Lorsque l’on observe la description de la mission de grands personnages comme Jésus ou autres personnages de cette envergure-là, on s’aperçoit que chaque événement n’a pas simplement existé physiquement, mais représente en plus un symbole de l’âme, un symbole du mouvement de la vie de l’âme ou comme on dit dans l’ésotérisme, de l’initiation de l’âme.
Il y a donc plusieurs façons de lire non seulement la bible, mais tout particulièrement la description de la mission de Jésus. Si vous lisez simplement ce qu’a fait Jésus vous direz :
- « C’est très joli, dommage que Jésus ne soit pas là de nos jours, il continuerait le même travail. Il faut qu’il revienne ! »
Et au lieu de se prendre en charge, de voir ce que l’homme peut faire lui-même, l’homme commence à émettre des projections et commence à réclamer à un Dieu ou à un Messie de venir le sauver.
Ce n’est pas la bonne façon de lire ni la bible, ni la description de la vie de Jésus. Il faut lire la description comme étant le symbole dont Jésus parle pour délivrer la conscience humaine de sa condition humaine inférieure.
Par exemple, lorsqu’il croise des paralytiques, ce n’est pas simplement pour venir soigner des paralytiques, il va aussi vers toutes ces personnes qui ont arrêté de vivre, qui n’osent même plus mettre le nez dehors, parce qu’elles ne veulent plus rencontrer de problèmes à l’extérieur.
Je reste chez moi et je reste avec ma famille et j’élève mes enfants en les avertissant de tout le mal qu’il y a dehors. Je dis à mes enfants : tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela, comme cela, tu seras bien protégé et tu ne risqueras rien. Choisis toujours ce qui t’offre le plus de sécurité. Ne choisis jamais ce qui est teinté de l’aventure et qui présente un risque. Pense toujours à ta sécurité mon enfant.
De cette façon-là, les parents créent des enfants que l’on n’a même pas besoin de tuer parce qu’ils sont déjà en quelque sorte morts. Même s’ils sont physiquement vivants, du point de vue conscience, ils ne vivront jamais ces enfants-là, car toute leur vie ils se diront : si je fais ça, je risque cela. J’ai peur, donc je ne fais rien. Si je quitte cet emploi, je risque de ne pas en trouver un autre, même si cet autre correspond mieux à ma vie, à ma destinée. Donc, je ne bouge pas. Et mon père qui est de bons conseils me dit la même chose. Ma mère m’a prouvé que c’est en agissant comme cela que l’on peut survivre.
Lorsque l’individu pense de la sorte, non seulement il n’est pas en état de vie, mais il n’est même pas en état de survie, il est tout simplement en état d’anéantissement, parce qu’il n’évolue pas. Sa réincarnation ne sert à rien, quand il partira, il n’apportera aucun plus à son être. C’est un peu comme s’il voyageait à un autre pays, mais comme il resterait tout le temps dans la chambre de l’hôtel, à son retour ce serait comme s’il n’avait pas voyagé.
(Au début du cycle cosmique, l’homme est une abstraction sans aucun de ses sept principes développés. Il n’a pas de corps physique, il n’a pas de corps énergétique, il n’a pas de mental, etc. Tous ses principes sont en état germinal et le seul moyen de les développer, c’est en expérimentant les différents plans de la Création. C’est pour cela que l’homme réincarne sur Terre. Ceci je l’explique dans rondes : développement de l'homme)
Pour qu’un individu soit vibrant, heureux, épanoui, et que surtout en plus il puisse marcher sur le chemin de la spiritualité, il faut au contraire que cet individu soit un être qui ose, parce que ce qui l’anime, ce qui le pousse est justement le chemin qu’il doit parcourir pour son développement cosmique.
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Lorsque je dis donc, soigner les paralytiques, il ne soignait pas que les paralytiques, mais il essayait d’extirper tous les individus dont la conscience était satellisée autour d’un certain anéantissement et autour de la peur. C’est pour ça qu’il a dit
LÈVE-TOI ET MARCHE
(Après, je mettrais d’autres exemples)
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