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OSHO A FAIT QUE DES MILLIERS DE SES PARTISANS NE PUISSENT PLUS AVOIR DES ENFANTS



Dans l'une de ses nombreuses aberrations, Osho a décidé que ses disciples devraient être stérilisés, et ci-dessous je vous transcris les textes que j'ai trouvés sur ce sujet:




Premier article de Win McCormack

Win McCormack est un journaliste qui a fait de nombreuses enquêtes sur Osho, et sur ce thème il a écrit ceci :

Sarah m'a dit (et de nombreux autres ex-sannyasins me l’ont également confirmé) qu'Osho décourageait fortement à ses disciples d'avoir des enfants et qu’il insistait, et en particulier à ses dirigeants, de se stériliser.

Sarah se souvient qu'en 1980, un an avant qu’Osho ne quitte l'Inde pour aller aux États Unis, presque toutes les femmes de haut rang de sa hiérarchie avaient déjà été stérilisées au centre médical de l'ashram. Et elle m’a même précisé que la méthode de stérilisation utilisée là-bas fut la cautérisation des trompes de Fallope.

(www.newrepublic.com/article/147871/bhagwans-sexism)






Témoignage de Satya Franklin

Satya Franklin fut un membre très proche d'Osho, et dans un reportage elle a dit :

Sheela (qui était la principale administratrice d'Osho) a subi une hystérectomie et je pense qu’elle fut la première.

Osho a considéré que les enfants étaient une distraction sur chemin spirituel et il a dit que «la famille était une maladie». Et je me souviens qu’il a aussi déconseillé à l'une des assistantes de Sheela d'avoir un enfant, lui commentant d'emprunter l'enfant d'une amie pendant une semaine et de voir si elle en voulait vraiment encore un.

L'idée de la stérilisation était que si vous ne vouliez pas avoir des enfants et que vous aviez plusieurs partenaires sexuels, il était préférable de se faire stériliser. Et je sais que beaucoup de gens ont été très en colère après contre les stérilisations. Ils étaient furieux parce qu'ils sentaient qu’on les avait manipulés et que leur vie avait été en grande partie ruinée.

Maintenant bien,
Les gens ont-ils été forcés à être stérilisés?

Pas directement, mais on leur disait que s’ils voulaient être sur un chemin spirituel, c'était bien de le faire. Et bien qu’ils n’aient pas été forcés, ils ont également été avertis que s'ils ne le faisaient pas, ils risquaient de perdre leur emploi dans l'ashram ou d'être invités à partir.

Une chose est sûre. Les gens n'étaient pas encouragés à avoir des enfants, cela je peux vous l'assurer.

(www.newsweek.com/wild-wild-country-sex-cult-member-reveals-truth-about-orgies-sterilizations-876747)






Témoignage de Lily Dunn

Lily Dunn a connu très bien la commune d'Osho en Angleterre.

Les disciples d'Osho étaient encouragés à vivre à l'écart de ses enfants, et dès l'âge de cinq ans, il leur était déjà interdit aux enfants de dormir avec leurs parents. Et en plus, les enfants étaient considérés comme un obstacle au développement spirituel des adultes.

Et c’est pour cela que les hommes ont été encouragés à subir une vasectomie en rejoignant le mouvement; et aussi de nombreuses femmes ont été stérilisées, certaines quand elles étaient encore très jeunes.

Dans une récente série d'articles pour The New Republic , Win McCormack, auteur de "The Rajneesh Chronicles" (2010) a écrit que parmi les milliers de partisans qui ont vécu et travaillé à Rajneeshpuram pendant les quatre années de son existence, aucun bébé n'est né dans cette commune.

Il y avait une page en Facebook dédiée à une jeune femme qui avait tenté d'inverser sa stérilisation effectuée à Pune (à seulement 19 ans) car quelques années plus tard elle était tombée amoureuse et voulait avoir un bébé avec son mari.

Elle avait 33 ans, le même âge que moi lorsque j'ai vu son article et que j'ai eu mon premier enfant. Mais vous devez savoir qu’inverser la stérilisation est une procédure beaucoup plus facile pour un homme que pour une femme. Et l'opération de cette pauvre femme s’est compliquée et elle a fini par mourir.

(www.aeon.co/essays/lost-innocence-the-children-whose-parents-joined-an-ashram)






Deuxième article de Win McCormack

J'ai trouvé cet article de Win McCormack que mentionne Lily Dunn.

Osho a fait la déclaration suivante à l'INS dans une interview à Portland le 14 octobre 1982:

-      "Tout comme la société considère le meurtre, la commune devrait également considérer la naissance d'un enfant."

Ses disciples ont par conséquent dû considérer la naissance d'un enfant comme un crime. Et Osho ne plaisantait pas, car il exigeait que tous ses dirigeants soient stérilisés, et il encourageait ses autres disciples à faire de même.

Et si une femme tombait enceinte dans l'ashram de Pune en Inde ou au ranch Rajneeshpuram en Oregon, elle avait deux options implacables : soit accepter d’avorter le bébé, soit de quitter la propriété immédiatement.

Et la preuve est qu'il n'y a pas eu d'enfants nés en Oregon à l'époque où la commune existait.

Et un vieux disciple m'a informé que:

"Osho lui a dit à ses disciples qu'une femme ne pouvait pas être spirituellement illuminés si elle avait un enfant, parce que cela lui enlevait son énergie vitale. Et il fallait tellement d'énergie pour atteindre l’illumination, que si elle avait un enfant, alors elle n'aurait plus assez d'énergie pour continuer sur cette voie."

(Source: https://newrepublic.com/article/147657/outside-limits-human-imagination )






Discussion

J'ai trouvé une discussion sur ce thème dans un forum d’étudiants d'Osho.

Parmartha a commenté :

Lorsque je travaillais à l'ashram, un certain nombre d’hommes et de femmes ont été stérilisés, et cette procédure était offerte gratuitement à ceux qui étaient considérés comme dévoués.

Les responsables de l'ashram ont donné diverses raisons pour lesquelles les membres devraient être stérilisés, et je ne pense pas que ces raisons venaient directement d'Osho, mais en résumé, elles étaient les suivantes:

-      réduire la surpopulation mondiale,
-      les enfants entravent le développement spirituel,
-      le sexe devient plus orgasmique en vivant sans crainte de la grossesse.

Et au cours de mes 40 ans de sannyas et d'être accro aux réseaux sociaux, j'ai souvent rencontré des femmes qui regrettaient rétrospectivement leurs stérilisations, et je m'interroge à ce sujet. Dans la meilleure conversation que j'ai eue sur ce thème, un sannyassin m'a dit que la stérilisation aurait dû être uniquement pour quelques-uns et jamais elle n'aurait dû être une règle pour tout le monde.


Kavita a déclaré :

J'ai entendu trop d'histoires d'Osho disant qu'il insistait aux gens de se stériliser et encourageait également les avortements dans ses communes. Eh bien, si ça c'est vrai, je suis sûr qu'il avait ses raisons.


Madhu a répondu :

J'ai traversé ce problème d'avortement il y a longtemps, j'ai souffert beaucoup et j’ai eu énormément de douleur. C'est une cicatrice dans mon cas et je peux vous assurer que l'histoire est très différente lorsque vous la vivez personnellement.


Lokesh a commenté :

Il n'y a rien de valable dans les raisons qu’ils ont données, car croire que ces stérilisations contribueraient à réduire la surpopulation mondiale illustre une époque où les gens croyaient n’importe quoi, car c'est un véritable lavage de cerveau ce qu’ils ont souffert.

Et cette autre histoire que les enfants entravent la croissance spirituelle est complètement absurde. La vérité est tout le contraire.

À l'ashram de Pune, l'un des principaux promoteurs pour la stérilisation était Diksha. Et plus tard, il s'est excusé pour les dégâts que cela a causés. De nombreuses jeunes femmes de cette époque ont perdu leurs capacités d'avoir des enfants et l'ont profondément regretté par la suite.

L'essentiel est de penser par vous-même et de remettre en question toute autorité. Osho était considéré comme une autorité à cette époque-là, ainsi que ses dirigeants comme Diksha qui contraignaient et encourageaient les gens à mener de telles opérations.

Tout cela est répugnant et ridicule et montre les absurdités de ces temps fous, des moments où les gens étaient prêts à tout abandonner y compris leurs facultés critiques et leur bon sens.

Et pour quoi exactement ?

Pour atteindre l’illumination spirituelle ?

Est-ce que quelqu'un connaît une seule personne qui est devenue illuminée après avoir été stérilisée ?

La question seule encadre l'absurdité de tout cela.


Simond lui a répondu :

Lokesh, vous le décrivez très bien, d'une manière ou d'une autre, et dans ce cas-ci, en matière de stérilisation, beaucoup de gens ont été trompés par l'ignorance et la foi aveugle qu'ils avaient envers Osho et ses dirigeants, et plus tard ils ont regretté d'avoir été influencés et l'ont regretté énormément.

(www.sannyasnews.org/now/archives/5961)







OBSERVATIONS

Plusieurs partisans d'Osho pensent que ce n'est pas lui qui a donné ces directives mais que ce furent ses dirigeants, cependant comme vous pouvez le constater, les dirigeants ont affirmé que ces directives ont été données par Osho lui-même, et c'est aussi lui qui a déclaré qu'avoir des enfants était un obstacle pour développement spirituel.

Ce qui est complètement faux, parce que tous les vrais instructeurs spirituels que je connais, assurent qu'avoir des enfants et les élever correctement c’est l'un des plus grands enseignements que la vie vous donne, car cette activité vous apprend à développer la patience, la compréhension, la responsabilité, l'affection et bien d'autres qualités.

Et c’est aussi Osho qui a mis le prétexte de la surpopulation pour que ses partisans se stérilisent, consultez ses livres "La Dernière Philosophie" et "Le Dernier Testament I".

Mais ça c'est aussi une erreur, car ce qui cause la surpopulation ce ne pas d’avoir des enfants, mais c’est d'avoir trop d'enfants; et si vous ne me croyez pas, demandez aux Européens et aux Japonais.

Et Osho a été très hypocrite, car il dit qu'il n’a forcé personne à le faire (voir lien).

Mais comme les témoins l'ont souligné, celui qui ne voulait pas se faire stériliser ou avorter, on le menaçait qu’il allait devoir quitter l'ashram, et fanatisés comme étaient ses disciples, ils ont préféré obéir pour ne pas quitter leur gourou.

Mais plus tard, lorsque le lavage de cerveau s'est dissipé, beaucoup d'entre eux l’ont lamenté.













LA RENCONTRE QU’A EUE ANDREA AVEC LES DISCIPLES D'OSHO



Andrea Nagel est une femme sud-africaine qui a raconté l’expérience qu’elle a eue avec les sannyasins quand elle habitait à Londres, et ci-dessous je vous traduis ce qu'elle a écrit :


La première fois que j'ai entendue parler d'Osho, c'était il y a plus de 20 ans. À cette époque, j'avais 20 ans, et venais tout juste de sortir de l'université, et j'étais au deuxième jour d'un emploi que j'avais obtenu à Londres, c'est-à-dire que j'étais complètement hors de mon environnement familial.

J'habitais avec une amie dans le petit grenier d'une maison pleine d'étrangers avec qui nous partagions la salle de bain, la cuisine et le téléphone.

Mon amie était arrivée à Londres six mois plus tôt et elle était au travail lorsque le téléphone a soudainement sonné. J'ai répondu au téléphone et j'ai demandé qui était, et une voix retentissante m'a répondu:

-      "Ça c'est une manière très grossière de saluer."

J'ai demandé à nouveau:

-      "Qui est-ce?"

Et la voix m'a répondu:

-      "Je suis Dieu, dis à Jasmine que je vais la chercher et je vais les emmener toutes les deux à déjeuner."


Jasmine vivait dans la pièce du rez-de-chaussée et elle est arrivée juste au moment où j'ai raccroché le téléphone. Elle avait une vingtaine d’années, elle était belle avec un visage en forme de cœur et une peau d’olive, et elle était vêtue avec une longue robe rouge et portait un collier avec des nombreuses perles. Ce qui contrastait énormément avec moi qui étais vêtue toute de noir et portait des grosses bottes lourdes.

Bientôt un grand homme d'une cinquantaine d'années, vêtu d'un habit rouge-violet et les bras couverts de perles, la tête chauve mais avec une longue queue de cheval noire qui s'étendait depuis sa nuque jusqu’à son dos, est apparu. Et quand il est arrivé il a balayé comme une tempête d'été toute la maison avec sa personnalité, et après m'avoir invité à nouveau, comme je n'avais pas beaucoup d'argent, j'ai accepté de les accompagner.

L'homme nous a fait traverser Londres en frappant les cabines téléphoniques de telle manière que les pièces de monnaie sortaient comme si les cabines étaient des machines à sous et qu’il avait gagné le jackpot.

Il a dit qu’il était moitié chinois, moitié indien et moitié jamaïcain. Son nom était Dr. Mohan et qu’il était un disciple d'Osho, et il m'a également assuré qu'il allait me sauver. À ce moment il m’a semblé qu’il était l’homme le plus extravagant, mais aussi le plus charmant que j'avais rencontré.


Cet après-midi nous sommes allés dans l'appartement d'un autre disciple d'Osho, et à ce moment-là, Mohan m'avait déjà acheté une robe rouge comme celle de Jasmine, et je n'étais plus vêtue de noir.

Il n'y avait que des femmes dans l'appartement et elles sont allées à la cuisine pendant que nous nous sommes assis sur le canapé, où nous avons entamé une conversation intense sur Osho, et avons même commencé à faire des plans pour aller à Pune, en Inde, où se trouve l’ashram du gourou.

Puis nous sommes allés voir la télévision et une des femmes m'a demandé de m'asseoir par terre aux pieds de Mohan. Nous avons regardé des vidéos d'Osho pendant des heures. Et après cela, Mohan m'a dit que ma mère était "une salope" qui m’empêchait d’aller vers mon vrai chemin, vers la pureté et l'extase spirituelle, et alors il s’est mis à nettoyer mon aura avec un bouquet de sauge brûlante.

Puis il m'a dit que mon amie était un vampire et que je devais m'éloigner d'elle et m’unir avec lui. Et ensuite il m'a emmené dans la salle de bain pour me montrer mon aura rayonnante. Mais soudain, il s'est déshabillé et m'a invité à prendre un bain avec lui pour «me baptiser dans la gloire».

J'ai refusé, et alors il m'a dit que vingt ans de conditionnement m'avaient traumatisé de partager mon corps nu.

Je lui ai répondu qu'il me faudrait encore d’autres vingt ans pour me déconditionner et que je voulais partir immédiatement.

Mohan m'a ramené à la maison et m'a laissé une bouteille pleine de pilules que j'ai jetée dans la poubelle et je ne suis jamais allée à Pune.




(Source: timeslive.co.za/sunday-times/lifestyle/2018-04-14-i-had-a-close-call-with-charismatic-cult-leader-osho)














LES CLÉS DANS L’ASTROLOGIE



Sur ce thème maître Pastor a mentionné ce qui suit :


Quand je veux parler des clés à propos de l’astrologie, ce sont des clés que d’une certaine manière ne sont pas mises à la disposition des humains, même si elles sont écrites dans certains livres ésotériques, bien que la plupart soient encore inconnus parce qu’ils sont étrangers dans le monde occidental. Car vous devez savoir qu’il y a dans l’astrologie toute la partie orientale qui contient ces clés, mais justement le fait même qu’elles soient des clés veut dire qu’elles ne sont pas visibles.

Pourquoi ?


Parce quand il s’agit justement d’analyser des plans de conscience, et non plus des situations terrestres, parce que jusqu’à présent dans le public l’astrologie a permis l’analyse des phénomènes et des situations terrestres, et de ses effets terrestres.

Mais maintenant les humains essayent de comprendre ce qu’il y a d’occulte dans l’astrologie, et cette nouvelle astrologie essaye de voir plus loin, de voir dans le plan de l’âme.

Alors que sont les clés ?


Eh bien pour qu’un individu puisse reconnaître les clés, il faut qu’il ait un plan de conscience supérieur, ce qui ne veut pas dire qu’il va être incapable de concevoir l’astrologie sur un plan occulte. Absolument pas.

Il va pouvoir avoir tout à fait un comportement occulte vis-à-vis de l’astrologie et pouvoir dire tout ce que telle ou telle planète en configuration avec telle autre planète peuvent apporter sur un plan occulte, mais c’est là où la clé est nécessaire. C’est dans l’interprétation de cette figure, l’interprétation qui est à faire vis-à-vis de l’humain qui la porte.


Comment savoir si l’individu se situe sur un plan occulte d’un premier, deuxième ou troisième degré ?


Parce que même ce côté occulte de l’astrologie comporte plusieurs degrés.

Par exemple, prenez une planète qui est bien connue justement sur un plan occulte et qui se nomme Pluton. Eh bien sur le plan occulte du premier degré vous savez très bien qu’elle va inspirer et permettre la magie.

Mais sur un deuxième degré cette planète va permettre la manipulation des énergies encore plus subtiles que celles utilisées pour la magie ; magie qui ne fait que dominer les esprits de la nature, c’est-à-dire les elementaux, les forces basses. Donc dans son deuxième degré cette planète va permettre d’utiliser les énergies plus subtiles de la planète.

Et dans un troisième degré, il s’agit tout simplement du pouvoir suprême de la kundalini, parce que Pluton est associé avec la kundalini, et la kundalini c’est le pouvoir suprême qui est dans tout l’univers et dans chaque être (évidemment dans leurs divers degrés d’intensité).

Et c’est pour cela qu’à l’heure actuelle Pluton c’est la dernière planète qui a été découverte et qui symbolise au même temps la renaissance spirituelle.

Pourquoi est-ce que Pluton symbolise la renaissance spirituelle, ou bien sur un plan physique la mort ?


Parce que son symbole c’est aussi le phénix, et pour renaître à la vie éternelle, tu dois mourir à la vie terrestre.


Pluton c’est kundalini, mais que fait-on avec kundalini ? Avec la force ?

Eh bien, on fait de la magie, malheureusement d’abord de la magie noire, mais ensuite de la magie blanche, et enfin on procède à l’alchimie spirituelle.


Alors c’est là où il faut avoir les clés, mais les clés ne sont pas des techniques, ce ne sont pas un mode d’emploi.

La clé primordiale qui t’est donné c’est de connaître la nature de Pluton dans ces trois aspects. Mais quand tu es face à l’individu, à moins que l’individu ne te révèle lui-même ce qu’il fait, comment vas-tu pouvoir le conseiller s’il n’a pas encore découvert lequel des trois aspects est en lui ?

Si par exemple c’est quelqu'un qui n’a pas encore découvert qu’il pouvait procéder à des rituels, à de la magie. Comment vas-tu lui dire qu’il va pouvoir le faire et au même temps le garder d’être attiré par les deux premiers aspects de Pluton, pour ne viser que le dernier parce que c’est le meilleur, parce que c’est le véritablement réel ?

C’est là où il faut la clé, et cette clé-là on la trouve dans l’individu, soit par son plan de conscience, soit par un accès à ce plan de conscience grâce à un pouvoir. Ce qui ne veut pas dire que tous les astrologues de demain seront des grands initiés. Non.

Il suffira d’avoir un certain pouvoir te permettant d’entrer dans le plan de conscience correspondant, et pouvoir au même temps rentrer dans le plan de conscience de l’autre, c’est-à-dire de celui qui est consulté, pour finalement faire une synthèse de ce qu’il est, et ainsi savoir le conseiller, et savoir le garder au même temps de certaines énergies en l’avertissant de leur côté négatif.

Donc je vous le dis : les clés il y en a et puis au même temps il n’y en a pas.

Les clés sont toujours de la même nature : la conscience.

Et la compréhension vous pourriez me dire aussi. Mais la compréhension c’est aussi de la conscience. Cela va de pair. C’est de même nature, parce que la compréhension c’est la terminaison, c’est le côté manifesté sur un plan mental de la conscience.


(Conférence du 21.10.85)










EST IMMORTEL LE COMTE DE SAINT-GERMAIN ?




Si vous cherchez dans l’internet, vous allez souvent trouver des articles où l'on dit que le comte de Saint-Germain est immortel, qu’il a vécu depuis le temps de Jésus, et même depuis des temps encore plus anciens. Et dans cet article je vais vous expliquer d’où vient cette légende.


Cette légende que le comte de Saint-Germain était très ancien, l’a incité le comte lui-même, mais non pas parce qu’il ait affirmé cela, mais parce que la manière comme il racontait l’histoire de France, donnait l’impression qu’il avait vécu dans ces époques antérieures.

Et ceci l’a remarqué Mme du Hausset dans une conversation que le comte de Saint-Germain a eue avec Madame de Pompadour, et que Mme du Hausset a transcrit dans ses Mémoires :

« La marquise de Pompadour aimait la façon particulière avec laquelle le comte de Saint-Germain racontait l’histoire et elle l’interrogeait malicieusement :

  Comment était François 1er ? C’est un roi que j’aurais aimé connaître, a-t-elle demandé.

  Il était très aimable, dit le comte, et ensuite il dépeignit la figure de François 1er comme l’aurait fait un homme qui l’aurait bien connu : c’est dommage qu’il fût ardent. Je lui aurais donné un bon conseil qui l’aurait épargné de ses malheurs ; mais il ne l’aurait pas suivi, car il semble qu’il y ait une fatalité pour les princes qui ferment leurs oreilles, c’est-à-dire celles de leur esprit aux meilleurs avis, surtout dans les moments critiques.

  Et le connétable, dit Madame de Pompadour, qu’en dites-vous ?

  Je ne puis en dire trop de bien et trop de mal, répondit le comte.

  La cour de François 1er était-elle fort belle ?

  Très belle, mais celle de ses petits-fils la surpassent infiniment ; et du temps de Marie-Stuart, et de Marguerite de Valois, c’était un pays d’enchantement, le temple des plaisirs ; ceux de l’esprit s’y mêlaient. Les deux reines étaient savantes, faisaient des vers, et c’était un plaisir de les entendre.

Madame de Pompadour lui au comte dit en riant :

  Il semble que vous ayez vu tout cela.

  J’ai beaucoup de mémoire, dit-il, et j’ai beaucoup lu l’histoire de France. Quelquefois je m’amuse même, non pas à faire croire, mais à laisser croire que j’ai vécu dans les plus anciens temps»
(Hausset, p.142-143)



Et vous savez ce qui se passe avec ce genre d’histoires, des personnes soit inconsciemment ou soit consciemment y participent, et c’est ainsi que des membres de la cour de France ont affirmé avoir connu le comte de Saint-Germain il y a beaucoup d’années auparavant, créant ainsi une rumeur dans la cour royale qui disait que le comte de Saint-Germain, bien qu’ayant l’apparence d’un homme dans la force de l’âge, en réalité il était un vieillard âgé de plus de cent ans.

Et Mme du Hausset a aussi transcrit dans ses Mémoires, une conversation que Mme de Pompadour a eue avec le comte de Saint-Germain sur ce thème :

« La rumeur étant venue aux oreilles de Mme de Pompadour et elle lui interrogeât sur ce point au comte en lui disant :

  Mais enfin vous ne dites pas votre âge et on vous donne pour fort vieux. La comtesse de Gergy qui était il y a cinquante ans, je crois ambassadrice à Venise, dit vous y avoir connu tel que vous êtes aujourd’hui.

  Il est vrai Madame, répondit le comte, que j’ai connu il y a longtemps à Mme de Gergy.

  Mais, suivant ce qu’elle dit, vous auriez plus de cent ans à présent ?

  Cela n’est pas impossible, dit le comte en riant, mais je conviens qu’il est encore plus possible que cette dame que je respecte, radote.

  Vous lui avez donné, dit-elle, un élixir surprenant par ses effets ; elle prétend même qu’elle a longtemps paru avoir vingt ans de moins. Pourquoi n’en donnez-vous pas au roi un peu de cette potion ?

  Ah ! Madame, dit le comte avec une sorte d’effroi, que je m’avise de donner au roi une drogue inconnue, il faudrait que je fusse fou ! »
(Hausset, p.143)


Mme de Gergy était une dame très ancienne, et le plus probable c’est qu’elle déraillait déjà un peu beaucoup de la tête.

Et de même, un autre aristocrate a prétendu « d’après des personnes dignes de foi » que le musicien Rameau aurait connu le comte de Saint-Germain à Venise en 1710, « et que le comte se voyait identique que maintenant, cinquante ans plus tard ». Mais s’il est vrai que Rameau fit un voyage en Italie, ce fut en 1701 et non pas en 1710, et même s’il partit avec l’intention de visiter la péninsule italienne, il n’allât point plus loin que Milan.

Cependant la documentation historique indique qu’en réalité le comte de Saint-Germain est né très probablement à la fin de XVII siècle, mais le comte ne rechassa pas cette légende qui s’était créée autour de lui, car c’était un moyen pour lui de maintenir l’intérêt de la cour de France sur sa personne, et ainsi d’intéresser et amuser à Mme de Pompadour, et aussi au roi Louis XV.



Et entre les habitants de Paris, des fripons ont profité de cette histoire pour se faire passer eux-mêmes pour l’immortel comte de Saint-Germain, comme le signale l’historien Paul Chacornac dans la biographie qu’il a écrite sur Saint-Germain :

« Un pantomime connu comme Milord Gor fût mené par des mauvais plaisantins dans les salons du Marais sous le nom de Monsieur de Saint-Germain, pour satisfaire la curiosité des dames et des badauds de ce canton de Paris, plus aisé à tromper que ceux du quartier du Palais-Royal.

Et ce fut sur cet endroit que notre faux comte se permit de jouer son rôle, d’abord avec un peu d’hésitation, mais voyant qu’on lui croyait tout ce qu’il disait avec admiration, il remonta de siècle en siècle jusqu’à arriver à Jésus-Christ, dont il parlait avec une grande familiarité, comme s’il avait été son ami :

  Je l’ai connu intimement, disait-il, c’était le meilleur homme du monde, mais romanesque et inconsidéré ; je lui ai souvent prédit qu’il finirait mal.

Et ensuite, notre acteur s’étendra sur les services qu’il avait cherché à lui rendre par l’intercession de Pilate, dont il fréquentait la maison journellement. Il disait avoir connu particulièrement la sainte Vierge, et même sainte Anne sa vieille mère.

  Pour celle-ci, ajoutait-il, je lui ai rendu un grand service après sa mort. Sans moi, elle n’aurait jamais été canonisée. Pour son bonheur, je me suis trouvé au concile de Nicée, et comme je connaissais très bien à plusieurs des évêques qui le composaient, je leur ai tant répété que c’était une si bonne femme, que cela leur coûterait si peu d’en faire une sainte, que son brevet lui fut expédié»
(Chacornac, p.76-77)



La presse jaune reprit ces histoires et les incrémenta encore plus avec des nouvelles fantaisies, et ainsi par exemple, d’après C. Cantu, l’hérésie dans la Révolution a écrit :

« On dit que le comte de Saint-Germain avait connu à David, et qu’il avait assisté aussi aux noces de Cana, et qu'il avait chassé avec Charlemagne, et qu'il avait bu avec Luther»
(Le Clère, Paris, 1870, p.45)



Et cette facétie, répétée à Paris assez sérieusement, a contribué à créer une autre légende encore plus grande qui disait que le comte de Saint-Germain possédait un breuvage alchimique qui le rajeunissait et qui le rendait immortel.

Mais la documentation historique indique qu’en réalité le comte de Saint-Germain est mort en 1784 à Eckernförd. Toutefois le comte de Saint-Germain restait un personnage très énigmatique qui continuait à attirer beaucoup l’intérêt du public, et c’est pourquoi plusieurs individus ont écrit des histoires racontant encore plus sur son immortalité, et mentionnant aussi que le comte continuait à apparaître auprès des gens après cette date, nourrissant de cette manière encore plus cette légende.

Cependant,

1)   Ou ce furent d’autres personnes qui ont été confondue avec le véritable comte de Saint-Germain, car il y avait d’autres personnes qui s’appelaient aussi Saint-Germain.
2)   Ou ce furent d’autres fripons comme Milord Gor qui se faisaient passer pour le comte de Saint-Germain.
3)   Ou ce furent tout simplement des histories inventées par leurs auteurs pour entretenir les gens.



~ * ~


Et c’est déconcertant qu’il y ait encore de nos jours des soi-disant «ésotéristes» qui continuent à affirmer que cette histoire est vraie, et d’autant plus que les grands adeptes ont expliqué que l’immortalité physique est impossible, et ainsi par exemple que maître Morya, dans une lettre il a précisé que :

« Les plus grands adeptes peuvent prolonger la vie [grâce au pouvoir qu'ils ont développé et aux connaissances occultes qu'ils ont acquises, mais à cause de l'usure énergétique qui ne peut pas être évitée], même eux ne peuvent pas empêcher la mort d’arriver, même pas pour eux-mêmes»
(LM 134, p.463)

Cependant les adeptes ont aussi expliqué que la mort n’est pas quelque chose de grave, parce que la conscience continue à exister, et avec la réincarnation, la personne simplement change de corps, comme vous vous changez de veste.