Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
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Partie 1 et Partie 2.


SANTÉ ET MALADIE




Pour parler de la guérison, il faut d’abord parler de la maladie, car lorsque l’on veut trouver la guérison, il ne suffit pas de chercher un remède, il faut sur tout savoir pourquoi est-ce que l’on est malade.

Donc les médecins ne doivent pas s’attacher à la guérison, mais à la maladie elle-même pour pouvoir faire un diagnostic exact, car tant que l’on ne connaîtra pas la cause profonde de la maladie, le remède ne sera pas connu.

Et c’est ce qui se passe à l’heure actuelle. Et quand je dis cela, je ne veux pas accuser les diverses sciences médicales de ne pas avoir la connaissance suffisante pour découvrir le remède idéal, pour aider la souffrance à s’arrêter.

Non

Je n’accuse à personne, parce que cela fait partie de l’évolution. Je dis tout simplement que toute science étant avant tout une recherche, tant que la recherche n’aura pas débordé dans les domaines du monde subtil. Eh bien, les hommes ne connaîtront pas la solution véritable de ses problèmes.

Lorsque donc l’on veut trouver une solution à ces problèmes, que ce soit d’ordre psychologique, ou d’ordre psychique, ou d’ordre physique, etc. Donc dès qu’il y a un déséquilibre sur quel que soit le plan où il s’exprime, il faut que les médecins et que les guérisseurs s’intéressent plutôt à ce qui constitue l’homme occultement, plutôt que d’essayer de comprendre quel est le virus, ou quel est le microbe, ou quelle est la particule très physique qui a provoqué le déséquilibre qui a fini par se manifester sur le plan physique.

Car bien sûr, on peut rejeter la faute sur les microbes, et on peut rejeter la faute sur les insectes qui transportent des parasites. Mais l’on ne peut pas tout rejeter sur eux.

Pourquoi ?

Parce que même si ces vecteurs-là existent et même s’ils sont dangereux (et c’est un fait), mais même s’ils sont capables de déclencher des maladies, le terrain dans lequel ils ont pu devenir prédominants, ce terrain-là, eh bien cette fragilité, ce déséquilibre qui a été créé n’est pas de leur faute, mais c’est la faute des hommes qui ont provoqué se déséquilibre là.

Pourquoi ?

Eh bien, tout simplement parce que l’humanité se trouve incarnée. Et c’est ce qu’il faut comprendre lorsque l’on étudie la maladie : il y a incarnation d’un esprit dans la matière, et qui dit incarnation, dit cohabitation.

Cohabitation de quoi ?

Cohabitation de quelque chose de subtil avec quelque chose de concret. Et vous savez que toutes les cohabitations ne font pas bon ménage forcément. Donc le niveau de rupture ou le niveau d’alliance va consister à comprendre ce niveau-là. De quelle manière l’esprit cohabite avec sa matière. Et dans quelle mesure cette cohabitation est heureuse et engendre des harmonies, et dans quelle mesure cette cohabitation est malheureuse et engendre des crises et des frictions.


Donc, la friction de l’esprit subtil (ou de l’âme si vous préférez, appelez-le comme vous voulez) cette friction de l’esprit sur sa matière c’est ce qui déclenche les feux spirituels que vous avez et qui vous constituent, c’est-à-dire les sept chakras. Plus tout le corps énergétique, c’est-à-dire le circuit des nadis, c’est ce qui fait justement d’un humain, un être en bonne santé et un être conscient.

Cette friction que fait l’esprit sur la matière et qui déclenche la Vie, qui déclenche la Conscience, la capacité d’être auto-conscient et de se rendre compte des choses et d’être objectif. Eh bien cette friction, lorsqu’elle n’est pas vécue de manière libre, elle engendre dans la matière des déséquilibres, des failles et des ruptures.

Et lorsqu’il y a ces ruptures, à l’intérieur se crée une forme d’abcès ou disons plutôt un logement négatif, et c’est dans ce logement négatif que les virus et les microbes vont pouvoir devenir nocifs en détruisant tout ce qu’il y a à l’entour d’eux.


Lorsque donc on veut analyser le virus, il ne faut pas prendre le virus comme étant l’ennemi mortel de l’homme, parce qu’en plus il sait se dissimuler et se transformer. Par contre il faut prendre le virus comme un allié. Car en fait toutes les choses négatives de la vie sont en réalité des alliés de l’homme, mais l’homme ne le sait pas, ou plus précisément, ne le sait pas encore.

Pourquoi ?

Eh bien, parce que ne sachant pas véritablement s’unir à la vie, s’allier à la vie, devenir un avec le Principe, la Force qu’est la Vie, eh bien toutes les forces encore indomptées de la planète, toutes les forces obscures (et quand je dis obscures, je ne veux pas dire ténébreuses, je dis obscures dans le sens où elles sont encore indomptées par l’homme) toutes ces forces donc sont tout autant de chiens indomptés, par exemple, laissés en liberté et qui ne connaissent pas leur maître.

Et donc, lorsque l’homme arrivera sur son territoire, le chien va défendre son territoire et attaquer son maître, et le maître sera tout étonné. Or le virus agit exactement dans cette mentalité-là.

Les virus et les microbes n’ont pas été crées pour être les ennemis des hommes. Ils n’ont pas été faits ou plantés par le diable qui décidément, semble toujours passer derrière le bon Dieu pour lui saccager sa création !

Non

Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’un monde est créé, et lorsqu’il y a un tel foisonnement d’existences physiques comme cela a lieu sur la Terre. Eh bien, il y a des pôles négatifs et il y a des pôles positifs à cette vie. Parce qu’on ne peut pas créer sans cette intervention des énergies binaires qui sont en fait complémentaires.

Lorsque donc on observe le réseau de vie qui est animé par ce pôle négatif, on pourrait croire que les êtres qui y appartiennent à ce pôle sont des êtres nocifs. Et l’on aura vite fait de mettre tous les animaux prédateurs, tous les virus, tous les microbes et tout ce qui dérange la vie des hommes (en apparence).

Et puis lorsque l’on observe la hiérarchie de vie qui est animée par les forces du pôle positif, alors aurait tendance à vouloir y mettre tous les légumes, toutes les fleurs, tous les oiseaux, etc.

Mais la vie n’est pas ainsi.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que la vie n’a pas été faite pour être mise comme cela sur un ring, et que les deux pôles se tapent dessus tandis que les Maîtres et les Anges attendent de voir avec un rire cynique lequel des deux va gagner. Car si la vie est un défi, ce n’est pas du tout celui-là. Ce n’est pas du tout le défi du bien contre le mal, ou du moins pas dans la Nature. Il y a un combat, c’est certain, mais pas entre le bien et le mal mais pour maintenir l’équilibre.

Par contre en l’homme effectivement il ya un combat entre le bien et le mal, sans doute c’est vrai, mais pas du tout dans la nature car la nature est équilibre.

Seulement, dans l’équilibre de la nature qui se maintient comme elle le peut, il y a l’homme. Et l’homme est tout-puissant sur la nature. Et selon ce que l’homme sera, selon ce que seront ses principes, ses forces dirigeantes, il va utiliser le côté négatif de la nature ou le côté positif.

Ce qui ne veut pas dire (et il ne faudra pas conclure) que tous les méchants seront malades et que tous les gentils seront bien portants. Parce que lorsque je dis que cela dépendra de l’utilisation que l’homme fera de ses forces dirigeantes, cela veut dire que cela dépendra dans quelle mesure de conscience et d’application spirituelle il saura manifester ces énergies qui le constituent.

Ce qui fait que vous pouvez avoir affaire à quelqu’un d’extrêmement gentil, à quelqu’un d’extrêmement dévoué, noble, avec un grand cœur et une lumineuse vision, et malgré cela constater qu’il tombe gravement malade et que même il en périt.

Est-ce que cela veut dire que quelque part son karma est lourd ?

Est-ce que cela veut dire qu’il n’a pas compris quelque chose ?

Ou que finalement il y avait de la noirceur en lui ?


PAS NÉCESSAIREMENT




Sont les maladies toujours des conséquences karmiques ?

Non, et c’est pour cela qu’il ne faut pas établir des diagnostics spirituels sur la base de diagnostics médicaux. Il ne faut pas se dire :

« Tiens, si celui-là a ceci, donc c’est forcément parce qu’il en train de payer quelque chose. Ou bien, si l’autre a cela, c’est forcément parce qu’il n’est pas encore assez évolué. »

Il ne faut pas penser ainsi parce que la vie de l’homme est une alchimie très délicate. Et au cours de ses incarnations, eh bien, l’homme doit apprendre à manifester de plus en plus intégralement les énergies avec lesquelles il est venu au monde pour la première fois.

Et cet homme qui est dans la nature, il essaye entre ces deux piliers qui constituent la nature, le blanc et le noir, il essaye de devenir un être complet.


Et pendant qu’il atteint cet équilibre, il va osciller de temps en temps entre le blanc et le noir. Et même en étant ancré sur le pilier blanc, il peut avoir en lui-même des désagréments, donc des troubles qui vont provoquer des maladies.

Pourquoi ?

Parce que les énergies lorsqu’elles veulent se frayer un chemin, même si elles doivent bousculer les cellules, bousculer l’harmonie d’une ligne génétique obtenue de la parenté. Eh bien, l’énergie bouscule tout !  Car elle ne supporte pas les obstacles. Et lorsqu’il y a déferlement des maladies sur une civilisation, il ne faut pas croire que c’est seulement-là l’expression de la fin de la civilisation. Parce qu’au contraire, cela peut être le début d’une autre civilisation.

Pourquoi est-ce qu’il faut y voir ceci ?

Parce que justement il y a épuration de la matière, dynamisation des cellules, pour que les enfants qui naissent de ces gens-là soient vibratoirement beaucoup plus élevés que leurs parents.

Et qui est-ce qui fait les frais de cet avancement ?

Malheureusement ce sont les parents

Alors, pourquoi du haut d’une spiritualité surfaite, du haut des dogmes complètement inutilisables dans cet esprit-là, pourquoi accuser toute une génération d’être dégénérée parce qu’elle soufre un certain nombre de maladies ?

Alors qu’au contraire elle est le lieu d’une alchimie énergétique pour pouvoir aller plus loin !

Il faut donc avoir extrêmement de connaissances pour pouvoir juger à une personne en fonction des expressions de son corps, des expressions de sa santé, ou des expressions de ses troubles ou de sa maladie. Et c’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas juger.





COMMENT TRAITER LES MALADES ?


Et il ne faut pas non plus essayer au malade de lui faire accomplir une démarche de dépassement plus grande que celle qu’il est capable d’accomplir de par ses propres forces. Il ne faut pas essayer à tout prix de l’amener à telle fontaine spirituelle et le forcer à boire l’eau de telle parole en lui disant :

« Mais tu sais, si tu as ce déséquilibre, c’est forcément parce que tu n’as pas compris quelque chose, alors force-toi à comprendre pour que cela s’améliore. Et lorsque tu seras meilleur, eh bien, tu dois te développer spirituellement à fin que tu guérisses parce que lorsque tu seras plus grand spirituellement, tu guériras. »

Et le malade est écroulé quand on lui dit cela.

Pourquoi ?

Parce qu’il est déjà suffisamment accable par sa maladie, sans qu’en plus il ait à affronter les paroles de son entourage, surtout si elles sont peu flatteuses.

Donc si vous voyez que cette personne n’est pas capable d’entamer une démarche spirituelle, évitez de lui donner ce conseil pour ne pas l’accabler encore plus, et simplement laissez-le vivre sa maladie en l’appuyant dans la mesure de vos possibilités.

Un être qui est occupé à mûrir sa maladie est un être qui se purifie. Et dans ce cas-là, il faut au contraire l’encourager à supporter sa maladie. Et c’est justement en lui donnant la force, le courage et la volonté pour faire cet effort, qu’il trouvera les moyens d’aller plus loin et même spirituellement (chose qu’il n’aura pas pu faire si vous l’aviez poussé vers la spiritualité dès le début).

Car il y a aussi un comportement psychologique qu’il faut avoir avec le malade, avec toutes sortes de malades.

Il ne faut donc pas lui dire :

« Si tu as ceci, c’est parce que tu es comme ça. »

Non, il ne faut pas culpabiliser ni inférioriser un être qui est en train de se purifier. Il faut au contraire lui donner du courage. Et quand on donne du courage à quelqu’un, cela lui permet de sortir de son territoire.

Et là, lui-même il prend la décision d’aller voir ailleurs ce qui se passe, d’aller voir dans le monde spirituel ce qui se passe, d’aller voir dans le monde des médecines douces ce qui se passe, dans le monde des guérisseurs, de la guérison par les couleurs ou par les sons, parce qu’il a la force. Et à ce moment-là, cela devient une véritable aventure spirituelle pour lui.

Mais si l’on fait le contraire, alors l’individu se rétrécit, et manquant d’amour autour de lui, il ne pense qu’à une seule chose que c’est disparaître. Et disparaître à cause de sa maladie, pour ennuyer les autres qui l’ont accablé.

Donc il ne faut pas déclencher ce comportement destructeur et suicidaire. Et pour ne pas le déclencher, eh bien, il faut toujours considérer le malade comme étant un être entier, comme étant un humain en fait tout à fait normal. Et c’est ce que je propose à tous les médecins et à tous les guérisseurs, à tous ceux qui traitent les malades, c’est de responsabiliser les malades.

Qu’est-ce que cela veut dire, responsabiliser ?

Eh bien, cela ne veut pas dire non plus de leur dire :

« Écoute, si tu fais ceci et cela, tu ne t’en sortiras jamais. C’est ton travail, c’est ton alchimie. Alors responsabilise-toi. Moi, je suis là juste pour t’indiquer ces points-là. Maintenant débrouille-toi. »

Non, ce n’est pas cela responsabiliser quelqu’un. Responsabiliser quelqu’un c’est le guider pour que lui-même prenne la décision d’assumer sa situation et travaille de par sa propre volonté à s’améliorer.

(Maître Pastor, conférence du 27.05.88)




OBSERVATIONS

Et ceci est la raison pour laquelle je ne suis pas complètement d’accord avec l’enseignement de certains instructeurs comme par exemple Louise Hay, parce que même si ce qu’elle dit est vrai (que nous produisons en grande mesure nos maladies à partir de nos pensées et émotions), son explication reste très incomplète parce qu’on voit que les causes qui produisent les maladies sont beaucoup plus complexes.

Et ainsi par exemple, Louise Hay considère que le cancer est dû à cause que la personne garde dans son intérieur des profonds ressentiments. Et ceci est vrai, mais l’apparition du cancer peut aussi surgir :

-      à cause que la personne a un caractère très explosif,
-      ou parce qu’elle mange trop d’aliments artificiels,
-      ou parce que ses défenses se trouvent très fragilisées,
-      ou parce que l’énergie ne circule pas bien dans un de ses chakras,
-      ou parce que cette âme a décidé d’avoir cette maladie dans cette vie pour purifier un aspect karmique.
-      etc.

Et donc on ne peut pas simplement dire aux gens (comme le fait Louise Hay) qu’ils vont guérir leur cancer, s’ils apprennent à pardonner, parce que la maladie est quelque chose de beaucoup plus compliquée.

Ceux qui sont affectés par cette maladie parce qu’ils gardent dans leur intérieur des profonds ressentiments, ceux-là oui, cela va les aider, mais dans les autres cas non. Et c’est pour cela qu’il faut avoir une démarche beaucoup plus minutieuse et d’abord découvrir quelle est la véritable cause (de toutes les possibles) qui produit cette maladie, au lieu de considérer qu’une seule cause est la responsable de toute maladie.


Et il faut aussi avoir une démarche plus stratégique et diplomatique avec le malade, parce que si vous l’accablez sans qu’il ait encore la capacité d’assimiler sa part de responsabilité. Alors cette réprimande va le déprimer encore plus au lieu de le motiver.

Par contre si vous l’appuyez sans le culpabiliser et simplement vous le guidez, alors le malade peut lui-même faire cette démarche pour découvrir cet aspect énergétique de la vie qu’il ne connaissait pas, et ainsi la maladie devient un moyen de développement spirituel.

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Donc les maladies et les malades, il faut les aborder avec plus de sagesse, de connaissance et de discernement. Et pour ceux qui veulent avoir plus d’informations sur ce thème je vous recommande de lire aussi :





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