Avis : j'ai écrit dans d'autres langues de nombreux articles intéressants que vous
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Partie 1 et Partie 2.


LES RENCONTRES QU’ALICE BAILEY A EUES AVEC MAÎTRE KUTHUMI


 
 
Alice Bailey a déclaré qu'elle était une disciple de Maître Kuthumi, et dans son Autobiographie elle a raconté les rencontres qu'elle a eues avec ce maître :
 
 
 
La première rencontre avec Kuthumi
 
Le 30 juin 1895, j'eus une expérience qui fit date et que je n'oublierai jamais. J'avais été pendant des mois dans les affres des misères de l'adolescence. La vie ne valait pas la peine d'être vécue. Il n'y avait que tristesse et malheur de tous côtés. Je n'avais pas demandé à venir au monde, mais j'y étais. J'avais juste quinze ans. Personne ne m'aimait et je savais que j'étais en mauvaise disposition ; donc, je n'étais pas surprise que la vie soit difficile. Il n'y avait pas d'avenir pour moi, sauf le mariage et la vie monotone de mon milieu et de mon état. Je détestais tout le monde (excepté deux ou trois personnes) et j'étais jalouse de ma sœur, de son intelligence et de sa beauté. On m'avait enseigné la forme la plus étroite du christianisme ; à moins que les gens ne pensent comme moi, ils ne pouvaient être sauvés.
 
L'Église anglicane était divisée entre la "High Church" qui était presque anglo-catholique, et la "Low Church" qui croyait à un enfer pour ceux qui n'acceptaient pas certaines doctrines et à un ciel pour ceux qui les acceptaient. J'appartenais six mois de l'année à l'une, six mois à l'autre, quand je n'étais pas en Écosse sous l'influence de ma tante. J'étais écartelée entre les beautés du rituel et l'étroitesse du dogme. Le travail missionnaire étourdissait ma conscience dans les deux groupes. Le monde était divisé entre les chrétiens qui travaillaient dur à sauver des âmes et les païens qui s'inclinaient devant des images de pierre et leur rendaient un culte.
 
Le Bouddha était une image de pierre ; jamais la pensée ne m'effleura que les images du Bouddha étaient tout comme les statues et les images du Christ dans les églises chrétiennes avec lesquelles j'étais si familiarisée en Europe. J'étais complètement dans le brouillard. Alors, au plus fort de mon malheur et au cœur même de mon dilemme, l'un des Maîtres de la Sagesse vint à moi.
 
Au moment de cet événement et pendant plusieurs années, je n'eus pas la moindre idée de qui Il était. En l'occurrence, je fus pétrifiée de terreur. J'étais jeune et assez intelligente pour être renseignée sur le mysticisme des adolescents et sur l'hystérie religieuse ; j'avais entendu des religieux en discuter. J'avais assisté à beaucoup de réunions pour la foi et j'avais vu des gens "perdre le contrôle" d'eux-mêmes, comme j'appelais cela. Donc, jamais je ne fis part de mon expérience à personne, de peur qu'on ne m'étiquette "cas mental", quelqu'un à surveiller soigneusement et à prendre en main. J'étais intensément vivante spirituellement et consciente de mes fautes à un degré anormal. A ce moment-là, j'étais en séjour chez ma tante Margaret à Castramont, dans le Kirkcudbrightshire, et l'atmosphère était très propice.
 
C'était un dimanche matin. Le dimanche précédent, j'avais entendu un sermon qui avait suscité toute mon aspiration. Ce dimanche-là, pour je ne sais quelle raison, je n'étais pas allée à l'église. Tout le monde était parti et il n'y avait personne d'autre que moi et les domestiques. J'étais assise à lire dans le salon. La porte s'ouvrit et entra un homme de grande taille, vêtu à l'européenne (vêtements très bien coupés, je m'en souviens), mais avec un turban sur la tête. Il s'avança et s'assit à mes côtés. J'étais si pétrifiée par la vue du turban que je ne pouvais sortir un son ni demander ce qu'il faisait là. Alors il commença à parler.
 
Il me dit qu'il était prévu un travail que je pourrais faire dans le monde, mais que cela demanderait que je change considérablement mes dispositions ; je devais cesser d'être une petite fille aussi déplaisante et je devais essayer d'obtenir un certain degré de maîtrise de moi-même. Ma future utilité pour lui et pour le monde dépendait de ma capacité à me prendre en main et d'opérer un changement. Il me dit que si je pouvais obtenir une réelle maîtrise de moi-même, on pourrait me faire confiance et qu'alors je voyagerais par le monde entier et verrais beaucoup de pays, "accomplissant le travail de votre Maître tout le temps". Ces mots ont résonné à mes oreilles sans cesse depuis lors. Il souligna que cela dépendait entièrement de moi et de ce que je pourrais et voudrais faire immédiatement. Il ajouta qu'Il prendrait contact avec moi à des intervalles de quelques années.
 
L'entretien fut très bref. Je ne dis rien, mais simplement j'écoutais tandis qu'Il parlait, très solennellement. Ayant dit ce qu'Il était venu dire, Il se leva et sortit, après s'être arrêté sur le seuil une minute pour me jeter un regard que, jusqu'à ce jour, je me rappelle très distinctement. Je ne savais que faire. Quand je me fus remise du choc, je fus d'abord effrayée et je pensais que j'étais en train de devenir folle ou que j'avais dormi et rêvé ; puis je réagis par un sentiment de suffisance. Je me sentais comme Jeanne d'Arc (mon héroïne de l'époque) et comme elle, j'avais des visions spirituelles et j'étais par conséquent désignée pour un grand accomplissement.
 
(Chapitre 1)
 
 
 
 
 
Les rencontres suivantes avec Kuthumi
 
A mesure que les années s'écoulaient, je constatais que, à sept ans d'intervalle, (jusqu'à ce que j'eus trente cinq ans), je recevais des signes de la supervision et de l'intérêt de cette personne. C'est en 1915 que je découvris qui Il était et que d'autres gens le connaissaient. Depuis lors, la relation est devenue de plus en plus intime jusqu'à aujourd'hui où je peux Le contacter à volonté.
 
Ce bon vouloir à se laisser contacter n'est possible, pour un Maître, que lorsque le disciple a aussi la volonté de ne jamais profiter de l'opportunité, sauf dans des moments de réelle émergence au service du monde.
 
Je découvris que ce visiteur était le Maître K.H., le Maître Koot Hoomi, Maître qui est très proche du Christ, qui est sur la ligne de l'enseignement et qui est un interprète de l'amour-sagesse dont le Christ est la pleine expression.
 
La réelle valeur de cette expérience n'est pas à trouver dans le fait que moi, jeune fille appelée Alice La Trobe-Bateman, ait eu une entrevue avec un Maître, mais dans le fait qu'ignorant tout de leur existence, j'aie rencontré l'un d'Eux et qu'Il m'ait parlé. La valeur se trouve aussi dans le fait que tout ce qu'Il me dit se révéla vrai (après que j'eus essayé sérieusement de remplir les conditions) et parce que je découvris qu'Il n'était pas le Maître Jésus, comme je l'avais tout naturellement supposé, mais un Maître dont je ne pouvais absolument pas avoir entendu parler et qui était totalement inconnu de moi.
 
De toute façon, le Maître K.H. est mon véritable et bien-aimé Maître. J'ai toujours travaillé pour lui, depuis que j'ai quinze ans, et je suis à présent l'un des disciples aînés de son groupe ou, comme on l'appelle ésotériquement, de son ashram.
 
(Chapitre 1)
 
 
 
 
 
Le portrait de Kuthumi qu’avait la Société Théosophique
 
C'est au cours de cette année, 1918, que je découvris, pour la première fois, qui était venu me voir en Écosse, quand j'étais une adolescente de quinze ans. J'avais été admise dans la Section ésotérique de la Société théosophique et j'assistais à ces réunions. La première fois que j'entrai dans la chapelle, je vis les habituelles images du Christ et des Maîtres de la Sagesse, comme les nomment les théosophes.
 
A ma grande surprise, là, regardant droit vers moi, il y avait un portrait de mon visiteur. Il n'y avait pas d'erreur. C'était bien l'homme qui était entré dans le salon de ma tante, et ce n'était pas le Maître Jésus.
 
J'étais alors dépourvue d'expérience ; je me précipitai vers l'une des personnes âgées de Krotona et je lui demandai le nom de ce Maître. Elle me répondit que c'était le Maître K.H.
 
(Chapitre 4)
 
 
 
 
 
Le premier contact télépathique avec Kuthumi
 
Après avoir écrit pour le Tibétain pendant près d'un mois, j'étais complètement affolée et je refusai absolument de continuer le travail. Je dis au Tibétain que les trois petites filles n'avaient que moi pour veiller sur elles et que, si je tombais malade ou devenais folle (comme il semble que cela arrive à tant de gens psychiques), elles seraient seules et que je n'osais pas prendre ce risque.
 
Il accepta ma décision mais me dit d'essayer de prendre contact avec mon Maître K.H. et de parler de tout cela avec lui.
 
Après y avoir réfléchi environ une semaine, je décidai de prendre contact avec K.H. et je me mis en mesure de le faire, suivant la technique bien définie qu'Il m'avait apprise. Quand j'eus l'occasion d'un entretien avec K.H., nous en parlâmes.
 
Il m'assura que je n'étais pas en danger, ni physiquement, ni mentalement, et que j'avais l'opportunité de faire un travail d'une réelle valeur. Il me dit que c'était lui qui avait suggéré que j'aide le Tibétain ; qu'Il n'était pas en train de me transférer dans l'ashram (ou groupe spirituel) du Tibétain, mais qu'Il souhaitait que je continue à travailler avec lui.
 
J'acquiesçai donc au désir de K.H. et dis au Tibétain que je travaillerai avec lui. Je n'ai été strictement que sa secrétaire rédactrice et je ne suis pas membre de son groupe. Il n'a jamais interféré dans mon travail ni dans mon entraînement personnel. Au printemps de 1920, commença pour moi un temps très heureux de collaboration avec lui, tout en continuant mon travail de disciple avancé dans l'ashram de mon propre Maître.
 
(Chapitre 4)
 
 
 
 
 
Les contacts télépathiques suivants avec Kuthumi
 
 
J'avais eu le privilège de prendre contact avec K.H. quand je choisissais de le faire, car on pouvait, à présent, me faire confiance pour tenir mes affaires personnelles en dehors de son ashram ; j'entrais dans un service plus grand dans son ashram et, par conséquent, dans le monde.
 
(Chapitre 5)
 
 
 
 
 
 
La dernière rencontre avec Kuthumi (dans cette réincarnation)
 
Foster Bailey (le mari d’Alice Bailey) a mentionné que :
 
Quand Alice Bailey est décédée, son propre Maître KH est venu à sa recherche comme il l'avait promis depuis longtemps.
 
(Avant-propos)
 
 
 
 
 
 
 
OBSERVATIONS
 
Alice Bailey se contredit car dans le premier chapitre elle a déclaré qu'en 1915 elle savait déjà qui était le Maître qui l’avait visité en 1895, mais au chapitre quatre elle mentionne qu'en 1918 elle demanda à un membre de la Société Théosophique qui était ce Maître.
 
Quoi qu'il en soit, je peux vous assurer que tout ce qu'elle a dit sur sa relation avec Maître Kuthumi sont des mensonges.
 
D’abord parce qu’elle a dit de nombreux mensonges sur Kuthumi, ce qui discrédite le fait qu’elle ait eu des contacts avec lui. Et deuxièmement, parce que dans le blog je vous ai montré qu'Alice Bailey fut une immense charlatane, donc son histoire d'avoir été une disciple de Kuthumi n'est qu'un mensonge de plus dans la longue liste de mensonges qu'elle a racontés.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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