Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
pouvez lire traduits en français dans ces liens:
Partie 1 et Partie 2.


COMMENT ATTIRER L’ATTENTION DES MAÎTRES VERS NOUS ?




Sur ce thème Maître Pastor a dit ce qui suit :

« Les Maîtres n’aiment pas se montrer parce que cela crée une incorrecte relation des humains avec eux.

Et c’est dans ce sens que je n’ai jamais voulu dire mon nom, parce que dès qu’il y a évidence, eh bien, l’homme n’étant pas toujours suffisamment dépouillé de sa mémoire religieuse, dépouillé de sa personnalité, dépouillé de l’influence astrale, et dépouillé de sa nature trop émotive, il va fixer une étincelle émotionnelle dans la relation qu’il veut avoir avec le Maître.

Et c’est cette étincelle émotionnelle qui va complètement fausser la relation parce qu’à partir de ce moment-là, le disciple est en attente auprès du Maître, il attend tout du Maître, il attend que le Maître lui parle, il attend que le Maître lui disse ce qu’il doit faire, il attend que le Maître le critique, il attend que le Maître le protège, il attend que le Maître fasse les choses pour lui, il attend toujours quelque chose de la part du Maître.

Il est là et il lui dit :

« Je suis tout à toi, je suis ouvert, aussi bien à tes reproches qu’à tes félicitations, mais sois là, pour moi, je t’attends. »

Or ce n’est pas de cette manière-là que le Maître entend entretenir les relations avec un disciple. Le Maître au contraire veut voir dans son disciple à un futur Maître. Exactement comme un chef d’entreprise essaie de sélectionner dans son personnel celui qui est le plus capable à être son bras droit, donc son semblable.

Et sur celui-là, il va s’appuyer. Il va convoquer le Comité Central pour le nombrer son directeur adjoint et il va lui confier la marche des affaires quand il ne sera pas là. Tandis que les ouvriers restent des ouvriers et travaillent en tant qu’ouvriers.


Et quelle est la différence entre un ouvrier et un directeur ?

Eh bien, la différence n’est pas forcément dans l’intelligence ou dans l’instruction. La différence est tout simplement dans la prise des responsabilités. Que cette prise des responsabilités soit stimulée par l’ambition ou l’appât du gain, peu importe, mais la différence fondamentale c’est celle-là, c’est la capacité de prendre des responsabilités, la capacité à se déterminer un but, à tenir ce but malgré l’adversité, et à tout faire pour arriver à ce but.

Et dans la relation entre le disciple et le Maître c’est exactement la même chose. Et la façon qu’ont les Maîtres pour recruter à leurs disciples (de chercher des résonances auprès de l’humanité donc), cette façon de faire s’établit dans ces mêmes relations.

Ils ne cherchent pas des personnes qui veulent dépendre d’eux, Ils ne cherchent pas des personnes qui vont les adorer, des personnes qui vont les aimer. Par contre, ils cherchent des êtres conscients, des êtres responsables qui vont pouvoir investir leurs efforts, investir leur temps, investir leur croyance, investir jusqu’à leur sang s’il le faut, pour que le but évolutif qu’a la Hiérarchie s’établisse sur la Terre.

Et si la Maître a cette exigence, c’est uniquement parce que Lui n’est pas le but. Car des nombreux disciples font des erreurs dans la façon de se représenter, ou de vouloir, ou de désirer la rencontre avec le Maître. Parce qu’ils ignorent que le Maître n’est pas le but. Et c’est pour cela que les véritables Maîtres ne veulent pas jouer cette comédie et entrer dans ce type de relation d’indépendance, parce qu’ils savent eux-mêmes qu’ils ne sont pas le but des disciples.

Les Maîtres sont tellement conscients des besoins du Plan divin qu’ils décident eux-mêmes être un instrument du Plan. Donc si le disciple veut rencontrer un Maître, la meilleure façon de le faire est d’entrer dans le Plan, de devenir nécessaire au Plan, de devenir même indispensable au Plan. Et le Maître étant un instrument du Plan, lorsqu’il voit qu’un humain qui devient utile, alors il se s’intéresse automatiquement pour cet humain, il s’approche progressivement de cet humain et le rend conforme aux exigences vibratoires du Plan.

Cela peut prendre quelque temps, voire même quelques années, et après il y a précipitation du Plan sur le disciple. Et à partir de ce moment-là où le disciple a reçu cette précipitation du Plan, il devient lui-même investit du travail. Et cela quelle que soit sa relation personnelle avec le Maître, ou quel que soit son besoin initiatique personnel. Cette relation devient par la suite indépendante du travail qu’il peut accomplir.



Pourquoi est-ce que le Maître est si désintéressé
de l’adoration des disciples ?


 
Parce que comme je l’ai déjà dit (mais il faut le redire) le Maître n’est qu’un instrument de Dieu, ou du Logos Planétaire si vous préférez, ou de la Conscience Cosmique. Il est un instrument de la Nécessité humaine.

Lorsqu’il y a une humanité en bas, qui a tous les problèmes que vous connaissez, les Maîtres qui se trouvent en haut et qui sont hors de tous ces problèmes. Eux tous se concentrent pour aider à cette humanité souffrante à évoluer à fin de la libérer de cette souffrance.

Et qu’est-ce que fait dans tout cela l’adoration d’un disciple, je vous demande ?

N’est pas même ridicule ?

Que vient faire la dévotion d’un cœur enflammé, la dévotion de quelqu’un qui ne connaît pas encore suffisamment la Nécessité humaine ?

Que vient faire donc cette adoration au milieu de tout ce Plan qui ne fonctionne que par nécessité et que par besoin du plus petit par rapport au plus grand ?


RIEN !

Au contraire cela encombre !


(Et ceci l'a confirmé Maître Kuthumi dans une lettre qu'il a écrit à Annie Besant il a expliqué que : "nous ne voulons pas être vénérés, nous travaillons silencieusement et les continues références vers nous et les continues répétitions de nos noms fait surgir une aura confuse qui complique notre travail."  Pour vous donner une analogie, c'est un peu comme si beaucoup de personnes étaient constamment en train de vous appeler tout le temps.)




Je continue avec ce qu'a dit Pastor :

Que de temps peut être gâché justement à cause de ces comportements où les hommes passent parfois des heures et des heures à prier un Maître, ou à se lamenter devant la photo d’un Maître parce que le Maître ne vient pas, et alors les dévots se demandent ce qu’ils ont bien pu faire à ce Maître-là pour ne pas mériter sa présence.

Mais quel comportement tant égoïste ont ces gens-là quand pas forcément loin de chez eux, il y a quelqu’un qui se morfond dans un drame familial. Et que de l’autre côté de sa rue, il y a quelqu’un qui meure de faim. Et que de l’autre côté de la mer, il y a des hommes qui souffrent dans la misère, etc.

Alors, au lieu de vouloir égoïstement un petit moment de bonheur avec le Maître X, Y ou Z, comme si l’on voudrait serrer la main à je ne sais trop quel chanteur ou quel acteur. Au lieu d’être égoïste et de s’avancer dans cette vision astrale de la relation avec le Maître, il vaut mieux être utile au Maître et démontrer son amour pour le Maître, par un acte envers ceux qui sont nécessiteux.

Et Jésus a exprimé ceci quand il a dit :

« Chaque fois que vous ferez quelque chose de bien pour quelqu’un d’autre, c’est à moi que vous le ferez. »


Donc si vous voulez véritablement aimer le Maître, il ne faut pas vénérer le Maître, ni son âme, ni son rayonnement, ni son portrait, ni sa vibration, mais il faut aimer l’humanité, il faut aimer les humains, et même ceux qui sont vils et ceux qui sont ténébreux.

Et voilà que tout change, parce que tout d’un coup bien d’hommes ne se sentent pas capables d’avoir autant d’amour que cela. Cependant c’est à ce moment-là que le Maître sélectionne son disciple. Ce n’est pas pendant que le disciple est en train de prier sa photo, ce n’est pas pendant que le disciple est en train d’adorer son portrait que le Maître sélectionne son disciple. Non. Pas du tout. Au contraire, lorsqu’il voit un adorateur, le Maître se gratte la tête et se dit :

« Eh bien, décidément que d’énergie perdue, que de temps gaspillé. Encore un qui se joue des films. S’il savait que ma vie et que tout mon esprit est investi pour l’humanité. S’il savait que c’est là, au milieu des nécessiteux qu’il va me trouver, il arrêterait son adoration pour aller aider et parler avec ceux qui ont besoin. Et les pauvres de toute espèce. Pas seulement les besogneux sur un plan matériel. »


C’est au cœur de la souffrance humaine que l’on trouve le Maître. Ce n’est pas ailleurs. Et c’est lorsque vous prenez vos valises, vos vieilles chaussures, votre vieux chapeau et que vous allez là où il le faut pour aider les malheureux, c’est à ce moment-là que vous rencontrez le Maître.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que c’est à l’endroit où il y a le plus de misères (et dans n’importe que degré que ce soit, que ce soit une misère matérielle ou une misère spirituelle). C’est à cet endroit là que l’effort des Maîtres se concentre. Et c’est en jouant en quelque sorte le rôle des Maîtres soi-même que l’on arrive à attirer l’attention des Maîtres et qu’une une relation va pouvoir véritablement se créer avec un Maître.

Ce n’est pas en l’invoquant, en le priant et en l’adorant. Par contre lorsque le Maître voit que quelqu’un est productif, que quelqu’un sait prendre une part active dans l’établissement d’un bien quelconque dans le monde, d’un soulagement quelconque dans le monde.

Alors automatiquement, même s’il ne connaît pas à cet individu qui agit sur le plan physique, même s’il ne connaît ni son nom, ni son visage, même s’il ne l’a jamais vu, jamais soupçonné, malgré tout cela, il est automatiquement attiré par lui. Car le Maître est attiré par les lumières qui s’éveillent.

Lui qui est dans son domaine au-dessus des humains, il voit cependant à tous les humains. Et chaque fois qu’il voit une petite lumière briller, alors il va voir ce qu’il y a au bout de cette lumière. Et il voit que c’est Pierre, ou que c’est Jacques, ou que c’est Jeannine, ou que c’est qui que ce soit d’autre.

Et à partir de ce moment-là, il établit progressivement tout un processus de relations vibratoires entre cette personne et l’égrégore des Maîtres, c’est-à-dire qu’il commence à relier à l’individu avec des filaments d’énergie avec l’égrégore des Maîtres jusqu’à ce que finalement un jour la personne devient un intégrant entier de cette Fraternité. »

(Conférence du 27.05.88)










OBSERVATION

Les gens commettent l'erreur de penser que les Maîtres vivent dans une sorte de "paradis personnel" où ils profitent de leur illumination divine, éloignés de tout le reste, et bien que parfois cela soit vrai, dans la grande majorité des cas les Maîtres sont devenus tellement conscients du grand besoin dans lequel se trouve l'humanité, que poussés par un immense amour, ils préfèrent sacrifier leur tranquillité célestielle pour se mettre à travailler à fin d’aider à l’humanité.

Et c'est pourquoi ils n'ont ni le temps ni l'envie de s'occuper des "disciples adorateurs", parce que ces disciples font l'erreur de croire que le Maître va leur fournir tout ce dont ils ont besoin, et dans cet aspect ces disciples ils se ressemblent à ces individus qui attendent tout du couple, que leur couple leur apporte tout dans leur vie: que le couple les remplisse de bonheur, qu’il s’occupe d’eux, qu’il les protège, qu’il les guide, etc.

C’est-à-dire que tout ce qu'ils doivent apprendre à développer par eux-mêmes, ils veulent que le couple le fasse pour eux, et de la même manière agissent ces disciples qui veulent que le Maître leur résolve leur vie. Mais la relation maître-disciple ne fonctionne pas ainsi, parce que comme Pastor l'a expliqué, le Maître cherche à former un futur Maître et cela ne peut être fait si le disciple est complètement dépendant de son mentor.

Et c'est pour cette raison que le Maître évite ces "disciples adorateurs" jusqu'à ce qu'ils aient compris. Et c’est pourquoi si vous voulez vraiment attirer l’attention des Maîtres sur vous, ce que vous devez faire c’est justement le contraire: c’est-à-dire faire preuve d’indépendance, de volonté et de ténacité pour aider à l’humanité, sans avoir besoin que quelqu’un vous guide dans chacun de vos pas.

Et si vous êtes persévérant, les Maîtres vont progressivement s’approcher de vous, et invisiblement ils vont vous aider à vous perfectionner et aussi ils vont vous connecter énergiquement avec leur Temple, jusqu'à ce qu'un jour vous découvrirez que vous faites partie intégrante de leur organisation.








EXPLICATION DONNÉE PAR MAÎTRE MORYA


Ce désir d'avoir un contact avec les Maîtres se donnait surtout en Inde (bien qu'après l'apparition des "Maîtres Ascensionnés" se soit également développé en Occident) et dans une lettre que Maître Morya a écrite, il détaille plus sur ce thème :


« En ce qui concerne les brahmanes d’Allâhâbâd et de leur demande arrogante de vouloir échanger une correspondance directe avec nous, il faut mettre un arrêt à toutes ces vanités, car depuis des milliers d'années nous n’avons jamais échangé des lettres avec qui que ce soit, et nous n’avons pas non plus l'intention de le faire.

Kuthumi a fait une exception avec deux hommes occidentaux dans un but d’utilité pour la Société. Mais eux (les brahmanes) qu’ont-ils faits pour avoir droit à une telle demande ?

Rien !

Ils entrent dans la Société Théosophique mais ils restent cependant toujours aussi obstinés dans leurs anciennes croyances et superstitions et sans vouloir abandonner une seule de leurs coutumes obsolètes. Et dans leur vanité égoïste, ils veulent que nous leur rendions visite, que nous conversions avec eux et que nous les aidions en tout !

C’est pourquoi j'aimerais que M. Sinnett dise ceci à tous ceux qui ont des prétentions similaires:
           
"Nous les Frères [les Maîtres] nous souhaitons informer à chacun d'entre vous qu’à moins que vous soyez prêts à devenir des véritables théosophes (c’est-à-dire à faire ce qu'a fait Damodar Mavalankar qui a complètement renoncé à sa caste et ses anciennes superstitions), et que vous deveniez des véritables réformateurs, surtout en ce qui concerne les mariages entre enfants. À moins que vous fassiez cela, alors vous resterez des simples membres de la Société Théosophique mais sans l’espoir d'avoir jamais de contact avec nous.

Nous ne forçons personne à devenir un véritable disciple, cela dépend de chacun et de son choix. Et il est inutile que vous argumentiez que vous menez une vie pure, que vous ne buvez pas de boissons alcoolisées, que vous ne mangez pas de la viande, que vous évitez tous les vices, et que toutes vos aspirations sont pour le bien. Si en même temps vous construisez avec vos actions et vos agissements une barrière insurmontable entre vous et nous.

Qu’avons-nous les héritiers des vrais Arhats [les grands initiés] du bouddhisme ésotérique, à voir avec les gourous égarés du brahmanisme orthodoxe ?

Presque rien !

Il y a des centaines de milliers de Fakirs, de Sannyasis et de Sadhus qui mènent une vie très pure et pourtant ils restent dans le chemin de l'erreur, et c’est pourquoi ils n’auront pas l'occasion de nous rencontrer, parce que malgré toute leur propreté, combien d’eux sont-ils prêts à renoncer à leurs fausses croyances ?

Aucun !

Par contre ceux qui ont cru en nous et en notre but, ils ont été récompensés, et bien qu’ils puissent avoir de mauvaises influences autour d’eux, à cause des mauvaises émanations magnétiques que produisent la consommation de la viande et des boissons alcooliques, ainsi que de la vie en société et de la promiscuité. Mais malgré tout cela, ces obstacles vibratoires nous pouvons les neutraliser avec un petit effort.

Mais pas le magnétisme et les résultats invisibles qui proviennent de croyances erronées et d'autres superstitions, puisque dans ces cas les personnes attirent des millions d'étranges influences, des entités subtiles et même des agents puissants autour d’elles. Et nous ne voyons pas nécessaire ni utile de perdre notre temps à faire la guerre à toutes ces entités trompeuses contre lesquelles nous aurions besoin de beaucoup plus de pouvoir pour pouvoir les chasser.

Et c’est pour cela que tant que ces personnes resteront sous l'influence de ces entités fourbes, nous ne considérons pas faire un partenariat avec elles parce que nous devons respecter leur libre arbitre, ainsi que la liberté d’agir de la hiérarchie obscure dont les mauvais résultats nous essayons d'atténuer, mais dont leur travail nous n'avons pas le droit d'interférer tant qu'ils ne traversent pas le nôtre." »
(Lettre Mahatma 134, p.461-463, extraits)


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Nous voyons donc qu'un autre aspect que fait éloigner les Maîtres sont les croyances erronées, au point qu’ils préfèrent une personne profane mais qui s'efforce pour aider à l'humanité, qu’une personne très pure mais qui est submergée dans des faux dogmes.












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