide spirituel, 06-11-88)


(Suite dans Comment nous libérer de nos traumatismes ?)

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